Divertissement...

Géneral

La vaste arène d'Ozhiak, lieu de divertissement par excellence, aussi bien pour le peuple, la noblesse et l'armée. Comme à chaque fois, elle était remplie, plus aucun centimètre carré n'était vide, tout le monde voulait y être.

Une vaste tribune surplombait l'arène, elle était solidement fixée pour éviter qu'elle ne bascule pendant les combats, qui pouvaient parfois être d'une brutalité inouïe. Elle était recouverte de tissus les plus fins tels que la soie, le satin. Richement décorée, elle était réservée aux plus haute personnalités de la ville, c'est la que siégeait le Général lorsqu'il venait se divertir. Le vue depuis cette tribune était bien sûr la meilleure de toute, on pouvait y voir tout ce qui se déroulait dans l'arène.

Il était assis dans un vaste fauteuil en bois robuste, recouvert de tissus des mêmes types que la tribune, les jambes croisées, il passait sa main sur l'un des deux monstrueux molosses qui étaient couchés de part et d'autre du siège.

De charmantes petites bêtes, elles avaient la force physique de quatre buffles, une agilité hors-norme et leurs gueules étaient munies d'une mâchoire effroyable.

Spoiler:

Ils étaient les fidèles compagnons de Sokaris lorsqu'il était dans la capitale.

Soudain, un esclave humain entra dans la loge, il était vêtu uniquement d'une tunique blanche et des chaines entravaient ses pieds. Les chiens se relevèrent, scrutant l'intrus, attendant l'ordre de leur maître pour le mettre en pièces. Il tenait un plateau à la main.

Sokaris le dévisagea longuement, il était légèrement bronzé, ses muscles étaient visibles sous sa tunique fine, en résumé il était pas mal...

"Approche."

Le Général avait parler d'un ton magnanime, presque amical...un petit sourire malicieux se voyait sur son visage.

Le prisonnier s'avança, tremblant, vers lui. Il failli renverser le contenu du plateau, mais se rattrapa à temps, évitant ainsi une mort assurée. Lorsqu'il arriva en face, il baissa les yeux et s'agenouilla, tendant le plateau dans sa direction, et priant tous les dieux qu'il connaissait que ce que contenait le plateau lui plairait, sinon, il se ferait déchiqueter par les molosses.

Sur ce dernier, reposait une coupe, contenant un liquide rouge assez épais. Sokaris la saisi lentement, se demandant ce que ça pouvait bien être. Un nouvel alcool peut-être? Il la porta à ses lèvres, et en avala la totalité, avant de reposer la coupe sur le plateau et de passer sa langue sur ses lèvres pour ne pas en laisser une miette....ce n'était pas de l'alcool, mais quelque chose de plus précieux encore.

Un panier de fruits était aussi déposé sur le plateau, il saisi un grain de raisin pourpre, qu'il croqua ensuite. Puis, il balaya le plateau, et saisit le visage du prisonnier entre sa main droite, avançant son visage presque contre le sien.

"Tu as de la chance, tu vivras encore aujourd'hui....laisse moi maintenant, il est temps que le spectacle commence."

Lorsqu'il fut partit, Sokaris se leva et s'approcha du balcon, il fit un signe de la main et les tambours ainsi que les trompettes se mirent en route, enveloppant l'arène d'une musique frénétique. On pouvait entendre les grincements des ascenseurs qui amènent les participants -souvent contre leur volonté- dans l'arène. La bataille d'aujourd'hui allait être amusante, deux groupes de prisonniers humains allaient s'affronter pour retrouver la liberté.

Le combat commença, lorsque le Général laissa tomber un drapeau vert sur le sol de l'arène.

Les combattants étaient acharnés, le combat dura plusieurs heures, pour le plus grand plaisir des spectateurs, il n'y avait aucune règle, tout était permis. Sable dans les yeux, trahisons, il fut conclu au bout de trois heures et quarante-six minutes précisément. Ils étaient trois survivants, les larmes coulaient sur leurs joues, heureux d'avoir gagné si durement leur liberté...mais c'était sans compter sur Sokaris.

Il se leva, comme à l'habitude, afin de gracier officiellement les prisonniers, mais cette fois, ce fut différent.

"Malheureusement, je ne me suis pas assez amuser. Eligor, Forneus, déchiquetez moi ça!"

Les deux monstres du Général sautèrent dans l'arène, faisant voler de gros nuages de sable.

"Maintenant, je vais vraiment m'amuser." Esquissant un petit sourire sadique.

Les molosses chargèrent. L'effroi et le désespoir était visible sur le visage des survivants.

Chasseur

[Venant des Marais...]

Voilà deux jours que Mörn était arrivé à Ozhiak après son long voyage à partir des marais. Dès son retour en ville, il se renseigna pour savoir où il pouvait trouver l'ami de ses parents, Sokaris. Il lui fallait de l'aide pour rechercher son frère chez les ombres, et le seul endroit où il savait en chercher, c'était chez le général. Il avait des doutes sur le fait qu'il l'accompagne lui même, mais quelques soldats compétents pourraient suffire.

Personne n'avait pu lui dire où il était exactement. Le peuple l'ignorait et aucun soldat du quartier militaire ne voulait lui dire, et encore moins le laisser passer pour chercher lui même... Sauf ce jour-ci. Mörn eut la chance de tomber sur un garde plutôt bavard qui lui révéla une information plutôt utile...

"Le général ? Hm... Tu devrais pouvoir le trouver à l'arène, il adore s'y rendre quand il y a de beaux combats ! Ou plutôt devrais-je dire de beaux carnages..."

L'homme partit sur un rire fort. Mörn lâcha un rapide "Merci..." entre ses dents avant de se diriger d'un pas rapide vers l'arène, pour être sûr de ne pas rater Sokaris alors qu'il savait enfin où il pouvait le trouver.
Ce que venait de lui dire le soldat ne lui plaisait guère. Il n'aimait pas que des vies soient gâchées. Surtout si c'était pour le simple plaisir des gens...

Mörn arriva après quelques minutes de marche à l'entrée de l'arène. Celle-ci n'était pas gardée et les portes étaient grandes ouvertes, il ne se gêna donc absolument pas pour rentrer. Ce n'était pas la première fois qu'il venait, Sokaris l'avait déjà emmené voir des combats avec son frère dans sa loge. Mais Mörn n'avait jamais apprécié ces combats, trouvant tout cela totalement inutile. Il y avait de bien meilleur façon de s'amuser. Mais ce temps était révolu. Depuis la perte d'Omehn, presque rien ne l'amusait. Mais malgré tout le temps qui s'était écoulé depuis, il se souvenait très bien du chemin pour se rendre à la tribune réservée à Sokaris.

Tout dans les couloirs était comme dans ses souvenirs. De la pierre froide dénuée de décoration au début, avec quelques torches pour illuminer les couloirs. La pierre sur le sol laissait place à un large et long tapis bordeaux lorsqu'on se rapprochait de la tribune du général.

Mörn monta une volée de marches deux par deux avant de tourner à droite pour se retrouver devant deux gardes postés devant un rideau. Lorsque Mörn s'approcha d'eux, le plus vieux l'interpella, repoussant légèrement le chasseur alors qu'il essayait de passer.

"On ne passe pas ! Le général déteste être dérangé pendant qu'il observe un combat !"

Mörn regarda d'un air las le garde qui s'était adressé à lui. Il n'avait pas l'air d'être quelqu'un mis au courant des choses importantes. Il serait si simple d'aller voir l'ami de ses parents. Mais malgré son assurance, rien dans son attitude nonchalante ne changea. Il y eu un silence de quelques secondes pendant lesquelles le garde regarda son compagnon, na sachant pas quoi faire.

"Tu n'as pas..."

"Tu ferais mieux de me laisser passer... Le général Akrish serait très mécontent d'apprendre que tu m'as interdit de le voir alors que j'ai un message important à lui transmettre... Ne crois-tu pas ? "

Le garde ouvrit la bouche et la referma aussitôt. Il semblait désemparé. Et c'était normal. Lui comme Mörn connaissaient la réputation de Sokaris. Les gardes échangèrent un regard et se plaquèrent au mur. Mörn ouvrit le rideau et s'engouffra dans le couloir sans même un sourire. C'était de toute façon une victoire trop simple. Par contre... ça risquerait de se corser à présent car un gradé se trouvait devant la grosse porte en bois qui menait au balcon de Sokaris. Mörn s'approcha d'un pas normal vers l'homme qui à première vue semblait être un commandant, d'après son uniforme. Ce dernier pointait sa lance vers Mörn, un regard mauvais dans les yeux.

"Qui va là ? Le général n'a demandé personne."

"C'est pour une urgence, commandant." Mörn mis sa main sur le bout de la lance. "Vous devez me laisser passer." Le chasseur sentit le commandant essayer de relever son arme, mais la position de Mörn, malgré sa force moindre, lui assurait une prise parfaite, surtout que sa main était accrochée au bois par de minuscules piques.

Le garde répondit quelque chose, mais Mörn n'y fit pas attention. Il entendait une autre voix venant de l'autre côté de la porte et qui disait ces mots :
"Malheureusement, je ne me suis pas assez amusé. Eligor, Forneus, déchiquetez moi ça!"

Le masque de Mörn ne se brisa pas lorsqu'il entendit cela, mon sang pulsait plus fort et plus vite dans ses veines. Il espérait que cette phrase ne voulait pas dire ce qu'il croyait, il l'espérait mais...

"Maintenant, je vais vraiment m'amuser."

Le chasseur resserra sa prise sur la lance, qui se cassa à cause des fissures dues aux piques. Il poussa le commandant contre le mur et ouvrit la porte, sans lui laisser le temps de reprendre ses idées.
Il vit deux molosses foncer sur les survivants du carnage qui avait eu lieu. Cette image le répugnait, c'était la seule chose qu'il voyait, mais il devait réagir, il le devait parce que ces humains l'avaient mérités.

"Rappelles les Sokaris ! Tout de suite !"

Il n'avait toujours pas vu l'ami de ses parents, il ne voyait que ces créatures avancer inéxorablement vers leur proie...

Géneral

Les bêtes s'approchaient, lentement des survivants, effectuant des cercles autours d'eux, ne leur laissant aucune indication sur le moment où elles lanceraient leur assaut.

Le Général avait les mains posées sur le balcon, se régalant des moindres détails, affichant un sourire sadique.

Soudainement, la porte de sa loge s'ouvrit brusquement, et une personne s'y engouffra et lui hurla de rappeler ses chiens. Les yeux de Sokaris s'écarquillèrent, non seulement cette personne ne s'était pas présentée à lui, l'avait déranger en plein combat et de plus, elle osait lui ordonner quelque chose? C'était une plaisanterie?

Mais quelque chose dans cette voix lui était familier, était-ce possible?

"ELIGOR, FORNEUS!"

Les molosses s'arrêtèrent, puis ils se couchèrent sur le sol de l'arène, le ton qu'avait employer le Général leur avait fait comprendre qu'ils devaient laisser vivre ceux qui étaient devant eux.

Il se retourna, dévisageant l'inconnu.

"Est-ce possible?"

Il s'avança vers lui, mais au même moment, le Commandant avait reprit ses esprits et s'était armé d'une hache qui allait s'abattre sur celui qui avait osé déranger le Général. Elle fut stoppée dans sa course, par la main de Sokaris qui désarma le Commandant. Ses yeux étaient emplis de colère.

"Gé..né...ral...pa...pa...pardonez...moi" avait-il bégayer.

Sokaris l'empoigna et le souleva à une vingtaine de centimètres du sol.

"Pauvre fou, touches à un seul cheveu de cet enfant et c'est toi qui finira en compagnie d'Eligor et de Forneus, maintenant disparais de ma vue."

Heureux d'être encore en vie, il décampa en vitesse.

Le Général se tourna vers la personne qui était toujours présente, sa colère avait disparu, il souriait même. Il serra ses bras autour d'elle:

"Mörn...où étais-tu? J'étais inquiet pendant tout ce temps, promet moi de ne plus me refaire une chose pareille."

Pendant ce temps, les survivants furent sortis de l'arène et graciés. Quant aux molosses ils bondirent à nouveau afin de réintégrer la loge et vinrent s'allonger aux cotés de Mörn et de leur maître.

Chasseur

Mörn regarda les molosses se coucher après l'injonction sous-entendue de leur maitre. Les trois humains s'effondrèrent au sol, en larmes. Des larmes des joies, mêlées sans doute à des larmes de tristesse. Ils avaient dû tuer des leurs pour vivre. Mais maintenant, ils étaient vivants... Trois survivants... Trois sur combien ? Le chasseur ne voulait pas compter, il détourna de ce "spectacle" et se tourna vers Sokaris. Il tenait le commandant en l'air et une hache se trouvait au sol. Il ne l'avait pas entendue tomber au sol. En fait, il n'avait plus fait attention à rien depuis que Sokaris avait rappelé ses "chiens"...

"Pauvre fou, touches à un seul cheveu de cet enfant et c'est toi qui finira en compagnie d'Eligor et de Forneus, maintenant disparais de ma vue."

Le général relâcha le commandant qui quitta la loge en courant. Cette scène aurait pu lui paraitre drôle, dans le passé... Sokaris, quant à lui, regarda Mörn. Il souriait. Sans doute était-il heureux de le revoir. En même temps, cela pouvait se comprendre. Depuis combien de temps s'était-il reclus pour s'entrainer ? Une demi-douzaine d'années ? Cela ne faisait aucune importance. Ce qui importait, c'est qu'il avait enfin trouvé une personne qui pourrait l'aider à retrouver Omehn... Cette personne le prit dans ses bras et s'adressa à lui. Il avait oublié cette sensation...

"Mörn...où étais-tu? J'étais inquiet pendant tout ce temps, promet moi de ne plus me refaire une chose pareille."

Mörn resta silencieux un moment, les bras le long du corps, son regard dirigé vers les prisonniers qui quittaient l'arène, accompagné par des gardes qui les soutenaient. Il se demandai se qu'ils allaient devenir... Allait-on les vendre à quelqu'un ? Ce maitre allait-il les battre ? Il n'en savait rien mais une chose était certaine, ils étaient vivant pour l'instant et ça, c'était grâce à lui qu'ils l'étaient.
Soudain, il se rappela que le général venait de lui poser une question et qu'il n'avait toujours pas répondu, c'était malpoli, mais ce qu'il venait de voir l'avait légèrement perturbé. C'était donc normal... sans doute...

"J'étais principalement dans les marais... Je m'entrainais"

Mörn se décolla de Sokaris et le regarda droit dans les yeux. S'il était ici c'est car il avait quelque chose à lui demandé, une requête importante pour Mörn.

"Sokaris, si je suis revenu, c'est parce que j'ai besoin d'aide. J'ai fouillé les territoires polymorphes de fond en comble et je n'ai pas trouvé Omehn. Je suis sûr que les ombres l'ont amené chez eux, mais je ne peux pas y aller seul, ce serait bien trop risqué, tu comprends ? J'ai besoin que tu m'aides, il n'y a qu'à toi que je peux demander de l'aide..."

Le masque du chasseur était fragile, comme à chaque fois qu'il pensait ou parlait de son frère disparu, mais il tenait bon, comme à chaque fois... Il détourna tout de même son regard sur les deux molosses du général. Ces bêtes massives avaient rater un repas par sa faute, mais le jeune polymorphe ne s'en faisait pas pour ça, Sokaris devait bien les nourrir...
Il reposa son regard sur l'ami de ses parents, tout en attendant une réponse.

Géneral

"J'étais principalement dans les marais... Je m'entrainais"

La réponse de Mörn raisonna dans ses oreilles plusieurs fois, il était parti seul dans les marais afin de s'entrainer? Le Général s'en voulait de ne pas pas l'avoir retrouver après sa disparition. Et si il lui était arrivé quelque chose? Il ne s'en serait jamais remis, mais il était soulagé de l'avoir en face de lui à cet instant. Et il du se rendre à l'évidence, le petit garçon qu'il avait connu n'était plus, il avait grandit.

Lorsque le jeune polymorphe lui annonça la raison de sa venue, Sokaris se figea, il était à peine revenu, qu'il voulait déjà repartir? Et dans les territoires des Ombres en plus. Trop dangereux, il l'avait perdu pendant six ans, six ans d'angoisses. Le Général s'était appuyer sur le balcon et sans s'en apercevoir, il avait arraché une partie de celui-ci en se crispant.

Il répondit à Mörn, d'une voix calme, mêlée de mélancolie.

"Je vois..."

Cependant, une voix féminine, légèrement arrogante et cynique se fit entendre:

"Ô, quelqu'un aurait-il réussi à attendrir le Général?"

Il se ressaisi, reprenant son attitude habituelle.

"Je vous prierai de bien vouloir modérer vos propos."

Tout en parlant, Sokaris s'était approché de cette personne, embrassant sa main en signe de politesse. Cette dernière le remercia en inclinant la légèrement la tête, mais focalisa son attention sur le jeune homme qu'elle n'avait jamais vu.

"Humm? Serait-ce ce jeune homme? Cela ne m'étonne pas, il est à croquer...."

"Je suppose que vous n'êtes pas venue ici pour des choses si futiles. Qu'est-ce qui me vaut l'honneur de votre présence, Dame Faerlina?"

"Effectivement, j'ai quelques informations précieuses à vous remettre."

Elle s'approcha de l'oreille du Général et lui murmura plusieurs choses.

"Bien, j'aviserais en conséquence. Et concernant ce que je vous ai demandé?"

"Ce sera bientôt prêt, ne vous en faite pas, vous pouvez avoir confiance en moi. Je vais vous laisser à présent, vous avez sûrement des....choses plus importantes à faire."

Sokaris ignora la dernière remarque, il se retourna vers Mörn

"Mes excuses pour ce petit contre-temps, au sujet de ta demande, ce n'est ni le moment, ni l'endroit pour en discuter. Nous en reparlerons une fois arrivés dans mes appartements.."

Chasseur

Le sauveur de son enfance ne semblait pas heureux d'apprendre la raison de sa venue. Non, ça ne pouvait pas être ça. Peut-être parce qu'il comptait aller chez les ombres... ? Qu'importe, Mörn se devait d'avoir son aide. Sokaris se détourna de lui pour se pencher sur le balcon. Les gens quittaient les tribunes, pour beaucoup déçu d'avoir raté un "spectacle" supplémentaire.

"Je vois..." Sokaris semblait vouloir continuer mais une voix féminine le coupa, l'empêchant de continuer même s'il le désirait. À partir du moment où leur échange commença, Mörn se détourna vers lui même. Tout cela ne le regardait absolument pas, et il ne s'y intéressait de toute façon pas. S'il se tournait vers lui et non vers l'extérieur, c'était car d'après lui, il n'y avait plus rien à voir. Le carnage dans la cour de l'arène l'écoeurait et il n'y avait rien d'autre, excepté Sokaris et la dame à qui il parait vu que les gradins étaient vides.
Les secondes passèrent et Mörn sentit un regard se poser sur lui. Il ouvrit les yeux pour se retrouver face au général.

"Mes excuses pour ce petit contre-temps, au sujet de ta demande, ce n'est ni le moment, ni l'endroit pour en discuter. Nous en reparlerons une fois arrivés dans mes appartements.."

Pendant que Sokaris lui parlait, il regardait la femme s'en aller. Il préférait que les gens non concernés soient loin de ses histoires et ses préoccupations. La porte se refermait derrière la dame pendant que Mörn plongeait son regard dans celui du général.

"Bien Sokaris, je te suis. Tu sais où tes appartements se trouvent, pas moi. "

Sokaris et Mörn quittèrent donc l'arène pour pouvoir parler en toute liberté de ce dont ils devaient parler.

[Vers les quartiers de Sokaris]

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