mise en cage ( pv le monsieur au chapeau x3) FINI

(Dis moi, si cela te gène que j’écrive a le première personne, je changerais^^).

Erk, tous simplement Erk. Ces idiot d’ombres mon mis au marcher maintenant, non mais au pour qui ils se prennent ? Oui bon d’accord en voyant l’état ô grand misérable ou je suis, je ne peux pas faire grand-chose, mais tout de même ! Physiquement je n’étais pas blessé ou peu on va dire. Moralement non plus d’ailleurs.
Mais je suis très affaibli…Ces stupides ombres on trouver le bon moyen de nous affaiblir malgré nos forces physiques supérieures à la leur. Ce qu’ils font ? Il nous foute dans des cellules de prisons que avec une petite fenêtre pendant des semaines et des semaines. Alors non a beau être résistants on peut tout de même mourir de faim. Surtout qu’ils ne sont pas tendre avec nous, avec leurs pouvoirs perfides, sadiques et inhumains… bref assez parlé d’eux, il y a trois choses distinctes que je veux, sortir d’ici, manger et pendre une douche. Les deux dernières je pourrais le faire dans je serais sortis donc ce n’est que matériels, utile au point au j’en suis mais, matériels tout de même. Bref j’essayai penser à autre chose… un bon bain… me trempé dans l’eau chaude ça serait le pied. Je passai ma main dans mes longs cheveux blancs, qui ne sont plus très blanc. Qu’est ce qu’ils sont emmêlés, gras, sales, ils ont récupérés plus de saleté depuis que je me suis fait attraper… On ne voit même plus la véritable couleur de mon épiderme tellement la peau est recouvert par une pellicule de crasses collé. Et quand à mon corps heureusement pour moi, est cacher par mes vêtements plutôt en lambeaux. Sinon on aurait plus voir que mes coté ressortait horriblement. Montrant avidement que je manquais de nourriture. Enfin bref…

Je disais ? Ah oui… Enfaite, seuls mes yeux, de couleurs inversés aux autres personnes, avaient gardés leurs couleurs originales. Et aussi les arabesques que j’ai sur le front… D’ailleurs, ici j’étais une vrai attraction, des yeux et un physiques comme les mieux n’était pas très courant apparemment. Enfaite même chez les polymorphes c’était très peu commun mais bon…. Enfaite je me sentais un peu comme au zoo… mais du mauvais coté de la cage. Dedans. Vous savait les cages avec des barreaux si étroit que la seul transformation qui aurait plus me permette de m’enfuir est de me transformer en insecte…Malheureusement pour moi, ce n’est pas dans mon registre….J’étais adossé à un coté de ma cage, dos au passants ou quelque mèches dépassa.

Un gamin intrépide passa. Et tira sur ses quelques mèches, jouant au petit rebelle. Sauf qu’on ne me la fait pas à moi au niveau de la rapidité. Je me retournai et utilisa toute la force de épaule et mon bras, fracassant ma mains contre les barreaux, passants mes griffes au travers. Le gosse tomba sur les fesses avant de ses réfugier dans les jupons de sa mère. D’ailleurs les quelques personnes qui était devant la cage firent un bond en arrière. Comme si ils étaient une vague qui se repliait, fuyant la berge. Il les regarda un a un… C’est incroyable comment ils ont tous la même tête… Comment ils font pour ne pas se confondre entre eux ? mais je ne pus pas les observer bien longtemps que le marchant viens frapper contre la cage d’un bon coup de pied.

« Calme-toi polymorphe ! Ou je t’arrache tes griffes ! »

Je levai un sourire et le regarda droit dans les yeux, les yeux était bien bizarre moi avait le mérite de mettre mal à l’aise. Mais il essaya tout de même de soutenir mon regard. Et oui, un prisonnier polymorphe, ce n’est pas aussi facile à dresser qu’un esclave humain. Après quelque minute, je souris joyeusement, et répondit qu’une voix pleine de gaité.

« Mais, fait donc, laisse-moi perdre des griffes dans des cadavres inertes d’ombres que j’aurais tué après que tu m’ais laissé sortir… »

Enfaite ni le ton de ma voix ni l’expression de mon visage, correspondait avec le sens de ma phrase. Cependant en l’entendant le marchant étouffa un couinement et s’éloignant de la cage en poussant les quelque personnes qui était resté regarder le spectacle. Je m’adossai correctement à mon dossier de fortune et ferma les yeux, écoutant les pas des personnes autour de moi qui passait sans s’arrêter. Et ce n’est que quelques minutes après que j’entendis des pas se stopper…

Edit Den : Chernobog, fait attention à ton orthographe et relis toi, s'il-te-plait :/

[ça ne me gène pas du tout]

La forêt noire garnie de ses arbres sombres, rien que l'évocation de son nom suffisait à donner des frissons dans le dos des plus trouillards.
En ces lieux, cachées par le relief, croissaient des herbes et plantes très rares qui avait la faculté de se développer sans lumière. Ces plantes trouvaient les substances organiques nécessaires à leur croissance dans la magie des lieux.

Babiel et le Chapelier travaillaient sur des plantes capables d'agir au niveau du cerveau. Même si le cerveau était un organe encore mal connu, il existait déjà toute sorte plante allant des somnifères aux anesthésiants. Alors que bon nombre d'ombres ne s'intéressaient pas aux plantes, Babiel et son fils étaient tout à fait conscients de leur pouvoir. Le pouvoir des plantes allié à l'intelligence des ombres, cette idée plaisait au Chapelier.
Seul bémol à cet exquis tableau : les plantes nécessaires à la confection de ces breuvages étaient bien cachées dans la forêt noire, à l'abri des regards.
Le Chapelier multipliait ses recherches mais en vain. Serpolet étant assez occupé avec l'herboristerie et puis de toute façon, il n'était pas fait pour ce genre de quête du fait de son physique trop peu athlétique.
L'ombre au chapeau entreprit l'achat d'un nouvel esclave, un esclave qui serait capable de courir à travers les feuillages pourvu d'un flair assez développé pour trouver ces plantes si convoitées. Ce travail nécessitait une musculature solide, de la patience ainsi que beaucoup d'énergies et souvent les esclaves les plus forts étaient les plus teigneux. Le Chapelier n'avait pas très envie de se farcir un petit rebelle grincheux, de toute façon il n'aurait pas à le faire s'il arrivait à trouver un esclave qu'il pourrait facilement manipuler à l'aide de ses illusions. Même si le Chapelier était une ombre très puissante, le fait de garder un contrôle quasi-permanent sur quelqu'un lui semblait difficile, du moins il en connaissait les conséquences... Pas besoin de prendre de risques inutiles.
En somme il lui fallait un esclave pourvu de très bonnes capacités physiques mais dépourvu de pouvoir tels ceux des ombres. Un polymorphe ferait tout à fait l'affaire.

Le Chapelier étant un être assez réfléchit, pas du genre à prendre de décision sur un coup de tête, il pesa le pour et le contre de devenir le maitre de ce genre de brute épaisse. Les polymorphes étaient beaucoup plus forts physiquement cependant les domaines dans lesquels le Chapelier excellait étaient ceux qui touchaient à l'esprit. Tout cela lui semblait parfait, un polymorphe ne pourrait pas facilement se défaire de son emprise et même s'il y parvenait, le Chapelier possédait plusieurs jokers dans son jeu.

Dans l'un de ces costumes trois pièces alliant subtilement les ténèbres à la lumière, l'illusionniste se dirigea vers le marché aux esclaves situé dans le quartier nord de Sanctis.
Au loin, le Chapelier aperçut de l'agitation. En se rapprochant, il vit à son plus grand bonheur une créature comme il l'avait imaginé...un polymorphe. Il pouvait faire l'affaire. Tout en continuant de se rapprocher, il comprit que la bête enfermée avait fait des siennes et plus particulièrement c'était attaquée à un enfant. La mère en était outrée, le marchand réagit en donnant à coup de pieds dans la cage du polymorphe avant de la menacer :


Le Chapelier arrivait maintenant au niveau de la cage, le polymorphe empestait, ses cheveux semblaient gras à souhait et très sales. Cette créature le répugnait. Cette dernière fit taire le marchand en lui répondant d'un ton jovial :



Le Chapelier venait de s'arrêter au niveau de la cage et dit à l'attention du marchand d'une voix haute et sure :



Il se retourna en direction du polymorphe enfermé dans sa petite cage :

« Toi polymorphe, qui a osé lever tes sales pattes sur un enfant, ta punition est imminente »

Le Chapelier comptait bien faire partager ce spectacle à tous ceux qui était présent sur le marché.
Les griffes du polymorphes commencèrent à sortir de ses doigts, la douleur devait monter crescendo, du sang se mit à couler. Alors que certains se délectèrent de ce spectacle, le Chapelier n'y ressentait aucun plaisir sinon celui que justice soit faite, une leçon de moral en gros. Il fallait dès à présent lui montrer qui était le maitre et que son maitre n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Le Chapelier guettait ses réactions, n'attendant que cela pour lui souffler au creux de ses oreilles pointues :

Je demeurai toujours les yeux fermés, immobile dans ma cage d'animaux. Réfléchissant à ce que je pourrais faire maintenant, bloqué entre ses barreaux dans un marché aux esclaves, à Sanctis capitale ombres, en plein milieu du territoire adverse. Et une seule chose me vint en tête. Mourir. Aussi triste que cela pourrait être. Enfin triste... Ici tous se réjouirait de ma mort. Je ne pouvais même plus fuir emprisonné là dedans. Pourquoi ne la détruis-tu pas alors ? Me demanderiez-vous. Je l'aurais fait sans hésiter mais, je n'ai pas plus assez de force...

Quand une voix masculine, claire et haute résonna dans l'air. On me traita de "telle créature immonde". J'ouvrais instantanément les yeux pour voir qui pouvait bien s'avancer près de moi et je croisai un regard doré et une chevelure rouge. Il avait de beau habit blanc et noir avec un haut de forme sur la tête ainsi qu'il ombrelle. Une ombrelle et un chapeau ? Cherchons la logique... au moins c'est quelqu'un qui sort du lot... mais sa deuxième phrase me fit froncer les sourcils, alors comme cela, j'ai maintenant, levé la main sur un enfant ? Il avait oublié que j'étais légèrement emprisonné ! Et même si je ne l'étais pas. Je ne frapperai jamais un enfant polymorphe ou ombre. Pour qui il me prenait ? Une créature immonde oui bon d'accord je préfère qu'il me considère comme cela que comme autre chose tout compte fait. Manquerait plus qu'un ombre éprouve de la sympathie envers moi et ça serait le bouquet ... Mais les paroles qui suivirent me rassura guère. Surtout le mot punition et imminente. Je le regardai toujours, sa position, près de ma cage et debout m'obligea à lever la tête. Surtout que je suis obligatoirement assis...

Quand soudain une douleur me pris le bout des doigts, s'instinctivement je les replia vers moi avant de quitter du regard le nouvel arrivant et regardait ma main. Mes griffes ! Mes griffes sortaient d'elles-mêmes de ma peau ! Qu'est ce qu'il se passe ? Je crispai ma mâchoire sous la douleur et plissa mes yeux, alors qu'un immense frisson me parcourra tout le dos. Grognant sourdement, pour ne pas que l'ombre à coté entende, cela lui ferait trop plaisir. Puis je posa mon autre main sur mon point fermé sanglant. Rien à faire, se sentait et je voyais mes longues griffes félines sortir de ma peau et tomber à terre. Salissant de mon sang mes vêtements déjà en mauvais état... D'ailleurs ne firent pas attention à la phrase que l'ombre aux cheveux rouges prononça. Trop occupé avec l'étrangeté qui me prenait les doigts. Enfaîte elle me parvenait à l'oreille comme un écho lointain prononcé dans les belles montagnes de mes contrés.

Quelques secondes après « accidents », je daignai soulever mes mains couvertes de sang pour observer les dégâts. Ce n'était pas beau à voir... je n'avais plus aucun ongle et la peau maintenant découverte me picotait à l'air libre. J'avais qu'une seule envie, c'était : la passer à l'eau froide. Je conclus immédiatement que c'était cet ombre rouge qui m'avait fait cela alors je dirigeai une nouvelle fois mes yeux vers lui. Je reconnaissais bien la les ombres, tiens, à abuser de leurs pouvoirs sur les autres qui n'en ont pas. Ça devait être bien distrayant pour eux de voir souffrir une créature enchaîné et emprisonné ne pouvant en rien se défendre. Mauvaises créatures abject. D'ailleurs je pouvais bien entendre des couinements excité devant mon malheur provenant de la foule qui avait décuplé maintenant. Un frisson de haine me parcouru le dos mais, je le réprimai aussitôt. Je ne devais surtout pas tomber dans leur jeux. Je ne devais surtout pas être comme eux. Surtout que toutes ces personnes autour de moi était lâche et si j'aurai pu me libérer, ce serait sauvé à toutes jambes en criant à l'aide....

J'étais resté muet pendant tout le temps, les sourcils froncé. Puis en regardant une nouvelle fois mes doigts je ne pus retenir une grimace. Il tremblaient légèrement sans que je le veuille. Puis je fini par prendre un air innocent et toujours aussi joyeux.

« Que vient-tu faire ici, près de la cage une créature aussi immonde et ignoble que moi monsieur au chapeau ? »

Je le regardai toujours dans les yeux et avait prononcé ces mots d’une manière très enfantine et un sourire naïf aux lèvres. Cependant je le prédisse et ma voix ce fit plus dure pour les mois suivant.

« Si c'est pour m'arracher les griffes encore alors fait le et part d'ici »

Je lui offris d'ailleurs mon autre main, griffes sorties et vers lui, attendant qu'il me les enlève comme il avait fait pour mon autre poigne. La foule autour de nous trépignait d'impatience attendant la réaction de l'ombre rouge....

De nombreuses ombres s'étaient regroupées derrière le Chapelier et admiraient le supplice. Les ombres semblaient excitées par ce qui se produisait devant leurs yeux.


Ces imbéciles n'avaient rien compris. Le Chapelier n'avait aucune intention de tuer la créature qui se tenait devant lui et de toute façon il n'en avait pas le pouvoir. Tout cela n'était que simple illusion, cependant une illusion assez puissante pour se confondre avec la réalité et dérouter sa victime.
Le Chapelier voulait un esclave dur et fort, ce qui était en train de se passer allait vite lui dire si ce polymorphe respectait ce critère. Pas un cri ne s'échappa de sa gueule, la bête encaissait la douleur sans broncher. Il ne semblait pas être du genre à se plaindre. A cet instant, l'illusionniste pensa à une autre utilité qu'il pourrait avoir de cette créature : un cobaye pour tester les expérimentations de Babiel. Après tout ce n'était qu'un polymorphe, les ombres ne l'avait pas tué donc autant qu'il leur serve à quelque chose à lieu de moisir sur un marché d'esclave.
Ces griffes étaient maintenant complètement tombées laissant le bout de ses pattes nues. L'image d'un chat sans griffe semblait exciter les ombres qui s'approchaient autour de la cage pour admirer le massacre.
Le polymorphe, qui avait gardé le silence jusqu'à maintenant, leva les yeux pour capter ceux du Chapelier après avoir admirer ses pattes, du moins ce qu'il en restait. Le sang, qui avait coulé, était en parfaite harmonie avec la couleur des cheveux du Chapelier.
Le corps tremblant, l'esclave adressa quelques mots d'un air innocent et joyeux à l'intention de l'ombre qui se tenait devant lui :


Puis son ton se durcit :

dit-il en tendant l'autre main vers celui qui venait de l'amputer de ses griffes.

Le polymorphe regardait avec insistance le Chapelier de ses yeux d'un blanc immaculé. Ce mariage subtil entre le noire de ses pupilles et l'extrême blancheur de ses iris lui rappelait son costume. Intéressant... L'illusionniste soutenait ce regard, les rayons du soleil se reflétaient dans ses yeux dorées et leur donnaient une puissance incroyable.
En guise de réponse, le Chapelier saisit fermement l'ombrelle qu'il portait comme une sorte de canne et même si la portée de celle ci n'était pas assez élevée pour espérer atteindre l'animal, l'illusionniste fit d'un mouvement rapide claquer l'air. L'air ? Surement pas. La joue du polymorphe rougit et un filet de sang coulait et descendait le long de son cou. Ce bruit strident laissa la réalité reine des lieux, seule la douleur sur la joue du polymorphe pouvait encore se faire ressentir. En effet, l'ombre rouge avait pris soin d'accentuer la douleur que pouvait engendrer un tel coup d'ombrelle.



Le Chapelier se tourna vers le marchand, le fixa de ses iris dorées et lui lança :

Je levai la tête dans j'entendis que la foule demandait à l'autre sadique de me tuer, de me bannir ici. Ils sont marrant eux, à cause de qui je suis encore ici ? Je me serai bien tiré....

L'ombre soutenait mon regard, au moins, il était bon dans ce domaine. Cependant, j'attendais sa réponse et contre toute attente de ma part, il leva le bras, faisant pointer le bout de l'ombrelle vers le ciel. Je leva un sourcil qu'est ce qu'il va faire ? Me frapper ? Mais je suis enfermé, certes je ne peux pas l'atteindre mais, ilne pouvais faire non plus. Quoiqu'il l'avait bien fait pour mes ongles.... Alors, j'attendis la suite des événements et toujours en fixant le regard or de l'autre, j'observai du coin de l'oeil l'ombrelle s'abattre sur moi. Je calculai la distance et la longueur de l'ombrelle même s'il n'y avait pas la cage, il ne pourra pas me toucher. Mais quelque chose me fit tourner la tête brusquement. L'ombrelle m'avait bien touché...

La joue le lançait .... Et elle me faisait bien trop mal pour un coup normal. Oui, je me suis déjà fait bien frapper par ce genre d'accessoire et ce n'était rien comparé à ça. Un plus que la dernière fois c'était un polymorphe et là, un ombre... Il y a quelque chose derière tout cela. Son pouvoir... Ce que me fait son pouvoir n'est pas réel ! il ne peut pas être réel ! je sais ce que c'est de souffrir avec déjà tous les nombreux coups que je me suis pris et cela ce n'est pas réel. Peut -être que, alors, l'arrachage de mes griffes n'est pas vraie non plus ? Cela expliquera pourquoi il ne les a pas touchés... Mais je préfère me méfier on ne sait jamais avec ces satané ombre... Cependant cet idiot d'ombre A bien l'air de me sous-estimer, comme si la petite claque allait me faire quelque chose ? Comme si la douleur allait me faire quelque chose ! Il faillait me faire autre chose pour me faire obéir... Toujours dans mes pensées je ne sentis pas le sang perler puis couler contre mon coup... Juste quelques secondes après que je m'en rendis compte, sentant quelque chose contre mon épiderme. J'y portai ma main. En effet c'est bien du sang... Je me fis saliver imperceptiblement, Non je ne sentais aucun gout de fer ou de sang dans ma bouche ... je souris intérieurement mais, fit tomber un masque insensible sur mon visage. Cet idiot me prenait pour une bête sans cervelle et a utilisé son pouvoir sans réfléchir. Me facilitant grandement le travail. Maintenant que je savais en gros ce que c'était, je pourrais le contrer plus facilement...

Je levai une nouvelle fois sa tête sous sa phrase, il m'ordonna de le vouvoyer. Va falloir être plus convaincant que cela, chéri, si tu veux me faire obéir. Sauf qu'il ne me laissa pas le temps de réagir qu'il demanda au vendeur de l'acheter pour qu'il le débarrasse de moi. Intéressant... et comment il contait me faire bouger ?

« Et comment comptes-tu faire ? »

Je coupai le marchant quand ce qu'il allait dire et tutoya toujours l'ombre au chapeau. Mais je devais tout de même vérifier encore quelques trucs avec son pouvoir mais, comment faire pour

le faire m'attaquer... j'ai une idée, bon ça va surement faire mal mais, cela ne n'est que secondaire.

« Bon moi je m'en vais. »

Je passai sur les pieds avoir que jusqu'à maintenant, j'étais toujours assis. Accroupi, je posai mes deux mains sur le toit de ma cage et poussa de toutes les forces qu'abritait mon corps. La position que je pris me permis d'utiliser tous les muscles de mon corps. Les pieds, les mollets, les cuisses les abdos, les épaules, les bras. Plus je poussais plus la cage se tordant dans un cri strident de ferraille rouillé... autour de moi, les ombres spectateurs s'éloigna commençant à s'apeurer.

Belial, c'était ainsi que son père l'avait nommé : le sans valeur. Qui aurait pu penser que cet enfant que l'on pouvait autrefois frapper sans qu'il ne dise mot deviennent un tel homme. Un homme auquel avait été accordé le pouvoir de falsifier la réalité, un pouvoir qui lui permettait de prendre la place d'un dieu durant un laps de temps certes insignifiant devant l'infini divin mais bien suffisant pour un simple mortel. Ce don particulier, le Chapelier le maitrisait grâce à un gros travail sur soi qu'il fit dans sa jeunesse mais il en était loin d'en connaître toutes les facettes.

Le Chapelier commençait à bien se faire connaître, en même temps une ombre si...euh...originale passait difficilement inaperçu. Mais il y trouva goût, il aimait se donner en spectacle. D'ailleurs, il était souvent sollicité lors de grands festivals pour aller y faire quelques tours de prestidigitation. Faire le clown lui rapportait de l'argent, beaucoup d'argent car il se faisait payer le prix fort jugeant ses tours d'une beauté conséquente et au passage beaucoup le lui disait.

**************

Aujourd'hui aussi l'illusionniste s'était donné en spectacle, au grand plaisir des ombres qui se trouvaient sur le marché.

Le Chapelier ne donna comme réponse qu'un léger sourire et laissa apparaître une partie de sa dentition d'une blancheur incomparable. Comme si la volonté de cet animal lui importait...


La couche de crasse qui s'était accumulée sur sa peau témoignait du temps que ce polymorphe avait passé en tant que prisonnier. Et ce n'était que maintenant, après le numéro du Chapelier qu'il allait quitter sa cage. Cependant cet acte tombait à point nommé.
Alors que le polymorphe commença à se mettre sur le dos de façon à pousser le haut de la cage de ses pieds, l'ombre se tourna vers le marchand :


La cage commençait à se tordre, un cri strident de ferraille rouillée retenti dans tout le marché. Le marchand eut un mouvement de recul, les ombres spectatrices firent de même.
Le Chapelier tendit sa main gantée vers le marchand :

« J'exige 1000 pièces pour t'en débarrasser et par la même occasion de te sauver la vie... N'est ce pas une proposition alléchante ? »

Alors que la cage semblait sur le point de rompre et que beaucoup avaient déserté les lieux, le marchand après un temps d'hésitation relativement bref empoigna la main du Chapelier.
L'illusionniste était à présent le seul être à proximité de la cage qui souffrait le martyre. Le seul geste qu'il fit fut celui de déployer son ombrelle afin de protéger son chapeau des rayons du soleil [-_-']
Il ne bougeait plus et attendait patiemment, en ayant bien entendu préparé le terrain, son terrain, celui où il était le maître.

Toujours en train d'essayer de faire rompre la cage, j'écoutai l'ombre rouge faire une leçon de moral au marchant... Et alors que ma cage se déformait, il donnai un prix pour m'avoir...Enfin avoir... En quelque sorte... Pauvre de moi, qu'est ce qu'il va encore m'arriver. Cependant, bien que je le pensais, il ne m'attaqua pas comme je le voulais, bizarrement ce n'est pas plus mal Tout compte fait. Mais avec ce genre de spécimen il faut toujours se méfier.
Tous s'écarta en fonction que ma prison craquait, sauf l'ombre rouge qui comme seul mouvement s'abrita du soleil sous son ombrelle... Mais il a un chapeau ! A quoi il sert alors ?
C'est vrai qu'il fait particulièrement chaud aujourd'hui... Le pire c'est qu'à cette heure là, le soleil était juste au-dessus de nous. Heureusement que j'y étais habitué. Mais je me demandais comment faisait autres ombres avec tous leurs habits...

Puis je donnai un grand coup de pied à la porte de la cage. Elle se détacha dans un grand bruit sourd et alla retomber un peu plus loin, A quelque mètre, tordue. Les quelques ombres civils qui restaient finis eux aussi par partir alors que d'autre, plus arrogant et sur d'eux s'avança, près à utiliser aussi les pouvoirs sur moi, cependant celui qui demeura toujours près de moi était L'homme au chapeau, nullement effrayé. Je pus enfin sortir, posa ma main aux ongles arrachés devant, puis l'autre, m'avançant, faisant rouler mes omoplates sous ma peau et mes vêtements avec une démarche de gros félin, toujours en le regardant de mes yeux blanc.
Une fois complètement sorti, je pus me lever. Mince, mon genou est dans un moins bon état que je le pensais, ça va être difficile... Je leva mes yeux vers l'autre, lever ? Il est encore plus grand que moi ! tseuh, les ombres et leur grandeur...

Bref je passai un coup d'œil autour de moi, erk, il y a trop d'ombres qui veulent me faire la peau, si je reste ici et que je combats je vais obligatoirement me faire tuer, une seule solution s'offre à moi, Partir d'ici et le plus vite possible et encore, ce n'était pas sûr que j'y arrive. Cependant, il le faillait. Mais comment ? Il y en avait partout et tout autour. Peut-être par le ciel. Non trop découvert, il me visera comme un pigeon.

Je me tournai face au porteur d'ombrelle et sans un mot, je dirigeai vers lui à vive allure. Je démarrai brusquement heureusement que ma vraie force se basait surtout sur vitesse et la vivifier de l'esprit. Rare autre polymorphe l'était plus que moi, alors les ombres auraient du mal me suivre ... Donc cela provoqua la surprise autour de moi. Ils le savaient surement quel j'allais l'attaquer mais, pas que mes enjambés soient si rapide et pourtant mon genou me faisait souffrir à chaque pas et je ne suis pas au sommet de ma forme.... Arriver à une bonne autour, je lui fis comme si le lui sauta dessus les bras les premiers pour le faire partir en arrière, mais deuxième surprise. J'atterris juste devant lui, accroupi pour me facilité la suite, très proche et une fois que mes mains se reposa a terre je me changeai en chaton blanc aux grands yeux bleu et lui fila, au sens propre du terme, entre les jambes... Je gambadais sur quelques mètres à découvert évitant les projectiles d'un ombre apparemment plus vif que les autres me lançaient. Je n'avais pas vraiment ce que s'était et je ne m'attardais pas vraiment dessus d'ailleurs. Puis une fois à l'abri je me faufilai, boule de poil que j'étais devenu, dans une fissure de mur d'une dizaine de centimètre...

Le soleil était à son zénith, ses rayons devenait brulants. Le Chapelier, sous son ombrelle, en était protégé et restait figé, attendant que l'animal aux longs cheveux grassouillets daigne sortir de sa cage... C'était toujours ça de moins à faire.
Le polymorphe donna un puissant coup de pied dans la porte de la cage et la fit voler quelques mètres plus loin. Les ombres qui se tenaient derrière le Chapelier se mirent sur la défensive. L'animal sortit de sa cage, tout en gardant ses yeux d'une pure blancheur dans ceux du Chapelier. Ce dernier n'avait toujours pas bougé d'un centimètre, son regard d'or restait plongé dans celui du félin.
Le bête se mit brusquement à courir avec célérité en direction de l'ombre au chapeau. Malgré son piteux état, la bête était rapide et peut être même plus rapide que ce que l'illusionniste ne l'avait imaginé. Les aptitudes physiques de sa nouvelle acquisition le ravirent, c'était plus qu'il en espérait...quoique...on peut toujours trouver mieux. Mais il ne fallait pas être trop gourmand.


Arrivé à hauteur du Chapelier, le polymorphe lui sauta dessus les bras en avant. Tout allait se finir maintenant, l'illusionniste allait effectuer son dernier tour avant de rentrer avec son nouvel esclave. Cela l'enchantait grandement, quoiqu'il aurait préféré s'amuser encore un peu...
Contre toute attente, le polymorphe atterrit juste devant lui puis se transforma en petit animal de façon à lui filer entre les jambes. L'ombre aux cheveux rouge se retourna pour ne pas perdre de vue le petit animal mais il ne fit pas un seul pas. Les ombres qui l'entourait essayèrent de le stopper mais l'animal était bien trop rapide et agile et finit par disparaître. Le Chapelier ne put s'empêcher de sourire, il était ravi d'avoir fait une telle affaire.
Un chat...ce polymorphe avait la faculté de se transformer en chat...on avait connu plus terrifiant comme bête. C'est alors qu'il songea, poly-morphe...hum peut être pouvait il se métamorphoser en quelque chose de plus...excitant. Mais finalement, l'animal avait filer...

* Jugement trop hâtif... Nous en connaissons pourtant les conséquences *

pensa-t'il avant de se gifler violemment.
Une ombre le défigura puis lui lança :


Le Chapelier s'avança vers l'ombre en question.


L'illusionniste, toujours sous son ombrelle, ôta son chapeau puis le tendit vers l'ombre qui lui faisait face.


L'ombre le dévisagea de plus bel, il devait le prendre pour un taré...peut être qu'il n'avait pas complètement tort...cependant le regard du Chapelier se fit insistant et l'ombre s'exécuta puis tendit les cartes à l'ombre à la chevelure rouge. Ce dernier les tint en éventail et sourit.


L'ombre ne savait pas quoi répondre, un polymorphe était en cavale et l'ombre au chapeau semblait avoir une soudaine envie de jouer aux cartes.
Enfin, d'un ton sérieux l'illusionniste reprit :

« Cette chasse au chat nous promet d'être amusante. Mais avant toute chose, fixons les limites du jeu. »

Le Chapelier lança les quatre cartes, qu'il tenait dans sa main, haut dans les airs. Les quatre as prirent chacun une direction différente et s'étendirent au fur et à mesure qu'ils perdaient en altitude de façon à former, une fois sur le sol, un endroit clôt.
L'illusionniste tira une dernière carte de son chapeau : un joker puis fit de même. Celle ci vint refermer la boite issue de sa création.

Une voix raisonnait :
Les cartes se refermèrent à une vitesse incroyable jusqu'à devenir de la taille d'une petite cage, une cage dans laquelle un chat était légèrement à l'étroit.

« Comment trouves tu ta nouvelle prison mon minou ? »

Ce petit jeu était exquis, quel spectacle ! Cependant seul le polymorphe avait pu en profiter. En effet le Chapelier n'avait pas prit le risque d'étendre une telle illusion à plusieurs esprits, cela lui aurait demandé une quantité d'énergie bien plus importante. Une goute de sueur dégoulinait le long de sa joue, il l'essuya aussitôt à l'aide de l'un de ses gants et se mit en quête du corps du chat blanc comme neige. Il ôta le gilet qu'il portait par dessus sa chemise et le laissa à même le sol.
Vu de l'extérieur, c'est à dire pour des personnes qui n'était pas sous l'effet de l'illusion, le polymorphe était réduit à l'état d'un chat inconscient. L'illusion du Chapelier avait enfermé son esprit dans son corps. Quatre as, un joker...belle réussite.

Je courrai toujours à travers le marcher, me faufilant de ma petite taille entre les cages et les pieds des ombres ou esclaves environnants. Ce n'était pas si facile d'être aussi blanc et de passer inaperçu... Blanc, Cette couleur particulière de la famille et de mon clan qui évoque la pureté et la paix. Mais tout aussi la mort et le deuil ... Cette couleur qui me suivra toujours quoi que je fasse. Vous allez me dire que je peux modifier aussi la couleur de ma peau, évidemment que je le fais, mais bizarrement je tiens à cette couleur et bien que je ne suis fait que de blancheur je suis fier de ce lien de famille. Je zigzaguai toujours dans le marché, essayant de me sauver, mais voyez-vous, a pas de chat et un genou, la patte dans mon cas présentement, faiblissant, on ne va pas à vive allure. Cependant, cela me paraissai bizarre, derrière moi, je ne sentais aucune agitation. Je tendis l'oreille. Non, rien. Même pas quelqu'un qui courrait pour me rattraper... j'aurai pu être heureux mais c'était trop louche. J'étais sûr qu'il se tramait quelque chose, mais bon je ne vais pas retourner pour aller voir. Et avec l'autre au pouvoir inquisiteur, je ne préférai pas être proche de lui, qui sait peut-être que plus je m'éloigne de lui, moins il aura d'emprise sur moi. Enfin c'est ce que j'espérais au fond surtout, car je n'en savais strictement rien et je ne voulais pas y penser... Il m'a arraché les griffes ! Je sais qu'elle repousseront sous quelques jours mais, ce n'était pas vraiment, ni l'endroit ni le lieu pour se faire démembrer. Bref la n'est pas la question, la question est de se sauver d'ici, sans se faire voir. Je passai, trottinant, car maintenant mon genou ne me permis de pas bien faire grand-chose de plus, de cachette en cachette.

Naviguant entre les poubelles, longeant les murs et traversa les toits, escalada les quelques marches que le croisa de quelques bonds. Le chaton était une de mes transformations les plus faciles, en même temps je n'avais pas me compliquer la tâche et l'énergie ici. Un petit félin allait très bien. Certes j'étais bien inoffensif et devenant proie à plusieurs prédateurs mais, au moins, je pouvais me cacher dans des trous de sourie... Mais il faillait tous de même que je m'éloigne le plus possible, d'ici, ce lieu si ou prière, pleur et cris s'échappaient des êtres enfermées alors que les autres, acheteurs ou marchant, si plaisaient, seul endroit où qu'importe ton métier tu trouveras toujours plus bas dans la hiérarchie que toi... Et ici, c'était moi... Bref il fallait que je parte au plus vite ! Une petite fille aux cheveux noirs en nattes et aux grands yeux bleus me regardai au loin, petit chat que j'étais avec envie, tirant sur la robe de sa mère, me pointant du doigt. Mais je m'en occupai pas plus que cela.

Surtout que je sentais comme si quelque chose d'imminent me suivait. J'accélérai le pas, tant pis pour mon genou, il me faisait souffrir mais, ce n'était pas ni l'endroit ni le moment de faire son difficile. Quand un immense mur se dressa devant loin au moins, avant qu'il se rapproche de moi un peu trop rapidement à mon gout... Un as de pic ! Instantanément, cela me fit penser à l'ombre rouge. Je tournai directement à gauche, l'as de trèfle cette fois ! Je passai mon regardai derrière mon épaule, l'as de coeur et sur ma droite, le dernier. J'étais encerclé par des cartes. Cependant, le carré n'était pas encore fermé, je me dirigeai le plus vite que j'ai plus. Raté, il se referma devant mon nez. Le haut, le haut était encore libre ! J'entrepris de changer de transformation, pour une plus grosse en sautant vers seule sortie qui s'offrait à moi, mais ne n'eut pas assez le temps, je rencontrai le joker... Non ! J'étais complètement enfermé ! Un grognement sourd et désespéré sorti de fond de ma gorge. Un bruit que ne faussait certainement pas un chaton comme j'avais pris la forme mais, bien plus gros. Mon poil s' hérissa instantanément et mes griffes sorties. Quand une voix venue de partout à la fois mais, en même temps de nulle part s'éleva. Il parla de griffes, j'eus un sourire jaune, c'était ironique ? Quand soudain les murs de carte se rapetissèrent, ainsi que l'espace de ma nouvelle cage, en même temps que la voix continua. Qu'il me lâche ! je ne veux pas rester ici, il n'en est pas question ! je refuse de le servir! je grogna à nouveau, n'aillant vraiment plus de place pour bouger. Pourtant, je me débâtai désespérément comme un fou, me jetant sur les parois pour les faire bouger, les grattant de mes griffes qui restaient ou seulement donner des coups de pattes de l'autre main, aux ongles amputés. J'essayai de me retransformer un plus gros, voulant reprendre forme humaine, pour faire exploser ma maison de l'intérieur, mais rien, quelque chose m'en empêchais et je ne savais pas quoi. Sous la folie, j'oubliai ce que je voulais il y a quelques minutes pour qu'il m'attaque. C'était peine perdue et pourtant, je me jetait toujours contre les parois, les faisant trembler de temps a autres. Et quand, j'apperçu ce phénomène, je recommençai de plus belle, Désespéré.

Mais ce que je ne savais pas, c'est qu'aux yeux des autres, je n'étais juste qu'un chaton blanc, immobile, gisant sur le flan. En me voyant tomber d'un coup. La petite fille de toute à l'heure qui m'avait suivie depuis toute l'heure s'approcha de moi et s'accroupi en faisant bien attention à ne pas plier sa robe au-dessus de mon corps inerte. Et alors qu'elle avança sa main pour toucher mon poil certes sale à force d'être rester dans la rue mais, toujours aussi doux, elle parla.

« Que t'arrive t'il petit chaton blanc, tu es fatigué ? »

Le Chapelier glissa sa main dans l'une des poches de son pantalon et sortit une sorte de petite fiole remplie d'un liquide violacé. Il en but une gorgée avant de replacer ce petit flacon dans sa poche.


En effet, l'esprit de la victime était désormais lié à celui du Chapelier par un lien psychique puissant. Plus la distance entre l'esprit du polymorphe et celui du Chapelier était faible, plus ce lien s'intensifiait. Il était donc assez aisé pour l'ombre de retrouver l'endroit où se trouvait le corps du polymorphe.
L'illusionniste se concentra, le lien était très puissant malgré la distance qui les séparait. De ce fait, il pu délimiter une petite zone dans laquelle il avait une grande probabilité de retrouver le corps du chat blanc. N'ayant pas peur du ridicule, le Chapelier sortit une petite souris grise de son chapeau et la tenait devant lui par la queue. Il l'agitait légèrement en chantant à l'intention du polymorphe d'une voix dont le timbre était funeste :

« Promenons nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas, si le loup y était il nous mangerait...»

C'est alors qu'un hurlement de loup retentit.
Toujours en se servant de l'intensité du lien psychique qui reliait son esprit à celui du polymorphe, l'ombre aux cheveux rouges se dirigeait avec une certaine hâte vers le corps du minou blanc.
Quelques minutes plus tard, il vit une jeune fille accroupie devant le corps d'un chat inerte.

Le Chapelier agitait toujours la souris devant lui en appelant :

« Minou, Minou »

La jeune ombre releva la tête, elle possédait des yeux incroyablement bleus et deux nattes noires.
Le Chapelier prit un air des plus gentils en lui adressant un joli sourire :


A ces mots, l'enfant pris une triste mine, elle devait déjà s'imaginer jouant avec la boule de poil blanche dans son jardin. La jeune ombre sourit légèrement, pris un air de petite peste et adressa quelques paroles au Chapelier :


Le sourire qui éclaircissait le teint du Chapelier disparut. Il lâcha la souris qui fonça vers l'enfant et grimpa le long de l'une de ces jambes. De petits cris s' échappèrent de la bouche de cette petite peste, la souris la chatouillait. Alors que l'enfant était occupée à se tortiller dans tous les sens, le Chapelier attrapa la boule de poils par la peau de la nuque en laissant une distance conséquente entre son costume et l'animal. Ce dernier était sale et le Chapelier n'avait nullement l'intention de salir sa chemise.

Quelques minutes plus tard, l'illusionniste croisa l'ombre qui avait tirée les cartes de son chapeau et répéta :


Puis il se dirigea vers sa demeure.

( voila, j'espère qu'lle te plaisait, bon je corrigerai les fautes demain car la je fatigue XD)

J’étais toujours dans ma prison de cartes essayant tant bien que mal à la faire s’écrouler. Je me jetai toujours dessus, rouvrant les quelques blessures que j’avais sur les cotes, tachant mon poil, du moins oui moi ou j’étais encore conscient, mon corps je ne savais pas… Bref, je grognai toujours frappa comme je pouvais, la cage qui ne faisait que trembler sans jamais s’écrouler… Enfaite, je crois que je faisais bien pus mal à moi-même que à ma prison, mais au point ou j’en étais je n’avais rien à perdre sauf ma liberté. Et c’est ce que je perdais malheureusement… Pourtant je ne voulais pas ! Je ne voulais pas appartenir à cet ombre négligente de ma volonté. Enfin je suis en terre ombre, beaucoup vont me dire que je n’ai pas de volonté à avoir et que je devait déjà m’estimer heureux d’être vivant..

Quand soudain, je me stoppai, quelque chose essaya d’entrer dans non esprit, dans ma tête, je devinai sans mal qui s’était et sa me déplus fortement. Qu’est ce qu’il cherchait à faire ! Je la secouai cherchant a l’empêcher mais rien a faire, il s’insinua lentement mais surement dans la tête, provoquant un mal de tête atroce, qui continuait à augmenter de plus en plus. Je me stoppai complètement incapable de bouger tellement que j’avais mal. Je ne pensais pas un jour avoir un mal de tête aussi prononcé. Et pourtant il continua toujours de grandir, ne s’arrêtant pas de si tôt. Je plissai les yeux et crispa la mâchoire, rien à faire il ne voulait pas partir ! Je lui refusai l’accès a mon esprit et c’était peut-être cela qui me faisait atrocement mal. Mal rien a faite, ça me brisa presque que le crane et lui continua toujours à s’introduire sans me demander non avis… Raaah, il a le don de l’énerver celui –ci, quand est ce qu’il comprendra que je ne veux pas ! Jamais, il ne continua à pénétrer dans mon cerveau le bougre. Rien à faire, Bizarrement je le sentais, il était déjà plus qu’à la moitié. La douleur était tellement intense que le seul mouvement que je pus faire et de porter mes mains a ma tête.

« Pas question ! Part d’ici! »

Je ne savais pas vraiment s’il entendait et je m’en fichais pas mal, tous ce que je voulais c’est qu’il parte. La douleur était si soutenu qu’elle commença à me rendre fou et tout mes muscles de mon corps se contractait… cependant tout tomba d’un coup, y compris moi. La douleur aussi. Tout s’arrêta. Ça est …ce ne savait pas ce qu’il avait fait ni comment il avait faire mais une seule chose et sur maintenant c’est qu’il était lié à moi, et moi à lui… je soupirai, blasé et fatigué par tout cela.

Mais une voix me fit réagir, celle de l’ombre rouge, chantonnant une chansonnette pour enfant d’une voix lugubre. Je me levai instantanément regardant autour de moi mais je ne vis pas grand-chose étant donner que j’étais dans le noir total depuis le début. Quand un hurlement de loup me fit frissonner, étrangement j’avais l’impression d’être la proie pour une fois. … la voix se rapprocha

« Minou, minou…. »

Me désigna t il ? Surement … la voix continua, elle semblait être au dessus de moi,…

« Mon chat… »

Je grognai une nouvelle fois, et repris l’activité de me sortir de cette cage, recommençant a me jeter sur les parois, les faisant trembler, les frappant, les griffant… Ne sachant pas ce que j’allai devenir…

[Pas d'inspiration et très peu de temps... Désolé]

Le Chapelier se trimballa le polymorphe jusqu'à sa demeure située dans le quartier ouest de Sanctis. Il s'agissait d'une villa spacieuse entourée d'un somptueux jardin aux soins de Serpolet. Serpolet était l'esclave du Chapelier, un esclave humain parfaitement docile et discipliné qui apportait tout son soin aux taches que son maitre exigeait.
L'illusionniste s'efforça de dissimuler la présence du chat, qu'il tenait d'une façon quelque peu originale, aux yeux des passants qu'il croisait.

La clôture était composée d'un mur de briques claires de trois bon mètres surmontées de fer forgé. Ce contraste si séduisant entre le blanc et le noir était bien présent dans beaucoup de biens du Chapelier.
Alors que le maitre des lieux arrivait à hauteur du grand portail de sa demeure, celui ci s'ouvrit.

« Bonjour Monsieur » dit Serpolet avant de baisser légèrement la tête.

L'ombre porta sa main gantée sous le menton de son esclave et lui fit relever la tête par la même occasion.



L'esthétisme était quelque chose de très important aux yeux du Chapelier. Il aimait tout ce qui était beau et raffiné.
Serpolet remarqua enfin la boule de poil que le Chapelier tenait.

« Monsieur, puis je me permettre de vous demander ce qui est arrivé à cet animal ? » dit Serpolet d'un ton interrogateur.
Le Chapelier lui répondit d'un ton ferme :


Serpolet s'exécuta.
L'illusionniste rentra dans sa demeure, prit un bain, changea de vêtements puis ajouta à son visage une petite touche de maquillage à base de plante. Il alla ensuite retrouver Serpolet ainsi que son nouvel esclave dans son jardin aux milles fleurs dont les tons chatoyants éclaircissaient les alentours. Le pelage du chat était blanc comme neige et en devenait légèrement éblouissant. Le Chapelier demanda à Serpolet de s'éloigner, ce dernier alla s'occuper du sol de marbre de la demeure.
L'ombre libérait progressivement le polymorphe de son emprise, du moins il lui permettait de retrouver l'usage de son corps...bien qu'encore assez limité.

« Cette petite chasse t'a t-elle plu ? » lui demanda t'il le sourire aux lèvres.

la suite est au quartier ouest ^^