Au nom des Dieux
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 villa du chapelier

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Chernobog
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MessageSujet: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeDim 5 Juil - 0:09

Mon esprit toujours enfermé je ne sais pas où , et brusquement je vis au loin, une lumière blanche apparaître et d’un coup de me sentis secouer, comme si le chapelier s’amusait à retourner l’espèce de boite ou j’étais, j’avais réellement l’impression d’avoir la tête en bas et les pieds en l’air, me sentant tomber dans un infini noir la tête la première. Par reflexe je fermis les yeux fortement, m’attendant au choc.

Que je ne sentais pas j’ouvris les yeux, et c’est la lumière du jour qui m’assomma, ainsi que toutes les nouvelles odeurs qui me saisissaient les narines … La première chose que je vu, était un ciel bleu avec quelques nuages, j’en conclu donc que j’étais par terre. Mais toutes ses odeurs me faisaient mal à la tête. Je regardai autour de moi, c’était un vrai jardin botanique… Il y en avait partout sur des mètres et des mètres, des rouges, des jaunes, des roses, des bleues, des blanches, des violettes … des arbres de toutes les tailles, de toute les formes de toutes les espèces. Et moi, seul polymorphe dans tout cela, qui sentait à peut-être chaque odeur en même temps. Surtout ce j’en connaissais pas mal d’entre elle, vivant dans la montagne. Juste aux senteurs, il y avait des roses, des nasiques, du lilas, des tulipes, des bleuets, des marguerites etc. etc. Je ne vais pas continuer sinon je n’en finirai jamais. Cela me déboussola tellement que ne réalisa pas tout de suite que mon odeur aussi avait changé…

Toujours en chat, j’essayai de me relever mais ne réussi que à m’asseoir. Avez-vous déjà eut la vision d’un chat ? Non ? Non, je m’en doutais, et Bès on voit très près du sol et pour regarder le visage d’un être humain, on est obliger de se tordre le cou… Et c’était plutôt dur, mon corps était très lourd et mes membres engourdis. J’avais des courbatures douloureuses partout. Et bizarrement une force m’interdisait de bouger. Je pris enfin ma forme humaine, et toujours assis par terre, en tailleur maintenant.

Quelques mèches me tomba devant les yeux, et c’est à ce moment ci que je remarquai leur blancheur trop éclatante… Je respirai un grand coup, focalisant mon odorat sur moi, et non je sentais plus du tout la même odeur que dans le marché, je reconnu même plus mon odeur… C’est déstabilisant…Le sentait le… Ah, je sais plus comment elle s’appelle… La plante pourpre, sèche…Voila le Serpolet… Je sentais le Serpolet… Il y avait un truc qui me plaisait pas du tout… D’un coté j’étais heureux d’être propre mais d’un autre coté pas tellement…

Chez les polymorphes, j’avais énormément de succès, autant chez les hommes que chez les femmes. Et non, je ne suis pas très fier de ma beauté, et je voulais vraiment vous la donner si vous la voulez car moi j’en ai assez. Essayer de faire changer d’avis une polymorphe vous, elles sont encore plus butée que les hommes… et je parle que des femmes… Enfin bref, il se trouve en plus que je n’ai pas un physique qui passe inaperçu, les cheveux déjà, blanc, il surpasse même la couleur de la neige, et du coup toute les lumières se reflète dedans, rendant toujours ma crinière brillante déjà qu’elle est particulièrement douce et soyeuse…Mais passons. Et mes yeux aussi, ils sont uniques, une particularité de la famille détruite maintenant, et provoque toujours une certaine surprise … Et maintenant que la peau est net on doit bien la voir…Ma marque de naissance que j’ai sur le front, ce n’est pas un tatouage, je l’ai réellement eut de naissance, d’ailleurs sa noirceur de ses traits ressortent toujours avec la blancheur de mes cheveux…Mais le pire c’est mon corps et ma peau … j’ai eut énormément de problème avec cela, car bien que j’ai des épaules musclé et un buste épais, on me dit souvent et mot pour mot, que ma taille fine et mes hanches excitantes sont un vrai appelle au viol… Tout ceci englobé dans une peau halé et sans imperfection. Mais, la phrase à propos de moi, qui ma surprit le plus était que j’avais des mains félines…Bizarrement je n’ai jamais cherché à savoir ce que cela voulait dire… Enfin bref …après tout cela était chez les polymorphes… C’est complètement différent ici chez les ombres, heureusement pour moi.

Quand la voix de L’homme au Chapeau me tira de ma rêverie, il me demandait comment j’avais trouvé la chasse, ironique.

« Elle était prés plaisante, mais dis moi, que va tu faire du gibier ? »

Oui je parlais bien de moi à ce moment, là. Et je le tutoyai encore, bien que je ne puisse pas bouger à cause de son satané pouvoir …
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeMar 14 Juil - 22:12

[en espérant de ça te plaise]

Le soleil brillait de toute sa splendeur malgré quelques petits nuages ici et là qui venaient de temps à autre ombrager le beau jardin du Chapelier. En plus d'une myriade de plantes bien connues, certaines, que l'on ne pouvait trouver que dans ce jardin, possédaient une qualité bien visible qui les distinguait du reste des plantes. Ces plantes, dont certaines ne possédaient pas encore de nom, était créées par Babiel qui avait l'art d'allier par exemple l'exquis parfum d'une variété à la beauté d'une autre. Ce genre de mariage était très souvent applaudi par les ombres du voisinage qui aimaient se laisser enivrer par le parfum des plantes qui passait bien au delà des clôtures de cette belle demeure.
Que venait faire un polymorphe dans un tel vestige de l'éden ?

Le Chapelier se tenait devant son esclave qui avait depuis peu reprit sa forme humaine. Le polymorphe, même s'il restait un polymorphe, était nettement moins repoussant une fois propre. Serpolet avait prit soin de laver soigneusement toutes les parcelles de peau de l'animal de façon à ce que les yeux dorés de son maitre se pose sans trop de dégout sur son corps. La créature féline était assise en tailleur au pied du Chapelier et comme se dernier se tenait fièrement débout, le polymorphe n'avait d'autre choix que de lever la tête pour regarder son maitre. Côté vestimentaire, Serpolet l'avait habillé de vieux vêtements ocres qui ne se mariaient pas trop mal avec sa peau halée. Une marque ornait le front du polymorphe. Cela ressemblait aux maquillage que se mettaient les sauvages sur la peau pour paraître plus animal. Cependant, celle ci n'était pas du maquillage car elle avait résisté à l'eau ainsi qu'à l'essence d'Orphée. Cette plante : l'Orphée, issue d'un croisement de Babiel, avait la particularité d'être entièrement blanche et alliait des propriétés antiseptiques et nettoyantes d'une extrême efficacité et laissait une peau incroyablement douce. L'esclave devait donc posséder cette marque depuis sa naissance. Aussi, le Chapelier ne resta pas insensible au contraste de la noirceur de la marque avec la blancheur de la crinière. Cette bête était aux « couleurs » du Chapelier, c'était déjà un bon début.

« Elle était très plaisante, mais dis moi, que vas tu faire du gibier ? »


Alors qu'il n'avait toujours aucun contrôle sur propre corps, le polymorphe continuait de défier son maître, celui qui avait enfermé son esprit dans un château de cartes, celui qui lui avait arraché les griffes...celui qui pouvait,, si l'envie lui en prenait, de prendre un total contrôle de son corps et de jouer au marionnettiste. Décidément le félin voulait lui donner du fil à retordre mais n'avait il toujours pas compris que ces provocations étaient aussi ridicules qu'inutiles ?

Le Chapelier prit un regard méprisant, les muscles du polymorphe se contractèrent tous en même temps provoquant une douleur aigue et un mal aise insoutenable.

«  N'as tu toujours pas compris que dès que nous t'avons oté tes sales griffes tu as perdu le soupçon de dignité qu'il te restait, que tu n'es plus qu'un jouet au yeux de tous...Le notre de surcroit ! »

Un sourire se dessina sur les lèvres du Chapelier, le genre de sourire qui laisse peser un mystère dérangeant.
Le Chapelier décida de s'amuser quelque peu avec lui.
Alors que la vision du polymorphe commençait à se troubler, une voix sourde résonnait dans sa tête :

« N'as tu toujours pas compris que nous pouvons te faire voir ou ressentir ce que nous désirons et faire ce que nous voulons de ta misérable dépouille ? »


L'atmosphère se faisait suffocante, les cieux exerçaient une forte pression sur le corps du polymorphe l'obligeant à rester à terre.

* Cette réponse nous semble amplement suffisante. *
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Chernobog
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeJeu 16 Juil - 20:13

Je le regardais, attendant toujours qu'il me réponde, levant la tête, toujours en tailleur par terre les mains sur les genoux, il n'avait pas l'air de vouloir me répondre maintenant, bon j'essayai une nouvelle fois de me mettre debout, non c'est sans appelle, mes jambes refusait tout bonnement de me porter... satané ombre, qu'est ce qu'il ma encore fait... Non la question la plus importante que je dois me poser c'est «  qu'est ce qu'il va me faire? » Je n'avais aucune idée de se qui se tramait et dans un sens je n'avais pas envi de le savoir. Mais connaissant les ombres j'avais quitté un enfer pour en retrouver un autre, même si extérieurement, le jardin ressemblait plus à un paradis que son contraire. Je le savais, j'étais piégé et mon exécution était déjà programmé par cet homme en face de moi. En même temps, je suis un polymorphe, rien d'une bête détestable, horrible, et sans sentiment, a quoi donc je peux servir à par être torturé et brisé encore et encore?

Je releva mes yeux vers lui, et croisa un regard méprisant? Qu'est ce que je disais … Pour eux ombres, je ne devrais pas exister. Mais je ne pus continuer mes réflexions la dessus que es muscles déjà bien endoloris se contractèrent tous en même temps me coupant la respiration. Je détestait ça, c'est pas que c'est vraiment douloureux, enfin si c'est douloureux mais c'est supportable, ce qu'il est moins c'est de sentir tout ses muscles se recroqueviller au possible, sans que je ne puisse faire quoique se soit,. Je ne pus que bouger difficilement mes membres tremblant trop fortement . Et même respirer devenu difficile alors que je sentis une énième fois, ma blessure au ventre se rouvrir. Toujours douloureux.
Rien à faire, je n'arriva toujours pas à respirer, ma tête commençai déjà a me tourner fortement.

Il parla, me rappelant que c'était lui qui m'avait arraché mes griffes mais il n'avait pas tout a fait raison, je le savais que ici j'étais au plus bas de la hiérarchie, plus bas encore que les humains ou les animaux mais il me restait encore et toujours ma fierté. Et Il n'était pas non plus obliger de me rappeler que je n'était qu'un jouet et encore plus le sien. Un frisson imperceptible me parcouru l'échine en pensant à tout ce qu'il allait surement me faire endurer. Peu à peu mes muscles se détendis alors enfin, respirer normalement bien que j'étais tout de même essoufflé par l'apnée que j'ai faire sans mon bon vouloir. Je passa une main sous mon haut, et la ressortais, c'est bien ce que je pensais la douleur que je ressentait mais j'espérais le contraire… Mes doigts ressortait plein de sang, mon sang, ma plaie s'était belle et bien réouverte... D'ailleurs je ne sentais plus mon genou, ça y est il a rendu l'âme pour un petit moment à cause de ce pouvoir dérangeant. Je ne vais plus pouvoir marcher pendant quelques heures sous forme humaine à cause de lui. En plus la faim et la soif était revenu, et me tirailla l 'estomac et la gorge. Mais bizarrement je sentait que j'allai pas me nourrir de si tôt, avec un peu de chance je pourrai trouver un arbre fruité dans le jardin, et surtout pouvoir en consommer sans que l'autre me tombe dessus....

Ce dernier souriais, d'une façon qui ne me disait guère quelque chose de bon... c'était une sorte de mélange entre un sourire sournois, un autre sadique un autre pervers, et un dernier méchant bref une chose telle que si par malchance un jour on tombe sur quelqu'un qui souris comme cela, bah …. on se barre en courant. Sauf que moi je ne pouvais pas! Je ne pus juste que attendre que la sentence au dessus de ma tête vienne. Ce qui arriva bien trop tôt.

Ma vue commença à se troubler et je ne pus apercevoir que les formes et les couleurs autour de moi alors qu'une voix résonna dans la tête comme la dernière fois, bien sur que je le savais tous cela, mais il n'était pas question que je me laisse faire, je n'étais pas un bête cruel qui se servait de la douleur pour se faire obéir.
L'atmosphère se faisais lourde, dure à respirer alors que je sentis une charge sur mes épaules comme une lourd poids sur mon corps en mauvais état. Cependant je refusa de poser une quelconque mains à terre. Demeurent fièrement assis mais mon dos prenant tous, je le senti aussi bien que l'on entendre craquer, articulation par articulation c'en était horriblement douloureux mais je ne plia pas pour autant. Après tout cela revenait à l'ombre s'il comptait le casser, il continuait s'il ne le voulait pas, il arrêtait, Mais j'espérais juste qu'il soit conscient de cela ...
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeSam 1 Aoû - 14:53

[ désolé pour l'autre soir, ma connexion est assez capricieuse.]

Le Chapelier continuait à maintenir l'illusion qu'il avait créée mais sans pour autant augmenter la pression qui s'exerçait sur les épaules du polymorphe. Au lieu de se soumettre, le polymorphe refusa de poser ne serait ce qu'une seule main au sol, il essayait par la seule force de son dos de soutenir la pression que l'ombre au chapeau lui infligeait. Les articulations du polymorphes commencèrent à craquer les unes après les autres, c'était comme si on marchait sur un quelconque squelette et que les différents os se brisaient sous nos pas. Le corps du polymorphe semblait déjà bien fragile, cela allait donc l'achever et l'esclave deviendrait inutilisable. La pression que les cieux exerçait sur le corps fragile du félin diminua mais resta suffisante pour l'empêcher de s'échapper. Le Chapelier s'éloigna quelques instants.
Il revint quelques minutes plus tard, un panier flamboyant dans les bras. Il s'approcha du polymorphe, la pression s'était complètement dissipée et le polymorphe était à présent libre de ces mouvements. Le Chapelier posa le panier à ses pieds puis remit son chapeau correctement. Le panier comportait tout un tas de fruits plus colorés les uns que les autres. L'ombre prit de sa main gantée un fruit d'un rouge flamboyant puis le tendit vers le polymorphe endoloris.

« Il s'agit d'une baie d'Améria »


Le polymorphe ne devait pas avoir mangé d'aussi bons fruits depuis longtemps. Le Chapelier avait l'habitude de ne pas donner n'importe quoi à manger à ses esclaves, passant qu'un esclave bien nourrit et en pleine forme était beaucoup plus rentable lorsqu'il n'était pas bancals. Cependant, c'était la première fois qu'il avait acheté un polymorphe. Enfin acheté...
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Chernobog
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeDim 2 Aoû - 21:39

[ pas grave, pas grave^^]

L’ombre rouge, comme je me l’avais surnommé étant donner que son nom était inconnu, maintenant toujours son espèce de pouvoir gravitationnel sur mes épaules et mon dos cependant quelques choses changeant, la pression resta constante avoir que les quelques secondes d’avant elle ne cessa d’augmenter. D’un coté j’étais heureux comme cela, ma colonne vertébrale était épargnée mais je ne pouvais strictement pas bouger ! Et je détestais cela ! C’est comme si tout mon corps était enchaîné au sol par des liens invisibles et que je ne pouvais les brisées, pour nous autres polymorphes qui avons besoin de liberté et d’espace, c’est très pesant d’être restreint dans un endroit clos voir même ne plus pouvoir bouger. D’ailleurs l’ombre a apparemment compris que s’il continuait comme cela a exercé sa force invisible sur moi, je me casserai littéralement en deux. Il diminua peut a peu cette sorte de main qu’il a sur moi, jusqu'à devenir presque inexistant, mais pas complètement partis, je ne pouvais toujours pas bouger de mon maudit carré d’herbe ou je suis depuis toute à l’heure. Dans alors ce dernier qui se croyait mon maître malgré moi, parti de mon champs de vision, pour aller je ne sais ou…

D’un coup la pression se relâcha, et moi qui forçant de l’autre coté pour ne le pas courber l’échine devant lui, je me fis parti en arrière. Me retrouvant donc sur le dos. Je jeta un coup d’œil la ou se tenait il y a quelques secondes, il est belle et bien partis, et je ne sentait pas non plus son odeur tout près, me disant a pau près ou il était, un seule chose me vint en tête…

* loin…*

je poussa un long soupire de lassitude, toujours a terre, relâchant mes épaules tout mes muscles et fermant les yeux, restant quelques minutes comme cela, comme mort, je me resourça un moment, l’air était délicieuse, je sentait une petite brise glissé sur son visage et dans les cheveux, l’herbe qui chatouillant légèrement. Un paradis cet endroits. Paradis qui appartenait a cet ombre a qui j’ai été vendu. Ça serait trop beau en même temps, j’ouvre les yeux, regardant le ciel, quelques nuages passait, de temps a autre, me faisant de l’ombre, d’ailleurs cet fraîcheurs me fit frissonner. Le climat est bizarre ici quoique en faite non, c’est pas si différent que cela… Il y a les mêmes fleurs, ou presque, il y en avait que je n’avait jamais vu tout de même et pas que un bouquet.. Mais qu’est ce qu’était cet endroit a la fin… et tous en admirant le paysage ou j’était perdu, je m’étira, tentant de remettre quelques vertèbres en place, refaire marcher mes rouages, refaite fonctionner mon pauvres corps fragilisé par les pouvoirs de se satané ombres, c’est sur même un mur en béton armé, si l’on qui frappe encore et encore avec des outils bien fourbes, il fini par se briser. Surtout pour moi qui ne suis pas le plus fort des polymorphes … enfin bref, j’en resta solide et aillant survécu s’en était déjà un bon point. Enfin survécu jusque là… Ici, je ne savais pas toute les choses que les ombres auront plaisir a me faire endurer. Je passai une main au niveau de mon bras pour examiner mon épaule. Erk, c’est pas beau a voir, j’ai la peau qui marche facilement et un énorme hématome est en train de se former là ou la pression s’appuyait.. Je risque d’avoir une belle couleur aubergine sur tout le dos… Super… je remis la manche courte en place, espérant que l’ombre au chapeau ne le verra pas. Tiens d’ailleurs en parlant du loup, on en voit la queue. Il revenant…mais avec une nouvelle odeur, bien fruité et sucré, très appétissante. Et oui, en effet, mon odorat s’était avéré exact, il était bien en train de revenir, un paquet remplis de fruit bien rond et rouge dans les bras. Je le regarda s’approcher méfiant.. Le truc d’est que avec lui, je ne peux même pas avoir une distance de sécurité car il attaque en quelques sortes de tout les coté, voir même à l’intérieurs de ma tête. Je suivra le panier des yeux dans il le posa a terre, a quoi il jouait encore ? il devait très bien savoir que je mourrais de faim en ce moment, que cela faisant peut être plus d’un mois que je n’avais rien manger, sans compté de telle fruit. Cela remonte donc à quand c’était libre. Raaa rien que à l’odeur je pouvais voir que c’est fruit n’était meilleur que bons, et ces idiots les ramener devant mon nez pour ne narguer ! C’était impossible je pouvais sentir mon ventre se creuser encore plus a la vue de cette nourriture. Je regarda donc sur le coté, fermant les yeux, réprimant l’envi de prendre un de ses fruit dans la main et de le mangé, mais l’odeur était bien la, comme l’ombre au dessus du panier. Je savais qu’il allait dire quelque chose, cherchant a me torturer avec la faim que j’éprouvait depuis plusieurs jours. Et pourtant son gestes me surpris bien, il s’accrocha de moi, alors que je n’était ni son sous contrôle, ni dans une cage et avança une mains vers moi ou il me tendait un fruit. A moi ? Oui bien a moi, j’ai eut beaucoup de mal à comprendre, juste avant il a failli me tuer, relatant des paroles plus ou moins menaçantes sur ma non soumission et maintenant, il me tendit un fruit pour que je le mange ? Mais il a fait quoi quand il est parti, il c’est pris un cou sur la tête, il est devenu fou ? c’est pas possible d’être aussi changeant, on ne peut pas éprouver de la haine pour quelqu’un puis ensuite l’aider de bon cœur… c’est pas possible il y a un hic ! Je regarda le fruit qu’il me tendant, puis lui, et a nouveau le fruit et lui, comme cela pendant quelques dizaines de seconde, alors que mon esprit s’activa rapidement a s’avoir le pourquoi tu comment de son geste, qu’est ce qu’il cherchait a avoir en faisant cela… l’empoisonner, non. Me drogué peut-être … je m’en savais rien. M’amadouer ? Le tuer ? trop près. Inconsciemment, le recula, de quelque pas tout en le regardant dans les yeux, plongeant mon regard neige dans ses soleil qui lui servait de œil. Et pourtant pour une fois, je ne le défis pas, il y avait aucune rébellion dans mon regard, juste une interrogation, je chercha a travers ses yeux ce qu’il chercha a faire, ce qu’il cachait derrière tout cela… ce qui m’empêcha toujours de prendre l’aliment…
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeJeu 6 Aoû - 17:26

Oscillant aléatoirement entre l'ombre et la lumière, le Chapelier devait être l'une des ombres les plus difficiles à cerner et son pouvoir le rendait encore plus imprévisible qu'il ne l'était déjà. Un drôle de type...

Le polymorphe semblait interrogateur, ses yeux ne cessaient de se poser sur le fruit puis sur l'ombre.
Il fallait dire aussi qu'une personne qui vous torture l'esprit puis cinq minutes après vous propose à manger pouvait sembler étrange...
La baie d'Améria, un si joli nom pour désigner « le fruit de l'esclave » : un fruit qui possédait un fort apport énergétique mais un goût laissant à désirer. La baie avait le goût d'une pomme farineuse et desséchée mais était très économique pour le Chapelier. Un des croisements tordus de Babiel qui poussait dans un coin du jardin de la villa. Néanmoins, ce fruit possédait, de l'extérieur, beaucoup d'atouts à commencer par un parfum alléchant et une texture flamboyante qui brillait sous les rayons du soleil. Le Chapelier se réjouissait déjà de la réaction du polymorphe lorsque la chair du fruit raclerait sa langue, un parfum si doux mais un goût si âpre... Comme quoi les sens trompent souvent.

Le félin était toujours accroupi devant l'ombre au chapeau et ne semblait ne pas vouloir saisir le fruit qui lui était tendu. Tant pis pour lui. Il ne pensait tout de même pas que le Chapelier allait rester le bras tendu jusqu'à ce qu'il daigne se décider à croquer dedans.
Serpolet arriva avec un bouquet noir et blanc dans les bras, tellement imposant qu'il ne pouvait pas voir où il mettait les pieds. Il s'arrêta, pourtant, juste devant son maitre.
« Monsieur, celui ci vous plait-il ? »

Le bouquet était composé d'une kyrielle de fleurs toutes noires ou blanches. Aucune d'elle n'était connue car toutes étaient issues du pouvoir de Babiel. Néanmoins, l'une d'entre elles ressemblait à la fleur de Lys mais ses pétales étaient délicatement rayés noirs et blancs. Elle portait le délicieux nom d'Amalys.
Le Chapelier plongea ses yeux d'or sur le bouquet et le contempla quelques instants.

______________________« Cela devrait convenir, tu sais ce qu'il te reste à faire. », finit il par dire

Serpolet s'éloigna, le gros bouquet bicolore aux mille parfums dans les bras.
Le Chapelier déposa le fruit qu'il tendait aux polymorphe dans le panier.

« Ce fruit était parfaitement sain, dommage pour toi que tu n'ais pas saisi cette occasion... il n'y en aura peut être plus d'autre. »

Le Chapelier regardait sa nouvelle acquisition avec force cependant aucune lueur de méchanceté ou autre n'y transparaissait. Son regard était ferme mais vide de tout sentiment.
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Chernobog
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeVen 14 Aoû - 16:48

Je regardais le chapelier reposer le fruit dans le panier, soit je mangerai autre chose tant pis pour moi. Surtout je refusais de manger quelque chose , surtout un aliment donné par lui, ce satané ombre. J'avais beau avoir faim, je n'étais pas encore aveuglé par cette dernière pour sauter directement dans le panier. Quand même la puissance des polymorphes m'aura toujours étonné. Cela fait quoi ? Un mois que je n'ai rien mangé ? Et même en tout depuis que je suis ici, 7 mois maintenant, tous mes repas doivent se compter sur les doigts des mains... C'est comme mon jeune frère, lui a reconstruis notre maison entière tout seul... Enfin bref là n'est pas la question. Je regarda à nouveau ce panier aux fruits rouges... Dommage il avait l'air si bon... Mais m'offrir un fruit n'était pas la chose la plus intelligente. Cela doit maintenir un esclave humain en bonne santé certe... Mais je ne suis pas humain je suis même plus félin qu'humain et est-ce que l'on donne à manger un fruit à un tigre? bah non pas vraiment... C'est exactement la même chose pour moi. Comme je disais étant plus tigre qu'humain, un morceau de viande cuite bien entendu ou à la limite du poisson pourrait aller sans problème, mais un fruit... enfin bref, je ne vais pas faire mon difficile.

Et oui en faîte nous devez sûrement vous posez une question, oui je suis bien tigre et pas chaton blanc, je fais croire à l'homme au chapeau que je suis bien un chat blanc, seulement pour qu'il ne ce méfis pas de moi et qu'il le laisse tranquille. Après tout on ce méfis plus qu'un grand tigre que qu'un petit chaton ...

Quand je sentis de nouvelles odeurs arrivées je vis tout de suite après un bouquet blanc et noir pour changer et un esclave derrière. Je ne pus le voir, il y avait tellement de fleurs. Je me rendis donc compte que l'ombre aimait vraiment ces couleurs, allant d'ailleurs jusqu'à moi. J'étais aussi fait que de noir et de blanc et cela se voit encore plus quand j'ai MES habits. Je ne vêtis normalement que de noir et pas ses fripes ocre sans forme et puante... Mon pauvre odorat ne sais plus donner de la tête ici. Bref, je regardais l'humain et son maître parler, puis observa un peu mieux les fleurs. Elles étaient rayées blanche et noire. Je souris amusé, j'imaginai un tigre blanc dans un champs de ses fleurs. On ne le fera absolument pas...à si les yeux.

Enfin bref, une fois l'humain partis et surtout libre de tous mes mouvements j'essayai de me relever, chose plutôt dure avec mon genou fragile... mon tout mon corps était fragilisé maintenant à cause de son pourvoir. Je soupira une dernière fois et me mis debout, certes avec un peu de difficulté, mais pas tant que cela. Une fois seulement sur mes deux pieds je tanguai un peu, mince... je n'ai pas tout mon équilibre.

C'est bien, je suis tout à fait stabilisé. Je pus enfin m'avancer vers le chapelier donc je ne connaissais pas le nom, bizarrement je ne pense pas non plus qu'il va connaître le mien et cela ne me déplais pas. Arrivé à bonne distance, c'est-à-dire a peu près un mètre, je leva un peu la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux. Il avait bien 10 centimètres de plus que moi, le bougre, il fait la même taille que Belbog.

Et cette fois, je choisi bien mes mots, aillant pas envi de me retourner une nouvelle fois, les griffes en l'air avec un poids invisibles sur moi.

- que va-t-il advenir de moi ?
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeDim 16 Aoû - 22:08

[ N'hésite pas à me faire savoir si ce qui suit ne te plaît pas. ]

Le Chapelier fut quand même surpris que le polymorphe ne réagisse pas plus que cela devant le panier de fruits, devant toutes les senteurs qui embaumaient les environs. Il devait posséder une grande maitrise de soi pour réussir à dominer sa faim... Méfiance...

Le polymorphe tenta de se lever, s'il s'était vu se dresser sur ses jambes tremblantes... Le Chapelier esquissa un sourire, pas un sourire de mépris mais il fallait dire que le polymorphe était affreusement ridicule dans ces haillons. Il mit quelques instants à retrouver son équilibre, l'ombre au chapeau se tenait toujours fièrement devant lui, imperturbable. Le polymorphe vacillait, il fallait dire qu'il avait dû passer un long moment accroupi dans une cage, pataugeant dans ses excréments et attendant qu'une âme daigne le faire sortir de derrière les barreaux. Après tout qui voudrait rester enfermé toute sa vie ?
Mais cela n'était qu'une semi liberté (et encore...). Au mieux le polymorphe en avait pleinement conscience, au pire il s'en rendrait compte par lui même.
Une fois qu'il se tenait sur ses jambes, le félin s'avança vers son maître.

« Que va-t-il advenir de moi ? »

Etre le jouet du Chapelier ne lui avait pas suffit mais en fait l'ombre avait d'autres projets pour son esclave. Cependant, que faire d'un polymorphe arrivant à peine à tenir sur ses jambes ?
L'ombre aurait voulu attendre que le polymorphe reprenne une plus grande forme, cependant ses questions commençaient à devenir lassantes. Tant pis pour lui, aucun échec ne serait toléré.

« Vous autres les polymorphes, s'il y a bien un domaine dans lequel vous n'êtes pas trop mauvais, c'est surement celui de la chasse... »


Le Chapelier laissa un blanc, puis reprit :

« Cependant, si au lieu de chasser un tas de chair, tu chasserais des plantes... »


Dit comme ça, cela pouvait semblait d'un ridicule certain. Cependant, le Chapelier allait rapidement justifier son expression « Chasser les plantes ».

L'ombre leva légèrement le devant de son chapeau, laissant s'échapper quelques mèches flamboyantes ainsi qu'une petite boule de lumière, semblable à un petit soleil. La lumière flotta doucement jusqu'à arriver devant le visage du polymorphe. Grossissant subitement, dégageant une lumière éblouissante obligeant quiconque à fermer les yeux, la lumière emmena le polymorphe loin de ce jardin luxuriant. Tout était à présent sombre et sinistre, des arbres gris au feuillage sombre au travers duquel seule une infime quantité de lumière passait. Des roches noires, des trous, des cendres rendaient l'endroit plus inquiétant qu'il ne l'était déjà. Une voix s'éleva alors :

« Devant toi se situe une grotte taillée dans la roche, c'est ici que se trouve ta proie. »


Le mot proie fut suivit d'un rire glaçant le sang.

« Tâche de ne pas devenir sa proie, dans le cas contraire tu ne nous seras d'aucune utilité. »

Il était aisé de comprendre que l'avenir du polymorphe sous les ordres du Chapelier dépendait pleinement de cette « chasse ».
Attendant que le polymorphe arrive à hauteur de l'objet de la convoitise de son maitre, la voix brisa de nouveau le silence.

« Il s'agit d'une plante à sept têtes, une trouvaille pas très réjouissante comme tu peux t'en apercevoir. »


En effet, il s'agissait d'une plante carnivore géante vivant dans l'obscurité qui possédait sept « têtes » grisâtres garnies de grosses épines desquelles perlaient des gouttes d'acide. La plante empestait et se trouvait seule au sein de la grotte circulaire d'assez grand diamètre.

« Cette plante a la fâcheuse tendance de se défendre à l'aide de jets d'acide... Ses sept têtes constituent donc sa seule défense. Tu dois d'introduire au centre de la plante afin d'en extirper le bulbe rouge facilement reconnaissable en veillant à ne pas le percer. »

La voix s'estompa, laissant au polymorphe le choix de la réponse à la question qu'il avait posée à son maître quelques instants plus tôt.
Le Chapelier leva enfin la toute première illusion qu'il avait créée contre le polymorphe, à savoir les griffes de sa pâte droite. Celui ci pouvait donc jouir de ces dernières durant toute cette chasse...


Dernière édition par Le Chapelier le Jeu 27 Aoû - 22:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeMer 26 Aoû - 0:12

L’ombre au chapeau me regarda s’avancer vers lui. Il ne réagissait pas plus que cela, bon c’est vrai il faut dire que je ne suis pas prés effrayant naturellement, j’attire plus les gens que le les fait fuir. Et regarder même si, combien d’ombre son venu a ma cage voir le polymorphe que j’étais avec mes yeux aux couleurs inversé et mes cheveux neiges. Et cela vos aussi pour le chapelier, c’est lui qui est venu me trouvé… Et en plus il m’a ramené chez lui … Malheureusement pour moi.

Surtout que je ne sais pas vraiment ce qu’il veut, et c’est pour cela que j’ai posé la question, qu’il ne tarda pas à répondre enfin… Mais ce que j’aimais le moins dans tout cela c’était la façon donc il souriait quand il me regardait, je détestai cela au pus au point. Ce n’était pas vraiment du mépris en effet mais une espèce de forme de supériorité en face un objet ou pire, d’un jouet… un truc sans nom a qui il peut faire toute sorte de choses et d’autre, seulement la pour son bon plaisir pour faire ce qu’il demande, peut importe ce que c’était… pire qu’un esclave. Un polymorphe en territoire ombre. Enfin bref, je levai la tête pour le regardait dans les yeux, c’est deux perles dorée.
Faut dire qu’il est grand cet idiot… Le marchant aussi était grand… faut dire que en faite, tout ses ombres son anormalement grand… ou c’est peut être moi qui suis petit, c’est vrai cela, même mon petit frère est plus grand que moi… Enfin bref revenons a n’au mouton… celui qui dit chaton que je griffe !

Mais en tout cas, l’ombre n’aimait pas ma race et cela se voyait, comment cela nous somme douté qu’en chasse ? je lui montrerai bien moi, tiens ! Mais mon vœux se fit assez vite exaucée, il voulait m’envoyer chasser les plantes ? Aller faire la cueillette ? Certes… je levai un sourcil pour marquer mon interrogation, mais l’ombre s’empressa de m’expliquer la suite apparemment. Il leva son chapeau un petit peu et une petite lumière y sortis, je fis un pas en arrière méfiant… cette boule de lumière s’approcha de mon visage et s’élargissait dans une lumière intense qui fit rétrécir ma pupille de chat en un seul cheveu. Mais elle lui trop vite, trop éclatante et je mis la main, celle au griffe arraché devant mes yeux pour y faire de l’ombre. Je ne voulais pas fermer les yeux ici, ça serait bien trop dangereux... .

Quand la lumière se dissipa, l’environnement avait changé, comme tous les bruits et les odeurs environnantes. Je ne demandai vaguement où jeté… Mais sûrement encore en territoire ennemi …
La température avait bien baissé il faisait même peut être un peu froid pour des gens peu habitué aux changements de temps. D’ailleurs aucune lumière ne filtrait, ce qu’il força mes yeux a « changé de couleur » pour que je puisse y voir comme en plein, jour. Même yeux n’était plus simplement blanc...il était comme phosphorescente… Comme les yeux d’un chat dans la nuit… le sol changea sous mes pieds aussi le sentait… ça procure une sensation assez bizarre… je lui redemanderai pas se tour de passe-passe. Ce que je n’aimai pas non plus, c’était de passer ses odeurs alléchantes de son jardin, aux senteurs de cet foret...Qui n’avait rien du foret. Elle avait une odeur d’arbre mort, de cadavres en décomposition, de terre séché et pourrie, d’insecte et autre senteur nauséabonde que mes narines confrontant. Malheureusement pour moi j’étais sensible aux odeurs et surtout ici, ma venu me donna un mal de tête atroce… et en plus il recommença a parler avec sa voix si mélodieuse… ironie bien sur.

Ma proie, était donc ici, est ce que je fais enfin aller pouvoir me dégourdir les pattes ? Après sept moi enchainer ou dans une cage je vais enfin pouvoir courir et sauter ? J’écoutai ses explications d’une oreille regardant de l’autre la grotte qui s’ouvrait à moi. Dix têtes et qui crache de l’acide…

« Soit, j’y vais… »

Je regardai un moment ma main sans griffes… ça va être un petit peu plus compliqué…
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeMer 26 Aoû - 23:31

[N'ayant rien trouvé de mieux à écrire, je poste cela...]

Encore une des illusions du Chapelier...
Duper son esclave était devenu assez aisé car il y avait toujours ce lien entre les deux esprits qui n'obligeait pas au Chapelier à s'infiltrer dans la tête du polymorphe chaque fois qu'il désirait tromper ses sens. En effet, il y restait en permanence. Cependant, un tel lien n'était pas nécessaire pour ses tours de passe-passe, depuis le temps qu'il oeuvrait de la sorte, il arrivait à se glisser derrière les pensées d'autrui avec une agilité déconcertante.
De ce fait, même s'il était redoutable au combat au sabre, le Chapelier préférait utiliser ses dons lors de ses combats ; des tours plus ou moins travaillés avaient toujours leur effet déroutant.
De plus, il aimait plonger ses adversaires dans un autre monde, un monde en noir et blanc dans lequel tout pouvait arriver. Le polymorphe s'était déjà retrouvé dans cette situation, il avait été enfermé dans un château de cartes... et maintenant, il devait venir à bout d'une plante peu accueillante.
Cette plante était l'une des créations de Babiel que l'on appelait souvent l'ombre végétale du fait de son don pour les plantes. Chacune de ces créations possédait une ou plusieurs particularité intéressante. En effet, le bulbe de la plante aux six têtes contenait un liquide aux fortes propriétés antalgiques, très appréciées des guérisseurs et autres, qui se vendait assez cher car pas très facile à obtenir.

Pendant que le polymorphe, plus précisément l'esprit du polymorphe, était contraint à récupérer le petit bulbe rougeâtre de la plante aux tons de gris qui empestait, le Chapelier prit le thé. Il s'assit confortablement dans un fauteuil de son salon de jardin en fer noir, Serpolet vint lui apporter sur un plateau d'argent le nécessaire dans un service à thé ravissant. L'illusionniste buvait le thé lorsqu'il était encore fumant, il l'aimait fort et bien sur sans sucre.
Non loin de lui, gisait son esclave attendant patiemment que l'illusion s'estompe le corps et l'esprit désunis...

* Ne nous déçoit pas polymorphe, ta douleur serait à la hauteur de notre déception. *
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeMer 2 Sep - 15:39

Je avancerai devant la dite grotte, de pierres grises, se regarda tout autour de moi, c’est bizarre… Il n’y avait aucune couleur, tout n’était que blanc, noir, ou gris. Je restai un moment perplexe. Je commençai à comprendre mais aussi connaître cette ombre ce disais mon maitre. Et cela ne m’étonnerai pas qu’il est quelque chose derrière tout cela, c’était même sur… Je savais qu’il voulait me tester. Me tester pour quoi ensuite, cela par contre je ne savais pas. Surtout qu’il ne m’avait pas précisément répondu à ma question… A moins que ce soit cela qu’il veut ? Que je lui fasse sa chasse aux plantes ?

Je soupirai, réduis à chasseur de pâquerette pour un ombre a moitié fou ? Je suis tombé bien bas Chernobog, au plus bas. Mais il faillait comme même que je le fasse, pour ma survis au moins.
Je pénétrai alors cette roche, ou une odeur nauséabonde me pris ne nez, entre senteur de terre pourris, de cadavres en décomposition, de moisissure persistante et de chair calciner... un délice pour mes narines délicate… Si je n’avais pas rien dans l’estomac, j’aurai surement tout rendu de mon repas…Tout compte fait, j’ai bien fait de ne pas manger ses baies au Chapi. Enfin bon, mon corps avait l’air de bien tenir ou du moins, pour l’instant, mon genoux de tirait un peu mais ce n’était pas de la douleur à l’état pur et mon dos était toujours aussi fragilisé à cause du satané pouvoir de cette ombre… mais la n’est pas la question, la question est Ou je suis ?

La grotte était vraiment bizarre, toujours se même gris, plus je rentrai plus l’odeur était forte, il faisait nuit noir la dedans, on y voyait surement que les yeux qui brillait de l’extérieur, et peut être mes cheveux… C’est ça avoir des cheveux d’une blanche éclatante, on te voit partout… et même la lui… et le pire c’est les lumières réfléchissantes, on me voir que les cheveux les yeux et les griffes qui sont blanches aussi… en parlant de griffes…Pourquoi est ce que je l’es sens, cella la… instinctivement, le regarda mes mains… En effet elles étaient tous la, il en manquait aucune… Comment cela ce faisait, l’ombre me l’ai avait bien arrachées, alors pourquoi est ce qu’elles sont la ? Je les rentrai, les ressortis, et les allongea… en plus elle marche bien. Mais c’est quoi son pouvoir à la fin… Il me fait tourner en rond… je n’arrive pas a savoir ce qu’il veut vraiment et ce qu’il a comme capacité…

Et en même temps que je réfléchissais sur l’ombre rouge, je m’avançai dans les profondeurs de la caverne, plus je pénétrai plus l’endroit était bizarre… Il y avait à l’intérieur de l’antre, comme des cratères. Est ce que c’était l’acide dont il parlait ?... Je n’ai jamais vraiment été en contact avec de l’acide sulfurique, mais j’ai est déjà bien entendu parler de ses méfaits…

L’odeur répugnante qui hantait les lieux se faisait de plus en plus forte, heureusement que j’ai eut le temps de m’habituer. Je continuai donc à m’engouffrer dans ces bas rectos quand je vis la bête…enfin la plante. Elle était bien plus grande que moi et avait en effet six tête voir même sept. Grisâtre, de toute façon, ici tôt est gris… Sauf la touche de couleur, le seul que j’ai vu depuis que je suis rentré ici, le bulbe rouge. La plante portait de grosses épines d’un noir profond et luisant. Ce végétal n’avait pas franchement l’air d’être commode. Bon il faut dire que le faite d’être entourer de squelettes en tout genre était aussi pour quelques choses…Mais comment un truc pareil peut exister… c’est impensable quoique, peut que je suis entre les mains de cette ombre au chapeau tout peut m’arriver je pense…

Bref je m’approchai de ce végétal, quelques une de ses têtes bougèrent vers moi aussi invraisemblable que ça puisse paraitre… J’essayai de comprendre comment elle pouvait faire pour me repérer au dernière nouvelle une plante n’a pas d’œil… Bon déjà évaluer c’te truc.. Je pris un os qui avait par terre et le lança à l’autre bout de la salle et elle réagissait aussitôt, crachant de l’acide vers cette os…Ou plutôt ce qu’il en restait maintenant… Cool, ell est rapide mais pas tant que cela, surtout qu’elle a l’air bien enraciner au milieu de cette grotte, l’empêchant de bouger a partir d’une certaine limite, réduisant cette action. C’est bon pour moi, depuis elle est grosse donc d’une certaine façon lente. E n’ai pas besoin de la force pour ce genre de proie, juste de la rapidité et quelque chose d’aiguisé… je souriais content de pouvoir me défouler un peu. Et toutes griffes ouvertes j’attaquai ma proie.

Je vous épargne la bataille, à moins que vous vouliez des jets d’acide un pu partout, des griffes sortis qui n’a rien à voir avec cette du gentil minou blanc que je montre au Chapelier, des têtes qui tombent, un rapide jeu de jambe bien qu’un peu douloureux et mes cheveux qui crame un peu…

Bref une fois le bulbe extrait en douceur pour ni le briser il le trouer je sorti de cette grotte laissant derrière moi un capharnaüm sans non pour apporter la convoitise de ce cher ombre… âpres encore savoir ce qu’est convoité…


(Voila, excuse moi pour le retard mais j’ai eut une petite complication, dis moi si tu veux que j’édite pour décrire le combat, je le ferai^^)
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeLun 7 Sep - 23:53

Le polymorphe daigna enfin s'approcher du monstre végétal. Le Chapelier posa sa tasse et se concentra le plus possible, bien que l'odeur du thé ne l'aidait pas beaucoup... Néanmoins, il sut faire abstraction du monde extérieur et se conféra au sien, enfin à sa grotte plus exactement. Le Chapelier fit répondre la plante à l'approche du polymorphe avec réalisme. En effet, cette plante existait vraiment dans la forêt, dans un recoin masqué et tenu secret, là où peu d'ombre osait s'aventurer. Ce n'était donc pas seulement une simple émanation de son esprit, il avait même déjà effectué cette chasse pour récupérer le précieux bulbe. Armé de son sabre et grâce à sa grande agilité, le Chapelier arrivait à l'extirper sans trop de difficulté. Le problème est qu'il empestait en revenant. L'odeur de pourriture et autres brises délicates restent, en effet, collées à la peau un bon moment après la chasse. L'acquisition de son polymorphe était l'occasion de se débarrasser de ce genre de travail répugnant et d'ailleurs le polymorphe n'était pas au bout de ses surprises...
Il ne fallait pas s'y méprendre, derrière ces toilettes toujours impeccables ne se cachait pas une chochotte tremblant de peur à l'idée de se casser un ongle. Encore une fois, les sens trompent énormément...

Un combat effréné s'en suivit entre l'animal et le végétal. Le polymorphe réussit à récupérer le bulbe au prix de quelques mèches de cheveux. L'épreuve s'était soldée par un succès. L'ombre porta sa tasse à sa bouche, ses lèvres esquissèrent ensuite un sourire de satisfaction.
Soudainement, la vue du Chapelier se troubla. Il posa maladroitement sa tasse dans la soucoupe et porta ses mains à ses tempes. Une illusion comme celle qu'il venait de créer n'était à sa portée que depuis peu de temps, une illusion dans laquelle tout semblait d'une réalité incontestable, du simple petit caillou jusqu'à la plante en elle même, en passant par les brulures de l'acide sur la peau, le sentiment de douleur...quasiment aucune désillusion possible. Mais tout cela avait un prix à payer et le Chapelier le connaissait que trop bien même s'il essayait toujours de repousser ses propres limites, s'efforçant de créer des mondes éphémères toujours un peu plus parfaits.

L'illusionniste ne bougea pas d'un centimètre, sa respiration se faisait lente et ses yeux étaient fermés. Restant immobile sur sa chaise, il s'efforçait de faire revenir son esclave...
Le bulbe que tenait le polymorphe se mit à briller d'un éclat écarlate, la lumière s'intensifiait peu à peu jusqu'à devenir éblouissante. La même lumière, contraignant à clore les paupières, qui précéda l'arrivée du polymorphe dans l'étrange forêt sinistre. Cependant, cette fois ci, le retour à la réalité fut légèrement plus brutal. Le polymorphe eu probablement l'impression d'être en chute libre pendant une bonne dizaine de secondes avant de regagner l'enveloppe charnelle qui gisait entre les massifs de fleurs. La brutalité de ce retour à la réalité pouvait également se traduire par une migraine.
Serpolet, qui s'occupait à tailler quelques arbustes, ne se trouvait pas loin de lui. L'esclave humain était assez grand : 1m80, brun, 25 ans, ses yeux avaient une couleur bleue-grise et lui conférait un regard très séduisant. Comme toujours lorsqu'il jardinait, Serpolet portait un tablier grisâtre et une paire de gant. Alors que le corps du polymorphe semblait bouger, Serpolet s'approcha de lui :

« Si tu es revenu, c'est que tu as réussi. Je suis Serpolet. »


Le Chapelier, quant-à-lui, n'avait toujours pas bouger un cil...
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeSam 12 Sep - 20:13

Je marchais toujours vers la sortis, boitant un peu, mon genoux toujours en si mauvais état, et toujours les quelque courbature lier au pouvoir de cet ombre aux cheveux rouge. Aussi rouge que je bulbe que je tenais en main. Bref je me dirigeai toujours vers la lumière de la sorti dans le sol se mi a trembler et ‘l’intérieur de la grotte a se troubler, j’ai d’abords pensé que c’était mes yeux qui me jouait un tour mais non. Les tremblements du sol correspondaient aux vagues d’imprécision de décor. Enfin je me demandais comme même ce que c’était tout cela. Le chapelier était surement pour quelque chose. C’était si répétitif que je me demandais bien s’il le faisait exprès ou quoi ? Qu’est ce qu’il cherchait encore à faire, me faire peur ?

*A moins que c’est tout autre chose…*

Enfin… j’y pas le temps de me poser d’autre question car le bulbe que je tenais encore en main, se mit à briller comme précédemment avec la petite loupiote qui fut sorti de chapeau du Chapelier. Me faisant faire la même chose : me protéger les yeux de la lumière, ainsi que rapetisser la pupille de chat au plus petit. Tiens, bizarrement, bien que la lumière était puissante, le bulbe me brula pas la main comme ou aurai plus pensé… Cette fois par contre le voyage fut bien plus rude, après avoir été plongé dans une masse noir intense, j’eus l’impression de faire une chute libre de plusieurs mètre sans jamais voir ni même sentir le sol. La seule chose que je remarquai quand je fus « arrivé » à destination, c’était la lumière du soleil à travers mes paupières toujours closes.

Je me levai donc d’un cou, sans prévenir, mais je regrettai bien vite car une migraine de la force d’une frappe de batte de baseball me pris la tête. Je portis donc ma main à ma tête pour essayer d’apaiser mon mal en me massant les tempes, le bulbe avec disparu.
Une voix me vint aux oreilles, celle d’un homme calme et légèrement grave bien différente de celle de l’ombre. Ce dirigea donc mon regard vers cette voix et croisa un regard orage. Tiens ? Un humain… je n’ai jamais eut d’humain, ni même ma famille. Nous vivions trop hauts dans la montagne d’Ozhiak pour qu’un humain puisse nous suivre et nous servir. Je resta un moment muet, pourquoi le Chapi est venu me chercher s’il a déjà un humain a son service ? Enfin bref…

Quand je tournai mon regard vers lui, l’humain (comme tout le monde) lui surpris en voyant mes yeux, leurs couleurs étant inversé, je portai une pupille blanche comme la neige et le blanc de l’œil noir. Chose plutôt étrange qui m’embêtait bien par moment. Enfin, je me levai difficilement, l’humain qui c’était accroupi à coté de moi fit de même. Mince il est encore plus grand que moi…Pourquoi les gens sont tous plus grand que moi….

Bref je quittai l’esclave, cherchant quelque chose, ou plutôt quelqu’un. L’ombre. Ou est ce qu’il était, il faudrait que je le trouver maintenant, je voulais savoir ce que c’était le bug de tout à l’heure. Cependant l’humain, connaissant surement l’état de son maitre, m’arrêta, non par la force bien sur, L’humain savait très bien qu’il ne pouvait rien contre un polymorphe de mon âge. Alors il m’attrapa juste par le bras, faisant attention a ne pas me salir avec ses gants plein de terre. D’ailleurs sur le coup, cela me surpris, c’était devenu extrêmement rare, quelqu’un qui pense et surtout fait attention à moi. Mais je me repris vite après tout s’appartenant, malheureusement pour moi à l’ombre, et un humain de doit ne pas salir les affaires de son maitre…

« - Tu dois avoir faim après tout cela, reste ici, je vais te chercher quelques choses à manger. »

Il me suis des mots « faim », « quelques choses » et « manger » pour le stopper, me rappelant a quel point j’avais faim. Je me stoppai donc et attendis de voir ce qu’il allait faire : après un dernier sourire rassurant il hocha un peu la tête et s’éclipsa vers la grande maison derrière les arbres.

« - Serpolet c’est bien ça ? »

Qu’est que minutes après il revenait mais pas comme ce maitre de maison avec un panier de fruit dans la main, non, il avait ramené une boite de thon, je me dirigeai vers lui tout content de enfin pouvoir manger quelque chose depuis bien longtemps.
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeSam 19 Sep - 15:33

L'ombre ouvrit les yeux, ses deux iris de la couleur de l'or se figèrent sur la tasse qui était posée négligemment devant lui. Le peu de thé qu'il restait était bien évidemment froid et le Chapelier ne pouvait supporter de poser ses lèvres sur une tasse dont le thé était froid. Il prit, donc, soin de la disposée convenablement dans sa soucoupe avant de se lever. Serpolet se chargera de débarrasser tout cela. D'ailleurs que faisait il ?

Serpolet se dirigeait vers le polymorphe, ce dernier avait d'ailleurs l'air ravi de ce que l'humain lui ramenait. Une boite de thon semblait assez correspondre, du moins, il l'espérait car lors de leur première rencontre le polymorphe avait l'apparence d'un petit chat blanc. Et puis, il fallait le tenir éloigné du maitre quelques instants, le temps pour ce dernier de se remettre. Cela n'allait pas durer bien longtemps, Serpolet le savait parfaitement.
L'humain au regard ténébreux arrivait à hauteur du polymorphe dont le visage dévoilait un large sourire. Il lui tendit la boite à l'odeur alléchante qui semblait lui faire frétiller les papilles.
Cette petite boite n'allait surement pas suffire à le nourrir mais elle semblait lui avoir fait retrouver le sourire. C'était déjà un bon début.

Les deux esclaves se trouvaient près de jeunes plants de Dahlinia qui diffusaient un parfum sucré alléchant qui semblait faire le bonheur de quelques papillons. D'ailleurs l'un d'eux se dirigea en direction du polymorphe et vint de poser délicatement sur sa crinière blanche. Le papillon possédait deux grandes ailes rouges aux nervures noires et ressortait, donc, avec force sur la couleur de la neige. Serpolet ne put s'empêcher de dévoiler un large sourire :

« Et bien, ce papillon semble ne pas avoir tardé à t'accepter. »

Cela pouvait paraître idiot mais ce point était très positif pour l'animal, en effet Serpolet le savait très bien : son maitre adorait les papillons.
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeLun 19 Oct - 16:08

Bon et maintenant, je fais quoi ?

Ce n’est pas tout mais je suis revenu de cet endroit de la même façon que dans le suis parti, c'est-à-dire par la lumière … Raaaah c’est encore cet satané ombre qui m’a joué un mauvais tour ! Je sens que l’on ne va pas s’entendre, oui je sais on ne sentant déjà pas étant donné que je suis un polymorphe et lui un ombre mais encore plus. Bref je le maudissais encore un peu en grommelant des pensées noires. Mais dans quel plan foireux je me suis encore fourré ? Là je doute pouvoir m’en sortir aussi facilement que les autres fois…

Bref, Serpolet l’humain Du Chapelier, revenu vers moi avec une boite de thonà la main qui capta toute de suite mon attention. A manger ? De thon en plus…je suis aux anges. Je pris la boite quand l’esclave me la tend. Sorti une griffe et l’ouvrit dans un bruit strident. Des ma première ouverture je senti l’odeur du poison à mes narine qui me vit grogner mon estomac comme pas permis. Quelques secondes après il ne resterai plus rien dans la boite, sous le regard amusé du jeune homme en face de moi.

Cela fait un bien fou de manger… Et de bonne chose en plus, l’humain ne s’était pas trompé pour savoir ce que j’aimais…En même temps on me dit souvent que j’ai beaucoup de caractéristique d’un chat en plus de ma transformation et qui s’apparente au félin…. C’est DONC apparemment facile de me faire plaisir avec une boite de thon, ou une tranche de saumon… Quand je vis un magnifique papillon se diriger vers moi, en volant doucement puis se déposer sur mes cheveux blancs.



Cela m’arrive souvent que les papillons viennent voler autour de moi, attiré par la blancheur de mes cheveux semblable à quelques fleurs de ce jardin. Il faut dire que grâce à la plante qui a servis à me laver, mes cheveux sont encore plus resplendissant et aimante encore plus ces beaux insectes. Je regarda autour de moi un instant, il y en avait partout… Des papillons de toutes les grandeurs de toutes les couleurs, partout. Ce jardin était une vraie riche de papillon et je vais devoir cohabiter avec les habitants de ce jardin pendant une durée encore indéterminé. Heureusement que je m’entendais avec tout être vivant – sauf ombre rouge-, inutile donc de le chasser. Je le laissai là, sur ma crinière neige, un peu plus haut au dessus de mon oreille, ce reposer les ailes tranquillement pendant un bon petit bout d’heure. J’étais vraiment au bonheur des papillons… Enfin je ne vais pas m’en plaindre… cela avait l’air de plaire à ce charmant humain qui restait à mes coté depuis déjà quelques minutes. Cependant je ne compris pas vraiment là où il voulait en venir. Qu’est ce qu’il entendait par là dans ce qu’il? Bref je restai perplexe ne cherchant pas vraiment à comprendre toujours avec ma décoration capillaire sur le crâne. Comme même, il avait l’air d’être bien ainsi. Je le pris donc comme un compliment même si je ne savais pas vraiment si je devais rire ou pleurer qu’être pris pour une fleur. Ou avoir la même importance que cet « chose » que cet humain et cet ombre prennent tant de soin à faire pousser et s’épanouir pour les résidents volant de domaine…

(Excuse moi encore pour ce retard et pour ce piètre rp peut inspiré, j’espère quand même que tu arrivera à trouver des ouvertures^^’)
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeLun 26 Oct - 0:35

Il ne faisait aucun doute que Serpolet soit allé tenir compagnie à l'animal boiteux qui revenait tout juste de la quête que son maître lui avait donnée. Sachant que son silence n'avait pas duré bien longtemps, l'ombre envisagea de refaire une apparition, une apparition digne de sa personne, une apparition théâtrale. Lorsqu'il effectuait ses tours sur scène, il avait toujours l'habitude d'apparaître d'une façon originale et spectaculaire, d'ailleurs à chacune de ses représentations, son public en prenait plein la vue. Etrange tout ce qui peut sortir d'un simple chapeau rayé noir et blanc.
C'est alors que quelque chose vint tirer le Chapelier de ses instants de gloire, aujourd'hui il avait fait une erreur. Une erreur pas trop lourde de conséquences, du moins il espérait être resté assez mystérieux aux yeux du polymorphe pour que son instant de faiblesse ne le trahisse pas. A vouloir en faire trop, son esprit avait saturé...dommage. Finalement en y repensant, il lui semblait aisé de se sortir de cette situation car pour un polymorphe, pensait-il, le fait de concevoir que l'on puisse tromper les sens d'autrui lui paraissait difficile. Un léger sourire vint se dessiner au creux de ses commissure lorsqu'il songea que son minou devait être complétement désorienté face à tous ces changements d'environnement. Il fallait dire que le contraste entre le jardin du Chapelier et la forêt noire pouvait s'avérer assez déroutant. Bref, passons, il n'aura qu'à s'y habituer.

Le Chapelier s'approcha silencieusement, telle une ombre, en dissimulant sa présence dans le carnaval d'odeurs et de couleurs qu'offrait son jardin. Serpolet et le polymorphe se tenaient face à face. L'humain souriait et semblait porter un grand intérêt envers la nouvelle acquisition de son maitre. L'ombre toujours non percevable se rapprocha et vit que le polymorphe tenait quelque chose entre ses pattes, une boite ronde, de petite taille à présent vide. Serpolet avait vraisemblablement donné à manger au polymorphe, peut être pour essayer de se rapprocher de lui. Il faut dire que les plantes et les papillons ne sont pas très bavards. En parlant de papillons, l'un d'entre eux ornait la crinière resplendissante du polymorphe. L'insecte aux tons flamboyants semblait perdu au sein d'un épais tapis de neige. Une idée germa dans la tête de l'ombre, il était temps de se montrer.

Une nuée de papillons se forma progressivement au dessus du massif de Dahlinias et se déplaça en direction des deux esclaves. Le spectacle était haut en couleurs, s'était le moins que l'on pouvait dire. Des papillons de diverses espèces et multicolores virevoltaient avec grâce offrant à leurs spectateurs l'une de leurs plus belles parades. Quelques minutes plus tard, le papillon qui était toujours posé sur le crane du polymorphe alla retrouver les autres. Le groupe de papillon commença à s'immobiliser et pris une forme humanoïde. Ce fut dans un festival de couleur que jaillit le Chapelier dont les rayures noires et blanches étaient parfaitement relevées par les mèches rouges qui sortaient de son haut de forme. Aussi surprenant que cela pouvait paraître, tous les papillons avaient disparus, seul l'illusionniste se trouvait à côté de ses deux esclaves.

« Depuis la nuit des temps, les papillons sont considérés comme une noble réincarnation des ames, leur mimétisme séduit les êtres qui les regardent et leurs ailes poudrées de poison entrainent jusqu'à la mort ceux qui tentent de les capturer. »

D'un mouvement vif, le Chapelier ouvrit son long manteau noir duquel jaillit une nuée de papillons semblables aux précédents. Les insectes s'éparpillèrent dans tout le jardin et l'atmosphère s'apaisa lentement. L'ombre s'approcha de ses esclaves d'un pas lent mais assuré, il marchait avec élégance. Serpolet semblait époustouflé par ce qu'il venait se passer.
Après avoir passé sa main gantée dans les cheveux de Serpolet, le Chapelier se tourna face à son polymorphe :

« Notre petite chérie t'a-t-elle plu minou ? Il faut dire que nous ne la nourrissons pas souvent. Ne s'est elle pas montrée trop agressive ? Elle n'est jamais très aimable avec les inconnus... »

Le Chapelier regardait son l'animal avec un large sourire et des yeux pétillants. Ses yeux de la couleur de l'or se posèrent sur la boite de thon vide.

« Mon petit, tu as pris des initiatives à ce nous voyons. Où avons nous la tête ? Du thon bien sur ! Pour un petit chaton, rien ne semble mieux convenir. Quel dommage que nous n'y ayons pas pensé plutôt. »

Le Chapelier s'esclaffa. Inutile de préciser que son rire paraissait quand même assez forcer.

« Bref, suit nous chaton que nous te fassions découvrir cet Eden. »
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeLun 26 Oct - 19:38

Hum…Je regardai mieux, l’humain à coté de moi. Serpolet, c’est bien ça… Un grand gars, plus grand que moi mais plus petit que l’ombre et mon frère… Pauvre grand frère que je suis mon petit frère est plus grand et plus fort que moi. vive la génétique… Je me demande bien ce qu‘il devient. Et j’espère qu’il ne sait pas que je suis ici, en territoire ombre. Cela vaudrait mieux pour lui qu’il m’oublie. Enfaite avec toute la haine qu’il éprouve pour moi… ça serai mieux qu’il sache que je sois mort. Si mon décès peut au moins l’apaisé et qu’il puisse vivre une vie normal avec les autres polymorphes j’en serai heureux, même si la vérité est loin de là … je soupirai de lassitude en me rappelant de tout cela. Ce qui intrigua le jeune humain à coté.

*Belbog j’espère que tu va bien… *

Je secouai légèrement la tête, voulant chasser des inquiétudes vaines qui commença à pousser dans la tête. L’idiot de frère que je suis ne doit plus pensée à ça surtout dans un moment pareil où je joue au chat et a la souris avec les ombres, tout les ombres même si c’est plus un en particulier…Je me demande bien ce que ça peut faire si je sors comme ça tranquillement dans la rue…
Heureusement que je cours vite…

Bref la question, n’est pas vraiment là. Je dois déjà savoir ou est le Chapelier… et faire attention à l’humain… ici, ce n’est pas l’ombre mais bien l’humain le plus dangereux pour moi. Je me connais j’ai tendance à le lier facilement avec les gens et l’humain sera surement le premier… J’espère aussi qu’il ne s’attachera pas trop à moi non plus. Je ne compte pas rester ici trop longtemps. Dans deux mois, si je suis complètement rétabli et qu’il m’arrive rien de regrettable, je ne serai plus la.
Je ne compte pas servir cet ombre qui me prend pour un jouet toute ma misérable vie !
Surtout que ce genre de personne sera du genre a cassé leur jouet à force de s’amuser et tester tout plein de méthode avec… brrr ça me fait froid dans le dos.

Tiens en parlant du loup … On en voit la queue… Les papillons aussi beau soit t’il commencèrent à s’agiter bizarrement autour de nous, comme si quelque chose les guidait ou quelqu’un… Et la seule personne que j’ai après a connaître de force à pouvoir faire un tel tour n’est d’autre que ce cher ombre rouge. D’ailleurs les papillons prirent une forme trop connu et ce transformèrent en ce dernier.

Steuh ! il a assez de force pour cela alors pourquoi il n’a fait atterrir de cette manière, mon mal de tête n’est toujours pas partis… L’humain a coté de moi avait l’air d’être époustouflé par ce qu’il vient de voir. Moi aussi, j’aurai plus l’être, mai =s dans un tout autre contexte. La je sentais que mes ennuis allait recommencer et ils n’allaient pas être tendre avec moi. Pessimiste moi ? Oui surtout avec ce genre de type…

J’avalai difficilement la salive qu’est ce qu’il va encore me faire ? Il s’adressa a moi avec un « minou » … Il a du remarquer que j’étais très félin dans mon comportement, enfin… Je suis félin tout tour je sais, on me la mainte fois dit…

« Oui… je n’ai jamais vu une plante avec un tempérament aussi …acide »

Sa façon de me regarder par la suite ne me plaisait pas vraiment, pourquoi ses yeux pétillaient et c’est quoi ce sourire… Qu’est ce qu’il a derrière la tête encore… mais ses phrase d’après me rassura…Enfin si l’on peut dire cela comme cela « petit chaton ». Il me prend pour un jeune chaton, heureusement pour moi, mon plan de fuite débutait déjà, et avec ces quelques mots de sa part je sus que je commençais sur un bon pied. Qu’ils me prennent pour un petit chaton blanc, il ne se méfia pas autant de moi que s’il sait ma vraie forme. Un agile et rapide tigre blanc…

Et sans rien dire, je ne suivrai avec distance d’un bon aitre derrière lui. Qu’il me fasse visiter s’il veut.
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeJeu 5 Nov - 23:15

[Bon, je n'avance pas beaucoup mais j'espère que tu aimeras quand même^^]

« Oui… je n’ai jamais vu une plante avec un tempérament aussi… acide »

La réplique du polymorphe fit sourire l'ombre. Un tempérament acide, c'était le moins que l'on pouvait dire en effet.

« Nous les préférons toujours très acidulées et hautes en couleurs même si l'alliance des deux n'est guère fréquent... Soit, continuons. »

Le Chapelier commença à se diriger vers la table où il était resté assis quelques instants plus tôt. Le salon de jardin de fer noir était fièrement dressé sur un large espace de pierres blanches accessible depuis le jardin par un petit escalier de pierres, blanches également. Il y avait quelques bacs de marbre blanc, garnis de nervures noires rappelant étrangement le propriétaire des lieux, dans lesquels fleurissaient une multitude de plantes. Certains se demandaient même comment les plantes n'étouffaient pas tellement elles étaient serrées mais le résultat était tout de même magnifique. Le blanc du lys associé au rouge sang de la rose ravissait les visages de la plus part des visiteurs. Il y avait également, comme dans tout le jardin, des plantes aux formes originales que l'on ne voyait nulle part.
Serpolet était sur la terrasse, un large plateau d'argent dans les mains et s'occupait d'évacuer la tasse de thé de son maitre. L'esclave gratifia un petit sourire à l'attention du polymorphe...qu'est ce que cela pouvait être attendrissant...

L'esclave ouvrit la bouche :

« Monsieur, votre voisine vous invite à prendre le thé demain pour vous conter les dernières oeuvres de l'inquisitrice. Elle m'a demandé de lui apporter votre réponse ce soir... »

Le Chapelier laissa s'échapper un léger soupir.

L'inquisitrice était, en effet, un sujet assez récurent chez les ombres car elle semblait pouvoir décider de la liberté ou de l'emprisonnement des enfants d'Alarin. En effet, beaucoup d'ombres voyaient en la terreur aux cheveux bleus un messager du Dieu des ombres qui appliquait sa volonté. Cela n'était pas le cas de l'illusionniste de Sanctis, non surement pas. Bien sur, il fallait punir les hérétiques mais l'inquisitrice suprême semblait prendre un plaisir digne d'une reine de coeur hystérique :

« Qu'on lui coupe la tête ! »
« Qu'on lui coupe la tête ! »
« Qu'on lui coupe la tête ! »
« Qu'on lui coupe la tête ! »
« Qu'on lui coupe la tête ! »
« Qu'on lui coupe la tête ! »
« Qu'on lui coupe la tête ! »


La réponse du Chapelier était déjà toute faite et prête à jaillir au cas où il aurait à faire à l'Inquisitrice. En effet, malgré tout ce que l'on pouvait en dire, aux yeux du Chapelier cette femme ne restait qu'une ombre, ni plus ni moins. Que l'on emprisonne les autres ne lui posait pas de problème, tant que l'on ne s'occupait pas de sa personne, tout irait pour le mieux.

« Tout cela passe bien au delà de notre chapeau. Nous commençons à nous lasser des petites histoires de cette langue de vipère. D'ailleurs, le sujet de cette conversation hypothétique tournera surement très vite sur la présence d'un polymorphe dans notre jardin. Tu n'auras qu'à lui cracher que nous avons d'autres chats à fouetter ! »

Le Chapelier s'esclaffa et se tourna en direction du polymorphe qui semblait vouloir garder ses distances. Le rire que l'on pouvait entendre n'était pas son rire malsain qui donnait froid dans le dos, ce n'était pas ce rire qui annonçait l'arrivée de ses pulsions sadiques, non loin de là. Il voulait juste souligner le comique de sa dernière phrase.

« Pauvre minou... Rassure toi, nous ne pensions pas à toi cependant cela pourrait s'avérer diverti... »

Ses mots se stoppèrent net. Plus un battement de cil, plus une seule expression, un visage de marbre, blanc. Tout semblait s'être arrêté, le silence était devenu maître des lieux. L'ombre au cheveux flamboyants se dirigea doucement vers le polymorphe. Ses yeux, de la couleur de l'or, s'étaient posés sur ceux du polymorphe et semblaient ne plus vouloir les quitter. Il n'y avait plus qu'une dizaine de centimètres qui séparaient l'ombre de son esclave. L'ombre resta plongé dans les yeux de son esclave une bonne dizaine de secondes. Il venait de se rendre compte qu'ils étaient inversés. Enfin, les lèvres savoureuses de l'ombre se mirent à bouger :

« Des yeux négatifs... Quelle rareté. Nous pensions que tu allais nous réserver bien des surprises Minou mais pas de bonnes. En voyant tes yeux, personne n'oserait douter que tu nous appartiens... Tu es, comment dire, tout à fait à nos couleurs... »

Les lèvres du Chapelier esquissèrent un sourire, alors que ses yeux se délectaient de la stupéfaction du chat.
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeLun 9 Nov - 17:52

Je resta muet pendant quelques instants, non je n’ai pas donné ma langue au chat, moi qui ne suis pas d’un naturel silencieux, mais… l’atmosphère le me devait. Au moins ma sous-entendu a fit sourire cet ombre dont je ne connaissais pas le nom… et que en y pensant je n’ai pas envie de savoir.

*table … ? à non, je pensais*

Pourquoi «table » me diriez vous, tout simplement je pensais que le chapelier allait finir sa phrase ainsi, qui selon moi sera tout aussi juste, une créature comme Madame plante-carnivorve-qui-bouffe-tout-ce-qui-passe-et-les-dissous-avec-mon-acide-qu’il-n’obtenpert-pas est aussi peu fréquente que peu fréquentable… Enfin cela n’est que mon point de vue de polymorphe qui c’est fait entraîné malgré lui dans une demeure en noir et blanc en terrain ennemi et qui a un ombre, maître en illusion ou quelque chose dans le genre qui te bizz-bizz le cerveau ne plus savoir que l’est le vrai du faux… sinon tout va bien je pète la forme !
Enfin non pas tellement j’ai mal au genoux donc je boite, j’ai mal au dos à cause du pouvoir de cet ombre au chapeau, j’ai toujours faim même si elle c’est un peu calmé et comme je n’ai pas une un vrai repas depuis un bon bout de temps je n’ai que la peau sur les os, encore plus fin que d’habitude. Ma pauvre peau est marquée à plusieurs différents endroits par des coups et autres égratignures ou blessures que je me suis pris à la prison quand j’étais encore attaché…

Mais le mots « polymorphes » et « jardin » me sorti de mes pensés, c’étais encore de moi qu’on allait parlé et pourtant je n’ai fait encore rien fait… Soupirant je regardais d’une manière plutôt lasse le chapelier, qu’est ce que je vais devenir, si tout cela continue comme cela… La phrase suivante même si elle n’était faite là que pour rigoler, ne m’enchantèrent pas non plus… d’autre chat à fouetter… d’après ce qu’il disais il n’avait pas pensé à moi… Mais dit t’il réellement la vérit… Tiens il bugué ? Comme si quelque chose l’avait figer en statue, d’ailleurs il me regardait… je ne suis pas Méduse il me semble alors pourquoi ?

Tiens d’ailleurs c’était quoi le mot qu’il allait dire avant qu’il ne s’arrête, divertissant, non ? Alors fouetter un pauvre chat tel que moi est divertissant, les ombres sont toujours aussi surprenants dans les sadismes… J’en frémissais rien qu’à imaginer les morsures du fouet sur ma peau…

Hey, il fait quoi la ? Pourquoi est ce qu’il s’approche ? Recule ! Je recula donc sur quelques pas, ne voulant pas qu’il m’approche encore. Mais je me retrouva vite bloqué par un petit mur blanc … j’eu juste le temps de regarder derrière moi ce que avait rencontrer mon dos que le chapelier s’était drôlement bien approché de moi, demeurant maintenant à quelque dizaine de centimètre. Mal à l’aise mais pas particulièrement impressionné, je restai la sans bouger non plus, mes yeux blancs neige dans les siens d’or. Je ne sais plus vraiment combien de temps on est resté comme cela, l’un regardant la pupille de l’autre, l’admirant, la détaillant. Quand il brisa le silencieux qui eut donc de me faire réagir.

Alors avoir des yeux négatif pour reprendre ses mots, est une bonne surprise ? Soit, peu de gens son rester insensible a mes yeux, que ce soit en bien ou en mal mais je n’appréciait guère ce qu’il dit après. Cela me fit froncer les sourcils, je sais très bien que ici, je lui appartiens et c’est peu être en disant cela que j’aurai la meilleure sécurité malgré moi. Mais que veut t’il dire par « toute a nos couleurs ? » Oui c’est vrai que ici, il y a une prédominance aiguë pour tout ce qui est blanc et noir et ne suis fait en parti que de blanc et noir, ce qui fait mon charme. Mes cheveux sont blancs, mes sourcils sont blancs, mes cils sont blancs, mes yeux sont blancs, ma peau est blanche, les griffes sont blanches…. Mes marques, dont la plus visible qui est sur le front, est noirs, le blanc de mes yeux est noirs, mes habits, normalement car la je suis vêtu de fripes ocre, sont noirs…. Et mes pensées sur l’ombre en face de moi trop près so,t aussi devenu noirs a sa phrase. Oui cela ne me plus pas et cela a du se voir, les sourcils froncé je n’avait pas quitter des yeux ceux du Chapelier…Et tel un chat, je bomba imperceptiblement le dos et les cheveux commençaient déjà à s’hérisser sur ma nuque. J’aurai bien voulu lui sauter à la gorge mais ici et maintenant c’est impossible, alors doucement je me calma, soupirant et ignorant ces paroles. Je fis quelques pas a droites pour partir de cette zones on il m’était trop proche et demanda d’une voix plutôt froide.

- n'étiez-vous pas parti pour le faire découvir le jardin, Chapelier ?

En effet j’avais fait exprès de e vouvoyer mais il ne fallait pas écouter la manière bien trop appuyé que j’avais utilisé sur le « vous ». Assez appuyé en effet pour bien lui faire comprendre que ce n’est pas parce que je l’appelle ainsi que je le respecte…Pire encore, je l’ai fais de manière que cela soit encore plus ridiculisant pour lui que le « tu ». Mais il m’a dit de le vouvoyer, je n’ai fait, il n’aura pas qu’a sens plaindre…
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeDim 22 Nov - 1:43

« En voyant tes yeux, personne n'oserait douter que tu nous appartiens... »

La dernière phrase du Chapelier était mal passée, telle une pilule amère mais que l'on se doit pourtant d'avaler sans broncher. Le chat regardait son maitre d'un regard agressif et tels les animaux de son espèce il bomba le dos, ses poils hérissés doublaient le volume de son corps... L'ombre s'amusa à l'imaginer les cheveux dressés sur la tête, au milieu du jardin il aurait été parfait. Quelques papillons viendraient se poser de toute leur grâce sur cette masse capillaire immaculée reflétant avec force les rayons du soleil et conférant aux couleurs des plantes des alentours une intensité incroyable. Mais il était tant de revenir à la réalité, même si l'idée d'une fleur féline semblait particulièrement intéressante.
L'attitude du polymorphe devait surement avoir pour but d'impressionner mais le résultat n'était pas vraiment à la hauteur des espérances car l'ombre resta indifférent face au mouvement pileux défensif. Si bien que le minou se sentit obligé d'en rajouter une couche :

« N'étiez-vous pas parti pour le faire découvrir le jardin, Chapelier ? »

Insistant, de sa voix froide, beaucoup trop au goût de l'ombre sur le VOUS. Un habile stratagème visant à faire regretter au Chapelier d'exiger le vouvoiement lorsque le chat daignait s'adresser à son maitre. Il fallait reconnaître que c'était assez fin, malgré ses envie rebelles le Chapelier trouvait son acquisition de plus en plus intéressante si bien qu'il enchaina, toujours du même air fier :

« Nous craignons que tu n'aies pas très bien saisi quelque chose minou... »

C'est alors qu'il prit un air empli de mystère, les commissures de ses lèvres commençaient à s'étirer comme si ce qu'il allait faire le satisfaisait déjà. Cette fois, il n'allait pas avoir recours à ses illusions chéries...non, il allait simplement replacer les yeux du polymorphe en face de leur trou.

« Nous savons pertinemment que tu désires t'enfuir de notre Eden, que tu ne veux pas te soumettre à notre autorité, cependant tu oublies que tu nous dois la vie polymorphe. »

Ces paroles étaient exquises...

« Crois tu qu'une ombre autre que nous aurait voulu d'un polymorphe dans un tel état pour s'en servir d'esclave ? De deux pattes tremblantes à cause d'un malheureux genou fracassé. Le tout recroquevillé dans une cage aux barreaux rouillés baignant dans ces excréments et attendant le glas de la mort sonné par les coups de fouet incessants d'un maitre riant tel un enfant amusé.»

...chargées tel un ouragan.

« Les ombres aiment voir couler le sang des polymorphes et se délectent de leur souffrance. Beaucoup auraient pris plaisir à te torturer bien plus violemment que nous. Ils t'auraient démembré avec hargne, n'auraient pas hésité à t'étriper vif puis te mettre tes entrailles ensanglantées sous le museau. Leurs regards remplis de haine dans tes yeux noirs et blancs dont seules d'épaisses gouttes pourpres ne pourraient couler. Là est la réalité. »

Des mots que le chapelier obligeait à faire avaler, laissant un goût âpre dans la bouche.

« Tu devrais te réjouir, si toute fois tu n'as pas de tendances masochistes, de nous appartenir car dans ces conditions, nous seuls pouvons lever la mains sur ton corps. »

Marquant une petite pause de façon à laisser digérer le chat.

« Si tu crois pouvoir t'enfuir, tu ne trouveras que souffrance et humiliation au bout du chemin, Minou. »


Finit il par dire d'une voix froide en prenant soin d'insister fortement sur le dernier mot : mi-nou.
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeLun 14 Déc - 14:49

Grognant je laissai donc passer cette « dite » pilule amer quand ma gorge, instinctivement me bonda aussi le dos pour lui faire preuve de mon énervement. Chose qui apparemment le faisait sourire. Rien de mieux pour m’énerver encore plus… Je soupirai pour me décontracter...un eu. Difficile ici de me détendre complètement. Lentement mais surement je me remis droit, et même ainsi il était toujours plus grand que moi de bon dix centimètre. C’est une chose assez difficile de ne pas fléchir devant quelqu’un de plus grand et pour le moment plus fort que soi….pour le moment, je me rétablis bien puis vite que l’on peut le croire. Mais ne parlons pas de cela pour le moment,

« Nous craignons que tu n'aies pas très bien saisi quelque chose minou... »

Je plissai les yeux a cette phrase, pas que je ne compris pas le sens, au contraire…ne j’aimais guère ce qu’elle signifiait, méfiant je guettai le moindre de ses geste de ses paroles, appréhendant ce qu’il allait arriver. Ses deux yeux or me fixaient sans ce lasser et moi, encore plus méfiant ce resta immobile. Je ne peux pas faire rand chose d’autre de toute façon, pour l’instant je suis toujours prisonnier de son « Eden » comme il aime le dire.
J’attendais toujours sans bougé la sentence qu’il allait tomber sur moi, je la sentais elle n’allait plu tarder, et sans savoir quelle forme les aurai je me préparai à toute les possibilités que l’esprit de cet ombres rouges pourrait avoir sur mon pauvre corps déjà aussi brisé comme cela.

J’avais tout imaginé en un temps record, mais je ne pensais pas qu’elle chuterai comme cela…

Ses paroles arrivèrent droit vers moi comme une avalanche gigantesque, cela faisait très longtemps que je n’en avais pas vu ainsi, terribles et meurtrières. Je n’y pas le choix d’écouter Bizarrement je préférai fermer les yeux douloureusement coupant net la vision du chapelier sur mes yeux négatif. Mais d’un autre coté, je ne voulais pas voir ses braises de pupilles qui frémissait de plaisir a la moindre de ses paroles…

J’écoutai tout, de toute façon je ne pus pas faire autrement, ses paroles blessait était tout a fait vrai, je le savais, et il le savait, la vérité blesse comme on dit, après tout il est le meilleurs ici pour parler de sa races mais les polymorphes ne sont fait que pour être blesser, ici ? Torturer ? Je refuse. Il parle de moi comme un anima, pense t’il que je suis un animal ? Cela doit être cela. Ça sera ma chance pour m’enfuir car je sais qu’ici, je dois me plier à ses ordres, je sais que je ne pourrai pas m’enfuir aussi facilement de son jardin, je suis aussi qu’il me poursuivra surement jusqu'à ce qu’il me retourne mais aussi, je connais sont pouvoir. Mais lui, que sais t’il, il ne connaît pas ma vrai forme, il ne connaît pas ma vrai force, il ne sait pas non plus ce que je suis capable. Il ne cesse de pensé de moi « minou » qu’il continu, je suis bien un polymorphe ce qui veut donc dire à moitié animal mais je suis avant tout un homme. J’ai des sentiments, des pensées, des idées. Et c’est ce qu’il ignore. Parfait qu’il continu a ignorer.

Quelques secondes après son discours peu agréable, je ré ouvra enfin les yeux, tomba immédiatement dans les siens, mais mon regard avait changé, je sais que je suis ploquer en terrain polymorphe, je sais que « mon maitre » n’est pas l’un des plus faibles, je sais que je devrai traverser ka capitale pour partir d’ici, et je sais que cela ne sera pas une parti de plaisir. Mais lui, ne sais absolument rien, il est ignorant, il est insouciant de ce que j’avais fait avant.

Alors malgré la différence de taille, la différence de pouvoir, la différence de statue, la différence de monde je repris de mon assurance et resta droit, fier devant lui, sans plus jamais plier malgré mon genou en bien mauvais état. Et bien qu’une cage invisible m’entourer je restai majestueux, nous restâmes quelques secondes quelques minutes je ne sais pas… a se fixer avec que je ne commence a parler d’une voix calme et platonique au ton froid.

« Minou… »

Tiens, il a fait le même stratagème que moi, appuyait sur le mot qu’il désignait l’autre.

« Je sais très bien que ici, je ne peux rien faire je suis…Comment dire …Attaché … Et vous semblez penser que je ne suis qu’il animal à dresser, soit, je ne serai votre petit Minou domestique … Mais si vous voulez que je devienne votre polymorphe, il vous faudra trouver mon nom… ».

Et pour confirmer mes dires ce me transforma devant lui en ce petit chaton blanc, au poil doux et soyeux. Assis je regardai sa réaction sa réponse au pari que je lui tends. Personne ici ne connaît mon prénom, il a été oublié en même temps que je me suis fait prisonnier…

« Miaou… »

Miaulant, avec un mouvement d’oreille tel un battement de réponse, je lui fit comprendre, peut –être, que des paroles de chat ne sortira de ma bouche ou ma gueule comme il le souhaite... Ce n’est pas de moi qu’il va obtenir sa réponse…Et pourtant moi seul la connaît
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeSam 19 Déc - 18:48

Une pilule amer que l'on voudrait recracher, extirper loin de notre corps mais qui, plus on la rejette, s'enfonce loin dans nos entrailles.
Les paroles de l'ombre rouge étaient aiguisées à souhait. Une pluie de lames verbales qui frappait le polymorphe de plein fouet. Les yeux du Chapelier étincelaient et ses paroles se déchainaient.
Le polymorphe se protégea comme il put en fermant ces paupières comme pour fuir la réalité que son maitre lui forçait à percevoir. Une réalité surement bien difficile à accepter. Fuir ou se soumettre, sachant que toute tentative de fuite était illusoire...
Mais cela était sans compter les pulsions rebelles de l'animal.

Alors que l'apogée de la tempête écarlate était passé, l'animal ouvrit ses yeux négatifs et posa son regard sur les orbes mordorés de l'ombre qui continuait de le fixer de son regard de braise. Le regard du polymorphe était étrange, dans le sens où c'était la première fois que le Chapelier décelait une telle lueur dans ces pupilles. C'était comme s'il désirait regarder son maitre de haut malgré sa taille bien inférieure. Mais paradoxalement, l'ombre n'y voyait pas de rébellion, du moins pas le genre de réaction qu'avait eu le chat auparavant. Même si c'était difficile à croire, il y voyait là de la fierté... Peut être était ce la fierté de ne pas fléchir devant l'adversité.
Le maitre soutenait se regard avec fermeté, son visage, blanc, figé rappelant le marbre froid, attendant que le polymorphe brise le silence.

« Je sais très bien que ici, je ne peux rien faire je suis…comment dire… attaché… Et vous semblez penser que je ne suis qu’un animal à dresser, soit, je ne serai votre petit Minou domestique… Mais si vous voulez que je devienne votre polymorphe, il vous faudra trouver mon nom… ».

Le silence avait été rompu mais le Chapelier continuait à fixer l'animal avec fermeté. Ses yeux ne clignaient quasiment plus et ne reflétaient rien du tout. Deux gouffres dans lesquels la chute était mortelle. Le polymorphe rapetissa et le lien fut rompu. Il n'était plus dans le champ de vision du chapelier. Ce dernier baissa la tête et vit un petit chat blanc, d'une beauté écœurante. Immaculé, blanc comme neige et éclatant de lumière. Le même petit chat qu'il avait attrapé au marché aux esclaves de Sanctis, il y avait juste la boue en moins. Mais la beauté ne suffisait pas. L'animal commençait à narguer l'ombre de son miaulement et cela ne fit qu'augmenter son dégout.

Les papillons commencèrent à s'agiter.

« Un chat ! RIEN qu'un chat !!»

Les traits de son visage apparurent progressivement, déchirant cette peau homogène, lisse et blanche. Les yeux emplit de haine, il s'écria :

« Un vulgaire petit animal que l'on peut écraser d'un seul pied ! EST CE TOUT CE QUE TU ES ? »

La voix du Chapelier raisonnait anormalement et portait sa fureur.

« Tu oses prétendre pouvoir fixer les règles du jeu alors que tu ne te montres que sous ta forme la plus MINABLE !! »

Les lèvres du Chapelier se figèrent mais pourtant sa voix s'éleva de plus belle, prête à briser n'importe quel cristal.

« Est ce donc ça un polymorphe ? Un si PITOYABLE animal ?! »

La haine que le Chapelier éprouvait envers le petit animal conféra une puissance toute particulière aux mots rien, minable et pitoyable.

« Un bâtard aussi insignifiant que ridicule ?! »

L'illusionniste tuait l'animal du regard et n'attendait qu'une chose...
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeMar 22 Déc - 1:47

Son regard ne changea pas. Le mien non plus bien que je pris une forme de chaton. Ainsi je ne devais même pas arriver à la moitié de son mollet. Mais ce n’était pas parce que j’étais minuscule que j’étais tout aussi faible… Ce qu’il faillait savoir sur les polymorphes c’est qu’il ne devait jamais croire ce que l’on voyait. Certes je faisais tout pour être le plus chat en face de lui mais je restais tout de même polymorphe. Et un polymorphe a une grande force…enfin je ne suis pas le plus fort des polymorphe…loin de la même, mon petit frère est plus fort que moi … Mais ici c’était différent, les ombres sont des créatures si faibles physiquement, et même si avec cette forme il peut m’envoyer valsé d’un coup de pied…J’ai bien assez de force pour le contrer…Heureusement pour moi.

Autour de moi ou plutôt nous… Les papillons commencèrent à s’agiter, dans tout les sens effectuant une danse désordonnée. Ce qui pour moi était plutôt mauvais présage. Je baissai légèrement mes oreilles membraneuses recouvertes d’un duvet blanc. Je savais très bien que l’ombre allait réagir rapidement et qu’il sera surement très mécontent du marché que je lui propose mais il à l’air de vouloir jouer a chat avec moi depuis le début. Ce que je lui ai proposé, c'est-à-dire que je resterai son minou domestique, jusqu'à ce qu’il trouve mon nom et que une fois qu’il le trouve je redeviendrai polymorphe est le second acte du jeu qu’il a commencé en me chassant dans le marché…

Enfin la colère du chapelier était compréhensible, quand un chat te dit en gros, tu me verras sous forme humaine et je t’obéirai que quand tu trouveras mon nom ; cela faisait une réorchestration de certain conte pour enfant mais bon.

Elle gronda au dessus de moi comme du tonnerre, ne mâchant pas ce mot, il m’insulta de tous les noms… « Rien qu’un chat » « vulgaire petit animal » « minable » « pitoyable ». Avec toutes les insultes que je n’ai que trop déjà entendu, les mots qu’il m’adressait ne me firent strictement rien. Comme si un polymorphe qui a réussi à survivre sans se faire tuer ou démembrer comme il disait auparavant, par des ombres, serai sensible à des insultes … bah qu’il continu, qu’il fasse de moi ce qu’ils veulent, je resterai sous cette forme …

Au loin, un humain, le jeune humain de tout a l’heure regardait la scène de loin, ce demandant ce qu’il allait se passer, il n’entendait pas les voix de là ou il était mais il ne voyait son maitre rarement aussi en colère. Et puis ce polymorphe blanc… c’était la première fois qu’il voyait un polymorphe se transformer, et il trouvait cela impressionnant, magique… lentement et légèrement il approcha.

-Mon-monsieur, vous avez un problème ?

Hésitant il s’avança toujours, ne voulant surtout pas faire du tort a son maitre ou se montrer rebelle, il se stoppa enfin a quelque mètre des deux autre hommes. Apparemment, le polymorphe l’intéressait comme un enfant qui voyait pour la première fois quelque chose qu’il avait tant rêvé et donc on lui avait tant parlé…
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeMer 23 Déc - 17:19

Quel spectacle ! Au sein de ce jardin aux mille et une couleurs, à la kyrielle de parfums, quelque chose d'incroyable venait d'avoir lieu.

Le Chapelier n'avait jamais vu quelque chose de semblable, un polymorphe humanoïde qui se rapetisse petit à petit pour prendre la forme d'un chat. Et tout ça bien sur sans trucage ni illusion. Fascinant.
L'ombre s'interrogea sur l'anatomie particulière que devaient avoir ces créatures, un squelette capable de changer de forme, des muscles pouvant se comprimer à souhait et peut être même devenir énormes. C'était exactement ce qui lui fallait, un animal domestique de la sorte. En quelle autre créature pouvait bien se métamorphoser le polymorphe ?
L'illusionniste espérait qu'il puisse prendre une forme plus...excitante. Même sous sa forme humaine, le polymorphe gardait beaucoup de caractéristiques propres aux félins donc s'il pouvait prendre la forme d'un petit animal, il devait surement prendre également la forme d'un gros matou. Cette pensée fit frétiller le Chapelier, un fauve et peut être même bien plus encore.
L'ombre, qui aimait choquer, serait comblée avec un tel animal domestique. L'extraversion pure et dure. Déambuler dans les rues de Sanctis avec un polymorphe à ses côtés, quelle extase !
Un polymorphe réel, en chair et en os, non pas une vulgaire réplique sortie de l'esprit énigmatique du dompteur de papillons.
Il ne restait plus qu'à le domestiquer. Vous parlez d'un jeu, domestiquer un fauve... Surtout connaissant la patience de notre chère ombre.

************

Les mots ne firent rien, le polymorphe s'en fichait éperdument. Il préféra rester sous cette forme minable que de se montrer dans sa plus belle forme, majestueusement dressé sur quatre pattes, inspirant la crainte.

* Mais si vous voulez que je devienne votre polymorphe, il vous faudra trouver mon nom… *

Quelle blague ! Comme si l'esclave pouvait imposer ses conditions. Un chat voulait faire marcher à la baguette le magicien de Sanctis, nous aurions tout vu et ce n'était que le début.

« Mon-monsieur, vous avez un problème ? »

Serpolet avait du assister à toute la scène, à cette transformation. Alors qu'il s'approchait de manière hésitante, le maitre leva la voix.

« Notre cher minou veut jouer au chat et à la souris, vois tu ? »

Les yeux de Serpolet étincelaient à la vue du chat blanc comme neige. Il ne devait pas avoir perdu une seule miette de la transformation et contrairement à son maitre, l'esclave devait surement se satisfaire de cette transformation en petit chat.

« Cependant notre minou va se retrouver sur une table de dissection, vif, les entrailles à l'air s'il continue ses provocations. Je suis sur que les médecins de Sanctis nous paierons très cher pour un tel spécimen, cobaye potentiel de tant d'expériences. »

Ces mots surement écœurant furent suivis d'un rire au tintement machiavélique.
Le levé de rideau allait suivre, le second acte était imminent...
L'ombre reprit son sérieux, son rictus malsain disparut.

« A défaut de te faire connaître l'enfer, nous t'offrons la liberté de déambuler sur nos terres comme tu le souhaites tant que tu les respectes. Pour seule condition, nous voulons que tu deviennes notre polymorphe. N'est ce pas alléchant pour un être qui a passé ces dernières années derrière les barreaux ? »

Bien sur il était futile de s'attendre à une liberté totale. Mais, dans un premier, une liberté illusoire devrait être bien assez jouissive pour un ancien prisonnier.
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Chernobog
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MessageSujet: Re: villa du chapelier   villa du chapelier Icon_minitimeJeu 24 Déc - 20:23

Bon, j’étais toujours sous la forme de chaton, après tout je m’étais dit que je la garderai le plus de temps que je pourrai, mais je ne pensais pas que ce temps puisse être si court. Il était de quoi ? …5 min…10 minutes peut être …Quelle chance… J’avais beau faire la sourde oreille avec une tête « cause toujours tu m’intéresse », les oreilles en arrière et ma queue de chat balançant fortement, toujours assis sur mes pattes arrières.

Mais le faite de se faire disséquer vivant me refroidissait grandement, je baissai encore plus les oreilles que tout a l’heure et j’eus un frisson qui me parcourra tout le dos ce qui hérissa mon poil. Le problème quand je suis en chaton, c’est que je ne peux pas marquer mes sentiments, ils sont immédiatement transcris dans les attributs de chats…. Et a cause de cela l’ombre puis sans problème remarquer qu’il avait toucher dans le mile…

La dissection vivante était bien le sort de la plus part des prisonniers polymorphe. Combien en ai-je croire qui sont mort ainsi…plein… Beaucoup de mes confrères. Les ombres étaient très intéresser par les polymorphes. Nos pouvoirs de transformation, notre résistance au climat et a la maladie, notre force, notre physique. Autant que ce soit pour la science que pour la vendre notre corps est regorgé de trésors. Nos os est plus solide que la plus dur que leur pierre, notre pelage est plus doux et plus chaud que n’importe quel de leur tissu, nos griffes et nos crocs sont plus bien tranchant que toutes leur arme. Et j’aimerai penser que notre viande n’est pas aussi énergique qu’ils le dissent… Bref il y a un vrai commerce du polymorphe à Säntis, et ils le vendent apparemment très cher…Je n’irai pas vérifier…

Chez nous, en territoire polymorphe c’était tout le contraire nous tuons les plus faibles et gardons les plus fort comme esclaves, ici… Il tue tout ce qu’il peut ce transformer sauf les quel polymorphes qu’ils peuvent vendre et qui ne meurt pas entre temps… Je fais parti de ceux là et je n’ai pas envi de s’avoir pourquoi…

Toujours les oreilles plaquées je plongeai mes yeux de chat dans ceux doré de l’ombre rouge, sans pour autant le défier du regard, pour une fois. Je réfléchissais à ce que je devais faire pour ma sécurité et pour la future fuite. Cela respirai a rien en effet que je meurs maintenant, alors autant jouer le faible polymorphe encore un peu et je partirai après de la meilleurs des manières.

Je repris enfin forme humaine, de puis chaton a jeune homme aux yeux négatifs sous les yeux une nouvelle fois surpris du serviteur. Il me parlait de libérer…comme si je pourrai être libre ici.. Il doit être aussi blagueur que moi…

« Donc il n’y aurai pas de laisse… »

Par contre je crains le pire pour le collier, pourvu qu’il n’y pense pas et pourvu qu’il n’ait plus rien à me dire pour que je puisse m’écarter de lui et ainsi pouvoir me reposer dans un coin...
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