Le Chapelier - Présentation

Nom :

Inconnu

Prénom :

Belial

Surnom :

Le Chapelier

Age :

Une centaine d'années tout au plus

Origine sociale :

Assez riche

Préférence :

Bisexuel

Pouvoir :

Le Chapelier possède le pouvoir de l'illusion : il est capable de dissimuler et tromper les gens. Il peut, d'ailleurs, semer le trouble dans n'importe quel esprit en y envoyant toutes sortes d'images et ainsi en prendre le contrôle s'il n'est pas assez puissant pour lui résister.

Physique :

Le Chapelier est un homme assez beau, plutôt grand (1m85) qui possède un visage fin, androgyne et très pâle mettant en valeur ses yeux dorés. Il est souvent maquillé : lèvres et contours des yeux en noir. Il possède une chevelure rouge lissée, qui lui tombe sur les épaules et une mèche qui lui cache l'oeil droit. Sa tête est surmontée d'un chapeau rayé, noir et blanc. En ce qui concerne ses vêtements (voir avatar), Le Chapelier semble toujours tiré par quatre épingles et possède une certaine classe naturelle. Ses habits sont recouverts d'un long manteau noir qui descend jusqu'à ses deux bottes noires. Ses mains, fines et pâles sont souvent recouvertes d'une paire de gant.
Son corps est finement musclé, ce qui lui permet d'être agile et rapide au combat au corps à corps durant lesquels il aime utiliser son ombrelle afin de surprendre son adversaire.



Signes particuliers :

Outre son accoutrement pas très courant, Le Chapelier parle de lui à la première personne du pluriel...allez savoir pourquoi.



Caractère :

Malgré son enfance mouvementée, cet enfant battu n'a pas mal tourné. Pourvu d'une intelligence conséquente et grâce aux enseignements de sa mère, il s'efforce d'être le plus juste possible et distingue ce qu'il appelle le bien et le mal. Autrefois froid et distant, Belial est devenu jovial et à la limite de l'extraversion.
Ne tuant jamais quelqu'un gratuitement, il utilise souvent son pouvoir d'illusion pour éviter d'enlever une vie sauf s'il estime que la mort est nécessaire et dans ce cas il n'a aucune pitié.
Il est passionné par la magie et s'entraine souvent afin d'augmenter sa force spirituelle.
Ayant une grande confiance en lui, Le Chapelier pense qu'il ne doit le respect qu'à deux êtres : sa mère qui lui a permis de devenir ce qu'il est aujourd'hui et le Dieu des Ombres : Alarin qu'il considère finalement comme le père qu'il n'a jamais eu. Avec les autres, il se contente d'être courtois.


Histoire :

Belial est le dernier enfant d'une famille aisée. Son père était un médecin très renommé et sa mère une herboriste qui vénérait son dieu protecteur : Alarin. La famille de Belial fit fortune grâce aux pouvoirs de ses parents : Raphaël, son père, avait une parfaite connaissance de la médecine et sa mère, Babiel, avait la faculté de faire pousser diverses herbes médicinales très rares.
La famille résidait au sein d'une maison bourgeoise, dans laquelle le rez de chaussé était aménagé en herboristerie.

Quelques jours après la naissance de leur enfant, Babiel, qui était trop respectueuse envers son mari pour lui mentir, avoua que cet enfant n'était pas de lui mais d'un prêtre pseudo-vertueux qui l'avez trompée. En effet, il connaissait que trop bien la gentillesse de Babiel qui la rendait naïve et il suffisait qu'un être possède une grande éloquence pour qu'elle se laisse charmée.
En apprenant la nouvelle, Raphaël d'un naturel si calme et posé devint furax :

« Saleté de prêtre ! Si c'est cela que Dieu leur apprend et bien je préfère le renier sur le champ ! »

Babiel, qui avait une très grande estime pour Alarin, supplia son mari de ne pas se le mettre à dos de peur qu'il le punisse.

« Si ce n'est pas pour moi que tu le fais, fais le pour ton fils. »

Raphaël la regarda, moqueur, et lui lança en pleine figure :

«  Tu crois peut être que je vais resté sans rien faire comme si rien ne s'était passé, alors qu'un prêtre perverti par je ne sais quoi a osé poser les mains sur toi ! »

Le père rejeta l'enfant et le baptisa Belial : « le sans valeur ». Conscient que l'oeuvre d'un adultère ne pouvait qu'être punie, il passait son temps à le cacher du monde, l'isoler des autres enfants et le battre. Belial ne deviendrait rien, ce n'était qu'un fardeau que Babiel chérissait. Autant les relations que l'enfant possédait avec son père étaient déplorables et très violentes, autant avec sa mère cela se passait mieux. Babiel s'efforçait de lui donner tout l'amour qu'elle possédait, dans l'ombre de son mari. Sa gentillesse l'empêchait de renier cet enfant.


Quelques années après la naissance de Belial, voyant que sa femme commençait à avoir plus d'estime pour son fils que pour son mari et ses autres enfants, Raphaël quitta la demeure familiale en compagnie de ses enfants. Ils ne revinrent jamais.
Babiel en fut fortement affaiblie, la seule chose que Raphaël avait laissé à son enfant était son nom : celui de Belial. Et même s'il était péjoratif, elle le conserva par amour pour son mari. A présent seule pour élever son enfant, Babiel fut déterminée à ne pas faillir cette fois. Elle se donna pour ultime tâche le bien être de son enfant. Le pouvoir de naissance de Belial était encore inconnu, sa mère commençait alors à se poser tout un tas de questions : se demandant s'il s'agissait d'une punition d'Alarin.


Belial était peu sociable, les coups de son « père » l'avaient traumatisé, il avait peur des autres enfants de son âge et pire de ses professeurs. Alors que les autres enfants étaient pleins de vitalité, lui, ne parlait pas et restait tout le temps dans son coin. Cet enfant était pourtant intelligent, il obéissait sans broncher et exécutait avec soin le travail qu'on lui demandait mais toujours en silence. Seule sa mère entendait le son de sa voix. Les mots qu'il lui avait dit de plus beaux étaient : « Maman je t'aime ». Sa mère essaya de discuter avec lui, connaissant pertinemment la cause de son blocage, elle tenta d'aborder le sujet. Belial ne dit pas un mot, sa mère commençait à perdre espoir. Soudain, elle vit des images de son fils se faisant battre. Babiel ne savait pas l'expliquer mais Belial se faisait battre sous ses yeux par... Raphaël qui n'était pas rentré à la maison depuis si longtemps. Elle ne savait plus ce qui lui arrivait, des larmes coulaient de ses yeux verts, elle cria, supplia son mari de le laisser tranquille puis tout disparu. Belial était assis devant elle, les larmes aux yeux...
Elle n'eut pas à réfléchir bien longtemps pour comprendre ce qu'il venait de se passer, son fils avait la faculté de projeter des images dans l'esprit des autres.
Babiel fit tout son possible pour rassurer l'enfant et lui prépara une infusion d'herbes relaxantes pour l'apaiser.


Les années passèrent, Belial s'ouvrit petit à petit aux autres. Il pratiquait quotidiennement le combat au sabre ce qui constituait un excellent moyen d'extérioriser toutes les émotions qu'il avait gardées au fond de son âme pendant toutes ces années. Il prenait également des cours de méditation en compagnie de sa mère de façon à développer sa force spirituelle et parvenir à contrôler son pouvoir qui commençait à être gênant. En effet, Belial avait du mal à contrôler les images qu'il envoyait et en arrivait à semer le trouble dans les esprits des gens qui l'entouraient.

A force de travail et grâce au soutien de sa mère, Belial parvint à dompter ses démons en s'inventant son propre personnage : Le Chapelier. Ce personnage était tout le contraire de ce qu'il était auparavant : extraverti, sur de lui... Il changea d'apparence physique, se tint les cheveux en rouge et maquillait son visage quotidiennement. Sa mère acquiesça, après tout la seule chose qu'elle désirait était de voir son fils heureux et bien dans sa peau. La métamorphose fut spectaculaire, alors que Belial mourait, Le Chapelier s'affirmait de plus en plus.
A présent tout semblait lui sourire : il était assez beau, intelligent, ses heures d'entrainement lui avaient appris à manier le sabre avec une extrême agilité et il contrôlait de plus en plus son pouvoir.

Sa mère continuait de vendre ses herbes médicinales et apportait à son fils quelques connaissances en la matière. Elle était très fière de son fils et d'elle même : elle avait accomplit sa tâche, son enfant rayonnait et semblait heureux.




Equipement :

Il porte toujours sur lui une ombrelle, faite de plumes noires et dont les armatures sont en titane, pourvu à son extrémité d'une lame extrêmement coupante qu'il peut sortir à sa guise.

Aussi, il possède une collection de papillons tous plantés par une aiguille sur une grande planche de liège.


Métier :

Le Chapelier est avant tout un illusionniste. Il lui arrive de se donner en spectacle en tant que prestidigitateur dans de prestigieux théâtres.
Outre cela, il travaille également à l'herboristerie de sa mère.


Autre :

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