[Pas sur que ce soit le bon endroit...]
(Viens des geôles de Ivaris)
Le médecin souriait encore et toujours, tranquillement. Pour lui, la situation n’était pas bien grave et se doutait déjà de la fin. Un homme qui part avec un nouvel esclave, et deux autres personnes qui se battent pour de l’argent. Bien entendu, au départ, il aurait du en donner au garde également, vu qu’il aurait du choisir une personne dans ses prisons et le payer comme si c’était lui le marchand d’esclave. La donne ayant changeait, il aurait du payer l’ancien maître et donner un peu au garde pour le remercier quand même. Mais non. Il avait tout donné à cet idiot d’homme riche et savait pertinemment que cela se terminerait mal. Un petit cadeau de au revoir à sa manière, même si pour eux deux ça ne le concernerait en rien. Lui ça l’amusait et il n’aurait aucune réponse par derrière ou de problèmes.
Arian était plutôt pressé de partir en tout cas, puisqu’il lui chuchota qu’ils devraient y aller avant d’assister à un nouveau meurtre. Il ne voulait pas du tout regarder un peu ? Lancer des paris ? Admirer le spectacle ? Pas du tout, et de toute manière notre professeur était déjà entraîner par l’autre vers la sortie. Il n’avait pas une très grande force dans ses gestes, mais par rapport à Mani… Ca faisait une différence. Les deux hommes partirent donc le plus rapidement et discrètement possible, alors que le maître chantonnait joyeusement en marchant. Ne chercher pas à reconnaître l’air ou quoique se soit, ce sont juste des notes qui suivent un peu au hasard. Il aimait bien faire ça, souvent, et le plus souvent ça énervait les gens.
Les deux hommes sortir donc de cet endroit loin d’être très joli et accueillant pour se retrouver enfin à la lumière. Ce n’était pas la belle lumière du jour et du soleil, mais plutôt dame la lune et sa douceur qui accueillit notre ancien esclave en fuite et son nouveau maître. La question était bien entendu de savoir ce qu’ils allaient faire à présent. Simple comme bonjour ! Rentrer à la maison, ce faire préparer un bon repas vu que c’était une chose qu’il n’avait pas faite depuis plusieurs jours, se prendre un bon bain et aller dormir. Parce que cette nuit il n’avait déjà pas dormit et faire ça trop de fois d’affilé n’était pas très bon pour sa peau ni pour ses expériences qu’il allait rater.
Ils prirent donc un moyen de transport pour pouvoir rentrer, le plus âgé continuant de chantonner et une fois arriver à destination, descendit et paya le chauffeur. Une fois arrivé, ils entrèrent dans l’habitation. L’endroit n’était pas très grand mais quand on savait où se rendre et les endroits un peu caché, on voyait que c’était plutôt pas mal. Le médecin fermi la porte, ne mettant même pas les loquets vu qu’il arrivait souvent qu’on vienne lui demander des choses au milieu de la nuit et se tourna vers Arian.
« Va te doucher et ensuite préparent nous à manger. Pour faire simple… Tu peux aller partout sauf dans mon bureau et ma chambre. Enfin, je suppose que tu viendras parfois dans ma chambre… Mais le bureau jamais. Je déteste qu’on touche à mon bazar organiser et je n’ai pas envi de passer 4 heures à chercher mes notes pour les cours ou les fiches sur chaque patients. »
Vous arrivez dans un salon plutôt simple. Juste un peu à votre droite, une table pouvant accueillir facilement 4 ou 6 personnes, même si elle ne sert que pour deux ou trois personnes maximum et ce une fois tout les 36 du mois. Celle-ci est également en bois. Par rapport à cet endroit, si vous regardez un petit peu plus vers le fond de la pièce, vous découvrirez le coin salon. Un grand canapé trois places et deux fauteuils une place, tout cela entourant une table basse. Les meubles sont vert alors que la table est en verre, avec de jolis pieds en bois sculpté. Devant bien entendu, une cheminée. Toujours pratique en hiver ce genre de petit truc. Des étagères remplis de livres divers et variés, deux grandes fenêtres, voilà à un peu comment est composée la salle.
Tout à droite, un petit couloir. Première porte à gauche la cuisine. Il n’y a pas de table là dedans, même pas une petite, mais un bar avec des tabourets. Au cas où quelqu’un souhaiterait manger ici au lieu que sur la grande table un jour. Frigo, plan de travail, évier. Bref, tout ce qu’il faut et dont on a besoin dans ce genre de pièce. Un peu plus loin vers la droite salle de bain et ensuite les toilettes. Au fond du couloir, la chambre d’amis et actuellement la chambre de l’esclave.
Revenons dans l’entrée et regarder au fond à gauche. Là, c’est la chambre du votre grand et serviable Manikaluchi. Un grand lit deux places, une armoire gigantesque, un bureau, une table de chevet, une nouvelle étagère avec des livres. Bref une chambre plutôt normale. A partir de cette pièce, une porte se trouve juste à droite et qui mène vers le bureau, c’est là qu’il s’enferme durant des heures et qu’il rédige tout ce qui concerne ses divers travaux. Rapport sur chaque patients, rapport sur l’évolution des expériences, bilan trimestriel, annuel, entretiens des comptes et vérifier qu’il n’est pas pauvre. Bref, tous les trucs important. C’est pourquoi il faut passer par la chambre pour y aller, que cette pièce est toujours fermé à clé, celle-ci toujours avec lui et que même si personne ne peut entrée, les papiers sont ranger derrière un petit meuble, dans un trou pas très petit vu tout ce qu’il contient.
Bref, pour en revenir à notre histoire actuelle, l’homme partit tranquillement vers sa chambre, fouilla un moment dans l’armoire avant de ressortir quelques minutes plus tard.
« Et voilà des vêtements propres… »
Ca ne lui irait sûrement pas aussi bien qu’à lui et ce n’était sûrement pas sa taille mais au moins il aurait quelque chose à mettre sur le dos. Pas que ça le dérange de le laisser nu éventuellement mais bon… Pas tout de suite, peut-être plus tard pour un petit jeu. Partit de cache-cache peut-être ?
Jeu 1 Oct - 14:59