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 Lorsque les plantes manquent...[Pv le Chapelier x)]

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2 participants
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Dia Al'Ohr
Guérisseuse
Dia Al'Ohr



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MessageSujet: Lorsque les plantes manquent...[Pv le Chapelier x)]   Lorsque les plantes manquent...[Pv le Chapelier x)] Icon_minitimeMer 22 Avr - 18:19


    Dia fixait longuement un livre, juste la couverture, un voile gris couvrait ce livre... Une petite couverture de poussière, seulement une petite couverture de poussière. Le marchand la regardait intrigué par sa longue attente face à ce livre. Dia passa sa main délicate sur le livre. Elle entendit le marchand s'occuper d'un autre client.

    En lettres argentées il était marqué « Poison et Potion ». Elle en avait des livres qui décrivaient les recettes pour les potions, qui expliquaient quel étaient les symptômes lorsqu'une personne était atteinte de ce poison, de plus il y avait ses écrits à la main, des secrets qui se transmettaient de guérisseur en guérisseur, seulement elle préférait les avoir par écrit. Elle pouvait les brûler lorsqu'elle arriva à la fin de sa vie ou les donner à son prochain apprenti. Après tout il y avait une longue vie qui s'étendait devant elle encore... Elle était si jeune. De vagues souvenirs de sa jeunesse lui revenaient en mémoire, lorsqu'elle était assise devant la fenêtre de sa chambre dans ce petit monastère à la lumière d'une bougie. Les étoiles éclairaient le ciel de toute leur beauté, il faisait plutôt lourd, le ciel allait bientôt se recouvrir d'une couche noir pour ensuite lancer ses éclairs de colères contre la ville... Pour l'instant la lune était à moitié couverte, elle laissait une partie de son oeil surveiller la ville. Dia fit glisser son doigt sur la table sur laquelle se trouvait la bougie... Elle faisait des petits cercles réguliers, voilà que cela faisait des éternités qu'elle essayait de dormir mais son sommeil n'arrivait pas comme bloqué par quelque chose d'inexplicable. Elle regarda finalement par la fenêtre tout en continuant ses petits cercles réguliers. Les pensées l'envahir... Qu'allait-elle devenir? Femme? De qui? Elle voulait devenir guérisseuse, elle voulait soigner des gens les aider d'une manière ou d'une autre, ne pas se contenter uniquement d'un vague sourire de son mari lorsqu'elle aura passer une journée entière à repasser la maison dans tous les coins pour enlever le moindre grain de poussière superflu. Elle voulait être utile et non oubliée, elle voulait être vue. Elle ne voulait pas être ce portrait derrière le héros, elle ne voulait pas être le paysage qui ne servait que d'appui pour que le héros de la peinture soit mise en évidence. Elle voulait avoir sa place à coté du personnage, être là, exister et être. Elle se demandait si en étant guérisseuse son père l'acceptera-t-il toujours comme elle est? Voudra-t-il pas qu'elle change? Ne voudra-t-il pas qu'elle se punisse d'avoir eu des pensées pareilles? Soudain la porte s'était ouverte, Alycia la fixait un sourire tendre aux lèvres...
    « Eh bien ma fille que se passe-t-il? »
    Dia avait encore ce regard enfantin, ses yeux clignotèrent, une légère trace noire se dessinait sous ses beaux yeux noisettes... Elle détourna le regard de la prêtresse et jeta un regard par la fenêtre...
    « Le sommeil ne m'atteins pas... »
    Elle savait que la prêtresse souriait à ces paroles, elle aimait voir son apprentie se plaindre pour de petites bêtises, elle aimait la voir questionner sur des sujets concernant les plantes et attendrie elle se laissait bercer par les paroles de sa petite apprentie prenant bien soi de répondre à chacune de ses questions. Elle savait pourtant que c'était mauvais de sa part, par moments elle donnait des avertissements à Dia en disant qu'au lieu de la harceler de questions elle devrait se concentrer sur la manière de tenir la théière mais après de longues plaintes elle finissait toujours par craquer.
    Dia n'avait pas pu se retenir de tourner un regard vers la prêtresse. Elle gardait toujours son sourire tendre, un regard affectif...
    « Je crois savoir comment te rendre ton sommeil »
    Les yeux de Dia ne pouvaient cacher sa curiosité. Elle regarda la prêtresse qui sortit un flacon de son sac en tissus qu'elle gardait toujours sur elle. Le flacon n'était pas plus grand que son pouce, ni aussi gros d'ailleurs, il était fermé par un bout de bois autour du quel il y avait un ruban noir. Elle regarda le flacon qui flottait soutenu par la main délicate de la prêtresse. Elle lui fit signe de s'approcher. Dia sauta de sa chaise et accompli. Elle regarda le flacon avec une certaine fascination. Ensuite la prêtresse lui prit la main et ouvrit le flacon pour y déposer une goutte.
    « Pose le sur ta langue une fois que tu sera endormie... Demain je t'expliquerais... »
    Elle eut un sourire tendre avant de s'approcher d'elle et de déposer ses lèvres sur ses cheveux aux lueurs roses.
    « Dors bien mon enfant... »
    « Merci Alycia... »
    Une fois que la prêtresse fut sortie, Dia trop curieuse par le goût que pouvait avoir cette potion déposa son doigt sur sa langue alors qu'elle était allongée dans son lit, la petite couette recouvrant son corps frêle... Soudain une vide infinie s'empara d'elle et elle se retrouva dans un champs parsemés de plantes diverses... Elle rêvait...

    Plus tard elle avait apprit comment créer de somnifère puissant pour endormir les patients lorsqu'ils souffraient. Plus tard elle savait qu'elle n'allait plus devenir une épouse, le paysage du fond du tableau oublié... Mais guérisseuse, plus tard elle regrettera son frère.

    Se retirant de ses pensées elle tenta de se concentrer sur le livre. Elle sourit puis ouvrit le livre à la table des matières. Elle y vit quelques noms qui lui semblait connus, d'autres intéressants. Alycia lui avait toujours dit que le monde de la guérison était vaste et qu'il y avait encore bien de choses à lui apprendre, seulement elle fut morte avant même que le monde de la guérison ne pu être totalement découvert. Elle repéra quelques noms inconnus, des poisons, des potions... Tout était toujours intéressant. Elle jeta un regard vers le marchand le livre ouvert. Elle n'eut même pas besoin de poser la question que le marchand lui dit le prix. Elle paya et quitta cette petite librairie.

    En cours de route elle ouvrit le livre pour parcourir la première page. Elle parlait d'un poison, peu connu mais pas fort intéressant non plus. Le poison pouvait donner l'impression d'avoir extrêmement soif mais lorsque la personne tentait de boire elle recrachait le liquide qui donnait l'impression qu'on lui brûlait la gorge... C'était plutôt cruel mais intéressant. De plus ces livres là se vendaient sur le marché, il fallait donc voir si leur contenu était correct... Ensuite il fallait trouver une potion contre ce poison. Car si ce livre se vend, cela veut dire que d'autres mauvais esprits avaient ce livre en main et se feront un malin plaisir à se venger du voisin. Il valait mieux tout prévoir. Elle tourna la page et trouva la recette d'une potion pour que la couleur de la peau vire au bleu durant quelques instants, juste le temps de donner l'impression qu'on était mort. Elle fit une grimace. Elle tourna la page en prenant le coin de la page délicatement. Maintenant c'était un poison. Le poison s'attaquait au coeur, a vrai dire c'était un mélange entre de l'excitant et du calmant... Du coup le coeur lâchait. Arrêt. Mort fatale. Elle avait déjà eu des cas pareils. Rares étaient ceux qui s'en sortaient. Souvent il mourraient sur le coup. Elle tourna la page de nouveau et puis passa à l'autre, lisant juste les noms des potions... Elle en reconnus plusieurs, d'autres lui étaient inconnus. Parfois elle se disait qu'il était fort intéressant de s'intéresser à des livres qu'on vendaient sur le marché. Au moins maintenant elle saura peut-être quand il y avait une tentative de meurtre ou pas...

    La véritable raison de sa promenade ne se consistait pas uniquement à acheter un livre mais aussi pour les plantes. Elle devait acheter quelques plantes... Elle n'en avait pas trouver chez le marchand où elle avait l'habitude d'aller, elle décida donc de faire le tour du marché pour repérer... Elle marchait silencieuse. Sa longue robe frôlait le sol, on croirait presque qu'elle n'avait pas de pieds... Mais en réalité elle était juste petite et la robe trop longue, pour cacher ce défaut elle avait mis une cape blanche qui retombait jusqu'à terre. Son chapeau pointu retombait toujours vers l'arrière. Elle tenait son livre dans les mains quand soudainement elle décida de le fermer et le plaça dans un petit panier qu'elle tenait à présent sur son bras droit au niveau du coude.

    A sa droite son attention se porta sur quelques plantes. Une herboristerie. Intéressant. Elle cessa de marcher et jeta un regard. Ensuite elle s'avança ans la direction des plantes affichées. Elle s'accroupit face à un pot. Un Anedium. Plante reconnue pour dégager un parfum doux et longtemps, seulement demandait beaucoup d'eau et exposition régulière au soleil. Elle caressa les longues feuilles de la plante avant de se soulever. Ensuite elle regarda autour d'elle et ne vit pas grand monde s'intéressant à elle.


    -Il y a-t-il quelqu'un?

    Sa voix prenait un peu plus d'importance, elle voulait être sure qu'on l'avait bien entendue...
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Le Chapelier
Prestidigitateur
Le Chapelier



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MessageSujet: Re: Lorsque les plantes manquent...[Pv le Chapelier x)]   Lorsque les plantes manquent...[Pv le Chapelier x)] Icon_minitimeSam 25 Avr - 15:37

Alors que Babiel s'occupait avec soin de son herboristerie , Le Chapelier allait souvent sur la place du marché exposer quelques plantes (les plus demandées) pour les ombres qui ne connaissaient pas l'herboristerie et surtout qui préféraient pouvoir trouver toutes sortes de choses plus ou moins utiles dans un seul et même endroit : le marché.

L'herboristerie du marché était en fait un petit abri de bois, décoré d'une kyrielle de plantes à fleurs ou non, toutes plus colorées les unes que les autres, devant lequel se dressait une large table en bois recouverte d'un tissus aux tons rouges. Les végétaux les plus bas étaient posés sur la table alors que les autres étaient disposés juste devant. Le magasin était noyé sous les feuilles et les fleurs d'une myriade de plantes dont les doux parfums s'ajoutaient et envoutaient les passants.

Le Chapelier connaissait toutes les plantes qui étaient présentées ici : leur nom, l'entretien, leur caractéristique principale et même diverses applications que sa mère lui avaient apprises. Ce n'était pas l'utilisation des plantes qui le passionnait mais plutôt la beauté et le parfum de certaines, d'ailleurs il aimait en faire apparaître lors de ces tours de passe-passe. Sa préférée était la Dahlinia car son parfum attirait les papillons. En effet, ces fabuleux insectes, alliant délicatesse et majesté, oscillant entre ciel et terre, avaient toute l'admiration du Chapelier. Certains venaient même se poser quelques instants sur ses mains blanches.

Il était accompagné d'un esclave qui l'aidait, avec beaucoup de soin, dans l'entretien des plantes. Le Chapelier était habillé comme à son habitude: chemise et pantalon noirs sur lesquels venaient parfaitement s'accorder une cravate et une veste, légère, toutes deux rayées noir et blanc. Comme toujours, sa chevelure rouge était surmontée d'un chapeau noir. L'esclave, lui, portait un tablier vert qui cachait ses vêtements. Son maitre l'avait baptisé Serpolet.
Le Chapelier exigeait de son esclave une minutie exemplaire sous peine de recevoir des coups d'ombrelle extrêmement bien placés. Serpolet était le meilleur qu'il n'avait jamais eu : son travail approchait la perfection et son maître le lui rendait bien en ne lui menant pas la vie dure.

Alors que le Chapelier, caché derrière d'épais feuillages, confectionnait un bouquet avec diverses fleurs aux teintes rougeâtres dont les pétales pouvaient être infusés pour obtenir d'un breuvage extrêmement relaxant, il entendit un client :

« Il y a-t-il quelqu'un ? »


Après avoir noué son bouquet, il s'approcha de son client qui en réalité était une cliente. Il s'agit d'une ombre de petite taille pourvue d'une magnifique chevelure violacée surmontée d'un chapeau dont la pointe tombait vers l'arrière. Une guérisseuse sans doute...
Alors qu'elle était accroupie devant une plante et caressait ses longues feuilles, Le Chapelier se dirigea vers l'entrée de l'herboristerie, son bouquet rouge dans une main, et lui dit :

« Le doux parfum de cet Anedium vous charme-t 'il ?  »


Sans attendre de réponse il enchaina d'un beau sourire :

« Que pouvons nous faire pour vous, jeune demoiselle ? »
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Dia Al'Ohr
Guérisseuse
Dia Al'Ohr



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MessageSujet: Re: Lorsque les plantes manquent...[Pv le Chapelier x)]   Lorsque les plantes manquent...[Pv le Chapelier x)] Icon_minitimeSam 9 Mai - 16:53

    Son regard balaya la pièce... Un instant elle cru sentir une vague de nostalgie l'envahir.

    Elle se trouvait au marché avec Alycia, elle marchait tranquillement et plutôt maladroitement à côté de Dia qui avait une certaine gaieté, encore jeune, elle aimait parfois tourner puis sauter comme une petite enfant surexcitée. Elle n'avait alors que huit ans. Elle se dirigeait vers une flaque d'eau boueuse quand soudainement on la prit par le bras pour l'en empêcher. Elle comptait juste regarder la flaque, elle jeta un regard méprisant à la personne qui l'avait interpellée. C'était un jeune homme au regard doux et amusé.
    « N'allez pas vous salir dans une flaque d'eau jeune demoiselle. »
    Elle le regardait avec ses yeux ronds d'enfants un peu perdu. Elle entendit alors Alycia crier après son nom plus loin. Elle se retourna vers cette dernière qui s'était mise à courir.
    « Dia! »
    « Oui... »
    Elle cligna des yeux. L'homme la tenait toujours par le bras, quand il vit la prêtresse se diriger vers eux, il lui lâcha le bras. Elle eut un certain soulagement. Elle tourna le regard vers la prêtresse et lui sourit aimablement. Alycia par contre lui jeta un regard plutôt méprisant.
    « Comment toi humain oses-tu poser les mains sur une ombre! »
    Ce n'était même pas sortit de sa bouche, Dia en fut même surprise. Elle se tourna vers un homme, effrayant. Il le regardait de haut.
    « Reviens ici homme! Ou je te donne à mes chiens! »
    Ensuite l'homme méchant se tourna vers Alycia et s'excusa. La prêtresse le salua et excusa le comportement de son apprentie qui était inadaptée. Elle regarda le jeune homme gentil, baisser le regard et puis se rediriger vers le méchant homme qui le poussa vers l'avant... Elle remarqua qu'ils s'étaient dirigés vers un endroit où il y avait plein de plantes.
    « Dia! Voyons veux-tu te comporter! »
    « Mais prêtresse... »
    « Chhht! »
    Elle baissa le regard abattue et acquiesça. A cette époque, Alycia ne se laissai pas encore avor pas ses capricieries, mais commençait à avoir pitié pour elle. Elle finit par sourire et la prendre dans ses bras.
    « Une dame ne se jette pas dans les flaques d'eau... »
    « Je ne voulais pas... Je voulais voir l'eau... »
    « Alors c'est bien... »
    Ensuite ils se dirigèrent vers là où les deux hommes étaient entrés... C'est alors qu'elle vit le jeune homme, il travaillait dure. Il était en train de nettoyer le sol avec un tout petit essuie. L'homme méchant était le dirigeant de l'herboristerie et l'homme son esclave... Le dirigeant fut étonné de les voir... Le gentil ne souleva même pas le regard. Dia, elle, le regardait nettoyer... Derrière une « Olconde des prairies » un petit buisson qui offrait des roses multicolores. C'était si beau...

    Dia sourit, elle fixait maintenant « L'Olconde des prairies »... C'est vrai qu'elle n'avait plus revu l'homme après, il devait surement avoir été vendu. Tel était la destinée des hommes ici. Elle sursauta presque en remarquant la présence de quelqu'un. Tout d'abord le décrivant du regard. Un homme grand, visage pâle, traits fin léger, il avait presque le visage d'une poupée... Sa pâleur faisait penser à la couleur de ses « Roses colombes » aussi blanches que les ailes d'un ange... Aussi pâle que les pétales de cette rose qui en été grimpait le long des maisons en campagnes des maisons bourgeoises. Les ombres aimaient cette pâleur et cette finesse. Elle était de plus trsè résistante et offrait un doux parfum en été. Soit, elle s'écartait su sujet. Ses deux yeux dorés ressemblaient à deux petits soleil qu'on aurait implantés dans ses yeux. Sa chevelure rouge s'accordait parfaitement au bouquet qu'il tenait en main. Une tenue plutôt élégante et à la fis étrange. Une veste rayée brisée entre la blancheur et l'obscurité, comme si sa personnalité pouvait se diviser.

    « Le doux parfum de cet Anedium vous charme-t 'il ?  »

    Elle regarda l'Anedium à ses pieds, elle regarda ensuite le jeune homme. Elle s'apprêtait alors à répondre mais plus rapide il enchaîna un charment sourire. Elle lui rendit son sourire.

    « Que pouvons nous faire pour vous, jeune demoiselle ? »

    Elle lui rendit un sourire élégant.


    -Bien le bonjour...

    Elle jeta un regard vers l'Anedium, c'est vrai que la plante dégageait une odeur agréable. Elle releva son regard et balaya de nouveau l'endroit...

    -A vrai dire je cherche d'autres plantes... Que des « plantes à parfums ».

    Elle fixa finalement ses deux grands yeux noisettes sur les siens dorés.

    -J'espère que vous avez ce que je cherche... A vrai dire je cherche du « Chareas » et de « l'Arfluid »...

    Chareas, une plante qui lui servait à soigner des fièvres douloureuses et les maux de têtes. C'était une plante bleue dont les feuilles étaient étrangement oranges. L'Arfluid, c'était plus compliqué, c'était une plante pour soigner les douleurs du ventre, mais si la préparation était mal faite, c'était un poison redoutable, enfin, c'était la durée de la torture qui était redoutable, en effet cela durait cinq jours pendant lesquels le concerné avait des douleurs dans tous les membres, avait l'impression qu'on lui tranchait chacun des membres, c'était encore pire que de se faire découper un membre. C'était pourquoi par précaution elle aimait prévenir ses patients qu'ils restent les sept jours qui suivaient à proximité de la ville au cas où... C'était très rare que ses préparations rataient elle s'était beaucoup entraînée et plaçait beaucoup d'attention dans ses préparations. Elle avait l'antidote contre ce poison, évidemment, c'était un antidote qui non seulement soignait les piqures de certains insectes mais aussi de ce poison et d'un autre poison plutôt rare... l'Eurphide, champignon noir avec des tâches brunes qui pouvait être confondu avec l'Ythide, un champignon brun avec des tâches brun clair. Mais l'Eurphide n'était pas dans tout les cas mortel, certes, mais c'était plutôt douloureux.

    Elle jeta un regard vers l'Olconde des prairies avec une certaine sensibilité pour cette magnifique plant puis redirigea son regard vers l'homme.
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Le Chapelier
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MessageSujet: Re: Lorsque les plantes manquent...[Pv le Chapelier x)]   Lorsque les plantes manquent...[Pv le Chapelier x)] Icon_minitimeSam 16 Mai - 21:01

Les rayons du soleil, passant à travers le feuillage des plantes de l'herboristerie, faisaient briller la chevelure violette de l'ombre. Ses cheveux magnifiques rappelaient étrangement la sublime roccapina : alliance parfaite entre un feuillage bleu nuit et des pétales violettes.
L'ombre lui rendit un gracieux sourire et répondit, ses yeux noisettes dans ceux du Chapelier :

« Bien le bonjour...
A vrai dire je cherche d'autres plantes... Que des plantes à parfums .
J'espère que vous avez ce que je cherche... A vrai dire je cherche du Chareas et de l'Arfluid. »


Si le chareas ne posait aucun problème, il n'en était pas de même pour l'arfluid. Le Chapelier ne connaissait pas extrêmement bien cette plante mais suffisamment pour savoir qu'il s'agissait d'un terrible poison, le genre de poison que l'on ne choisit pas pour le suicide tellement la souffrance est insupportable. Le danger que représentait cette plante justifiait le fait qu'elle ne soit pas vendue sur l'herboristerie du marché, le Chapelier et Babiel ne laissaient pas de plantes potentiellement dangereuses accessibles au marché et seules les ombres ayant la confiance de Babiel pouvait en acheter.
Le Chapelier possédait une certaine morale qui lui interdisait de vendre n'importe quoi à n'importe qui. Il aurait pu la tromper facilement en lui vendant n'importe quoi grâce et ses capacités spéciales mais il était intrigué.
Cette ombre qui l'intriguait tant, avait elle de mauvaises intentions ?
Elle semblait pourtant pure, cela se voyait dans son comportement et dans la façon dont elle avait contempler les plantes de la boutique. Le Chapelier ne se trompait que peu souvent, il savait déceler le vrai du faux rien qu'en écoutant le timbre d'une voix ou en se plongeant dans un regard.

Le Chapelier regarda l'ombre, interrogateur :

« Il n'y a aucun soucis en ce qui concerne le chareas, par contre permettez nous de vous demander ce que vous comptez faire avec de l'arfluid ? »

Prêt à déceler le mensonge de la vérité, le Chapelier sera vite fixé sur les intentions de sa cliente aux cheveux sublimes.
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Dia Al'Ohr
Guérisseuse
Dia Al'Ohr



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MessageSujet: Re: Lorsque les plantes manquent...[Pv le Chapelier x)]   Lorsque les plantes manquent...[Pv le Chapelier x)] Icon_minitimeMer 27 Mai - 13:06

    Elle s'attendait à une telle réaction. Il semblait évidemment douteux. L'arfluid était un poison douloureux comme elle se l'était expliqué précédemment, fatalement il ne serait pas facile d'avoir tout ce qu'elle voulait. Dans l'autre marché, là où elle allait chercher ses plantes, ils la connaissaient, ils la savaient guérisseuse, ils savaient qu'elle n'avait pas de mauvaises intentions avec les plantes. En réalité le fils du marchand, une ombre très chaleureuse contrairement aux autres, on le dit poète, il avait attrapé une maladie rare mais bien vraie. La nufréose (Faut avoir de l'imagination avec tout ces noms de barbares inventés T_T"), une maladie qui donnait une impression d'avoir la tête qui tourne et qui rend la victime incapable de marcher droit, en conclusion, la victime se cogne sur tout les coins de murs, pourtant elle se s'évanouit pas, non c'est le stade juste avant de s'évanouir, la victime voit parfois des tâches noires, elle n'arrive pas à voir tout correctement, fatalement elle se cogne partout, pire, parfois elle ne voit pas les escaliers et ça peut mener à une belle fracture, c'est pourquoi c'était utile de soigner cette maladie. A vrai dire la seule manière de se l'attraper c'est d'être mordu par un insecte noir nommé 'Factadus Ostypilathus', c'était rare, et ça c'était le nom que les guérisseurs lui donnaient, son nom populaire est "Fruik", va savoir pourquoi, elle ne s'est jamais vraiment renseigner sur l'étymologie du nom et n'en voyait pas la nécessité, elle l'utilisait lorsqu'elle se trouvait en compagnie des clients qui connaissaient mieux "Fruik" que "'Factadus Ostypilathus", généralement cette bestiole se présente lors de la saison hivernale dans les maisons, elle est plutôt grosse donc on la repère facilement et on la jette dehors, quand elle mord, ça réagit de la même façon que si un moustiquoïde (gardons l'originalité x)) avait mordu, un bouton. Mais en effet, parfois, cela donnait cette maladie, mais c'était rare, car il fallait d'abord être mordu par cet insecte et ensuite il fallait que le corps soit assez faible pour ne pas pouvoir survivre correctement à la maladie. Un poète est souvent faible, non qu'il n'ait pas de force, mais il reste des heures enfermés à écrire, et du coup, le corps survit moins bien que si il avait été habitué à se balader dans les bois, où travaillait plus physiquement, évidemment, chez les ombres il y avait parfois des signes de cette maladie, mais chez les humains c'était pire... Leurs corps est encore plus faible que celui des ombres et ils n'ont pas toujours les moyens de payer pour se faire soigner, une fois elle avait accepté qu'ils offrent leur fille en esclave pour un mois, elle avait alors fait toutes les tâches de ménages, elle nettoyait minutieusement chaque bol, elle brossait chaque jour, elle lavait les étagères, soit c'était bien utile, durant un mois. Dès que le contrat fut terminé, elle fut vendue à une ombre et dieu sait ce qu'elle est devenue, elle ne l'a plus jamais revue, peut-être était-elle déjà morte?

    Soit, revenons à nos moutons. Elle sourit aimablement à la remarque du jeune homme.

    « Il n'y a aucun soucis en ce qui concerne le chareas, par contre permettez nous de vous demander ce que vous comptez faire avec de l'arfluid ? »

    Elle plaça son chapeau correctement sur la tête puis le regarda un air plus sérieux.


    -Vous doutez d'une guérisseuse?

    Elle eut un petit sourire, c'était tout à fait normal. A vrai dire il ne faisait que faire son travail, elle aurait pu très bien être une jeune ombre tenant à tuer une autre, elle savait parfaitement comment faire, sauf que L'arfluid ne tuait pas, c'est un instrument de torture pendant une petite semaine.

    -L'arfluid ne tue pas, il provoque des douleurs monstrueuses pendant cinq jours en théorie, surtout au niveau des muscles et des tendons. Soit, j'en ai besoin pour soigner les malades, c'est un très bon antidote contre les maux de ventre, je connais bien la recette, une recette qui doit être bien réfléchie sinon elle peut être en effet très dangereuse, ou plutôt très douloureuse. Mais je connais l'antidote contre le poison également, à base d'herbes rouges qu'on trouve dans les forêts près des grottes et de la sève d'arbre, mais pas n'importe quel arbre, un faut du Thètre.

    Elle fit une pause reprenant une petit inspiration puis fit glisser une de ses mèches derrière le dos, toujours gardant un adorable sourire.

    -Doutez-vous toujours de mes mots ou peut-être désirez-vous une démonstration?

    Elle eut un petit sourire amusé, rien de bien méchant évidemment.
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Le Chapelier
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MessageSujet: Re: Lorsque les plantes manquent...[Pv le Chapelier x)]   Lorsque les plantes manquent...[Pv le Chapelier x)] Icon_minitimeSam 30 Mai - 21:17

« Vous doutez d'une guérisseuse ? »

Le doute...

L'une des qualités du Chapelier consistait à toujours remettre en question ce qu' autrui lui affirmait. Attentif à la moindre transparence d'émotion, aux variations de la respiration, au regard : les yeux d'une personne sont le reflet de son âme... et, étant un expert de la manipulation mentale grâce à son don particulier, le Chapelier ne se laissait pas duper facilement. Il ne s'était d'ailleurs jamais laissé tromper par quiconque. Revenons à ce don, celui de falsifier la réalité à ceux qui l'entourent, le Chapelier n'en avait pas toujours fait bon usage. Dans sa jeunesse, à l'époque où sa mère l'appelait encore Belial, ce dernier utilisait ses illusions pour voler, escroquer des ombres non méfiantes bien qu'à l'époque il ne les contrôlait pas vraiment. C'est pourquoi il mettait un frein à son utilisation car il pouvait devenir sa première victime : ses flashs le prenaient en traître et risquaient de le rendre fou. Ayant conscience de ses limites, il développa ses talents d'orateur et son éloquence exquise qu'il tissaient tels des fils d'araignée dans lesquelles ses victimes se faisaient piéger. Puis il devint le Chapelier et fit croître son pouvoir, rendant ses illusions toujours plus réelles grâce à la faculté qu'il possédait : celle de douter de la réalité. Se demandant tout d'abord les causes des désillusions possibles entrainant la mort de la réalité qu'il imposait, il étendit ses illusions jusqu'à l'illusion des sens.

Vous pouvez désormais ressentir l'irréel...


« L'arfluid ne tue pas, il provoque des douleurs monstrueuses pendant cinq jours en théorie, surtout au niveau des muscles et des tendons. Soit, j'en ai besoin pour soigner les malades, c'est un très bon antidote contre les maux de ventre, je connais bien la recette, une recette qui doit être bien réfléchie sinon elle peut être en effet très dangereuse, ou plutôt très douloureuse. Mais je connais l'antidote contre le poison également, à base d'herbes rouges qu'on trouve dans les forêts près des grottes et de la sève d'arbre, mais pas n'importe quel arbre, un faut du Thètre. »

L'ombre semblait avoir une parfaite connaissance des plantes, pas étonnant pour une guérisseuse. Elle devait peut être connaître l'herboristerie de Babiel, située dans le quartier ouest de Sanctis au rez-de-chaussée de sa grande villa, qui permettait de s'approvisionner en toutes sortes de plantes même les plus rares et aussi certaines dont l'existence reste inconnue résultant de l'union de plusieurs variétés différentes.

« Doutez-vous toujours de mes mots ou peut-être désirez-vous une démonstration ? »


Le Chapelier sourit légèrement.

« Excusez notre méfiance mais nous ne faisons pas confiance à n'importe qui. Vous êtes guérisseuse nous n'avons pas besoin d'une démonstration pour en être persuadés, nous le sommes déjà. Laissez nous vous montrer quelque chose. »

Le Chapelier fit une petite pause, il tendit son bras droit, paume de la main vers les cieux et fit apparaître une sphère assez conséquente dans laquelle on pouvait voir une maison décorée d'un magnifique jardin multicolore. Une herboristerie au rez-de-chaussé, une quantité de plantes incroyable :

« Connaissez vous l'herboristerie de Babiel ? »


Babiel était très renommée dans ce domaine : celui des herbes et son herboristerie faisait le bonheur des guérisseurs.
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MessageSujet: Re: Lorsque les plantes manquent...[Pv le Chapelier x)]   Lorsque les plantes manquent...[Pv le Chapelier x)] Icon_minitime

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Lorsque les plantes manquent...[Pv le Chapelier x)]
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