Le marché aux esclaves ressemble à une grande place, entourée d' échoppes, construits en dur pour les marchands les mieux installés, entourant des stands de marchands d' esclaves moins fortunés ou les marchands ambulants, qui viennent des Terres Brülées.
L' une des échopes se trouve au sud de la place, c' est la moins ombragée, et l' une des mieux abritées du vent. La devanture est surmontée par une estrade, où défilent les esclaves, pauvres mannequins tristes, et qui y attendent leurs maitres contre des sommes rondelettes. Il faut dire qu' Azaress présente toujours de beaux esclaves, bien nourris et bien sappés. La famille est connue, ici, depuis des centaines d' années, et sa réputation n' est plus à faire.
Derrière se trouve un espace, celui où on conclut les contrats de vente, le bureau d' Azaress. Un mur épais sépare l' estrade de ce lieu, clos par des persiennes et des clôtures en bois.
Logeant son bureau, un couloir mène à une cour intérieure, spacieuse, fraîche, avec en son centre, une fontaine. Mais ceci est purement décoratif. Le sol est en pierre bleue, se qui procure une sensation de fraicheur et de bien être.
Au delà de cette cour, il y a trois directions possible :
A gauche, ce sont les appartements d' Azaress, se composant d' un salon, d' une salle à manger cuisine, et, à l' étage, de sa chambre, d' une salle de bains et d' une 2éme chambre, pour son esclave. C' est la salle de bains qui fait la séparation entre les deux chambres.
A droite, ce sont les appartements de sa mère, se composant d' un salon, d' une salle à manger cuisine, et, à l' étage, de sa chambre et d' une salle de bains. La chambre de son esclave se trouve au rez de chaussée.
Tout droit, ce sont les cellules des esclaves, au total, il y en a dix, entourant une autre cour intérieure. Une salle de douche commune et mixte se trouve dans la dernière portion du rez de chaussée.
Au dessus, au 1er étage, se trouve aussi des cellules, mais qui servent à mettre les nouveaux esclaves en quarantaine, surtout s' ils ont été achetés à des marchands ambulants. Au moindre doute de maladie grave, le maitre des lieux élimine l' esclave malade et fait discrètement disparaitre le corps.
Les cellules sont régulièrement nettoyées à l' eau chaude et aux plantes désinfectantes, et les esclaves sont obligés de se laver tous les jours, matin et soir. Ils bénéficient de trois repas par jour, et sont habillés de telle façon qu' ils attirent le regard.
Azaress ne supporte pas qu' on touche à ceux ci, quand il les fait défiler sur l' estrade. Evidemment, ceux ci doivent aussi obéir à un réglement strict, pour bénéficier de tout cela, les esclaves qui se rebellent sont revendus à des marchands moins scrupuleux.
L' espoir de ces êtres est de devenir l' esclave privé d' Azaress. Ou de la mère, car ils savent que celle ci traite plus son esclave comme une dame de compagnie, ou un majordome que comme un esclave.
Ce jour là, Azaress venait d' acheter une esclave au nom biscornu, mais au minois charmant, et la fit mettre dans une cellule propre, en attendant que sa quarantaine ne vienne à terme.
Sa cellule, blanche, n' était garnie que d' un lit, un chevet, et d' un coffre pour ranger ses maigres affaires. Elle semblait en bonne santé, mais Azaress ne dérogera pas à la règle de la quarantaine...
( hrp : voilà, comme ça, tu sais où poster, Galagilédée...)