Nouveau système métrique ?

Esclave

[désolé pour le jeu de mot pourri du titre, j'avais pas d'inspi...]

Minuit, l'heure du crime. Sauf que le personnage qui nous intéresse n'avait pas commis de crime et il était plutôt le crépuscule que le mlieu de la nuit. Mais il fallait dire que la célèbre formule convenait surtout par l'endroit où se trouvait ncelui qui nous intéresse. Les geôles. Lieu unique au monde car plus dirigé et commandé par les marchands de la ville que par un pouvoir executif quelconque. L'endroit était glauque par les râles et les soupirs de douleurs qui émanaient de ses habitants. L'endroit pourtant ne contenait pas que des prisonniers. Non, l'endroit contenait un intrus, justement celui dont la silhouette ne cesse de pointer à l'horizon de la plume. Arian. Arian, l'esclave humain généralement content de son sort venait de voler un morceau de pain rassis laissé par un ex-voleur qui avait trépassé du à une mauvaise chute contre le poing du volé. Cela faisait beaucoup de vol dans une histoire qui ne contenait pourtant aucun oiseau véritable.

L'esclave laissa une bonne partie du pain orpheline de sa mie grâce à un coup de dent affamé. La faim, Arian n'aimait pas cela et essayait généralement de s'en prémunir en faisant plaisir à un maître quelconque. Cependant, Arian n'avait actuellement plus de maître. Pis encore que la faim, Arian n'aimait pas le travail manuel. Certes, il pouvait s'accomoder d'un léger travail de domestique et encore. L'humain aimait se vautrer dans le luxe et dans l'oisiveté mais pas dans le labeur. Or, son dernier maître avait rapidement envoyé sa possession récupérer les algues qui s'échouaient contre les quais. Travail pénible, nourriture ingrate, il n'en avait pas fallu plus ni bien longtemps pour qu'Arian se décide à aller voir vers des cieux plus bleus.

Etait-ce une fuite ? Non, on ne pouvait pas en parler. Il voulait rechercher un maître un peu plus riche afin de devenir son esclave personnel. Le rôle qu'il aimait prendre. Pour cela, il fallait attendre un peu pour se faire oublier du précédent propriétaire qui devait le chercher partout. Partout mais certainement pas dans la geule du loup. Les geôles. Endroit sujet de terribles rumeurs mais qui terrifiaient pour l'instant moins l'humain que l'idée de devoir suer de son front ailleurs que sous la chaleur d'un lit ou du ciel. Un bruit étrange se fit entendre. Ce n'était ni un râle ni un rat mais du ramdam sans aucun doute. Etait-il suivit ? Etait-ce l'un de ceux qui venaient se servir dans les geôles et dont les victimes disparaissaient à tout jamais ? Les pires bruits se faisaient entendre à ce sujet. Les prêtres, des médecins fous, des trafiquants d'organes venaient, paraissait-il, choisir leurs victimes parmi ces gens dont personne n'allait de toute façon plus entendre parler.

Soudain, le silence. Brut. Sauvage. Inquiétant. Arian avala sa salive difficilement et se plaquant contre le mur froid et en essayant de regarder à l'angle du couloir.

Chercheur - Guérisseur

Manika avait fait une importante décision il n'y a pas si longtemps de cela, seulement quelques jours. Après cette histoire de cet idiot de polymorphe qui ne savait pas s'occupait de lui et de ses autres travaux, il avait vite compris que sa meilleure solution pour le moment était celle de se trouver un esclave. Il serait multifonction et tout lui irait parfaitement. De l'aide pour le ménage et cuisine qu'il ne fais jamais, même par obligation ou pour la survie. Il servirait de cobayes assez souvent, au moins ainsi il n'aurait pas tout le temps à chercher un nouvel idiot qui se ferait attraper facilement, là au moins il en aurait un sous la main. Même s'il serait sur le point de mourir ou quoi à cause d'autre expériences avant, tant pis, il lui appartiendrais, personne n'aurait rien à redire et probablement personne à sa recherche non plus. Après, disons qu'il y aurait les petits bonus, comme par exemple un corps chaud avec qui jouer lors d'une soudaine envi de jeu de chaire. Bref, cette idée était tout bonnement parfaite.

Le problème était à présent de trouver quelqu'un qui serait parfait également. Pas un trop rebelle, et pas non plus de ces gamins tout timide. Pas intéressant et pas marrant. Le seul truc, avec lequel on ne payerait pas trop cher était les geôles. Là-bas, il y avait régulièrement des prisonniers qui allaient rester à croupir ici et qui était vendu pour trois franc six sous. De toute manière, au moins là, personne ne disait rien. Ils n'étaient aucunement utile à personne, alors que si un sadique le prenait, il allait servir à rester accroupi par terre à nettoyer le sol ou être battu jusqu'à la mort. Un inutile en moins dans les prisons, dans le monde et tout le monde était content.

Manikaluchi était donc à présent en train de marcher dans les geôles à la recherche de son premier cobaye/esclave. On l'avait laissé seul pour faire son marché en paix, enfin il faut avouer qu'il avait un peu batailler mais à force on l'avait laisser partir seul et en attende qu'il revienne avec sa marchandise à la caisse pour payer et rentrer chez lui avec le paquet.

Marchant donc tranquillement, sans se soucier des cris, des rires, des supplications ou encore des objets qu'il faillit recevoir, éviter assez facilement grâce à son agilité. Il faut dire en plus que ces gens n'avait pas énormément de force, alors une tasse qui est très visible, lancé par un type n'ayant pas de force et n'allant donc pas très vite, pour quelqu'un qui a une excellente agilité, ce n'est pas grand chose. Par contre, il avait vu quelques chose se glisser pas très loin de là contre un mur, comme s'il s'agissait d'un prisonnier échappé. Lui, ou elle, il le voulait !

Non, il ne cherchait même pas à comprendre un peu plus ou en savoir davantage, cette personne avait réussit à s'échapper et le jeu du chat et la souris était son jeu préféré. Le médecin se mit à sourire en coin et se transforma en une adorable petite boule de poil. Première chose, se rouler un peu dans la poussière pour faire croire que l'on est là depuis un moment, sans défense, tout gentil et qu'on aurait envi d'aider. Deuxième chose, avancer en trottinant de l'arrière train tout joyeux pour faire croire qu'on est un petit chaton encore innocent et idiot. Double raison de vouloir aider et protéger. Oui parce que bon, vu sa musculature et sa petite taille en normal, lorsqu'il se transformait il ressemblait plus à un chaton qu'à un vrai chat adulte.

Une fois tout cela fait, le chaton s'avança jusqu'à être près de la personne qu'il avait vu peu avant. Dans la pénombre il ne le voyait pas parfaitement, mais grâce à ses yeux de minou, cela était possible de le voir. Assez grand, une pas trop mauvaise tête, une condition physique pas trop mal, n'ayant pas l'air sur le point de mourir. Oui, vraiment, c'était lui qu'il prendrait !

« Miaouuuu... »

Des années et des années d'entrainement pour faire un adorable petit miaulement, avec de petits yeux d'animal battus, les oreilles légèrement baisser ou encore la tête penché sur le côté... Tous ces petits détails qui faisait craquer la plupart du monde, même lui aurait pu craquer devant lui-même...

Manikaluchi s'approcha un petit peu plus et se frotta contre la jambe de l'homme avant de grattouiller légèrement le tibia de celui-ci avec un patte dans le genre « j'suis gentil regarde. Adoptes moi ! »

Esclave

Arian avait eu l'impression d'entendre des bruits de pas s'arrêter soudainement. Mince ! Avait-il été vu ? L'humain se plaqua à nouveau contre le mur. Plus de bruit. Plus de pas. Etait-ce une fausse alerte ? Une imagination trop débordante ? L'humain préféra ne pas se détendre. Si le galop de l'imagination l'avait emporté ailleurs qu'entre ces murs, il serait bon de la dresser à coup de cravache pour la ramener sur terre. Arian s'accroupit et approcha de l'angle du mur à pas de canard dans une élégance digne du dindon de la célèbre farce. L'ennui était qu'il n'était pas très sur de la provenance des bruits. Les murs humides résonnaient et le moindre murmure proféré à un endroit se trouvait devenir bourrasque de son à l'autre bout des geôles et un peu partout entre les deux. L'effet papillon version sonore donc.

L'humain sentait son dos se nouer. Il ne demandait certes qu'une chose, retourner dans les bras d'un maître, mais il n'en voulait absolument pas une autre : retourner dans les bras du maître qu'il avait quitté. Soudain, un bruit se fit entendre juste derrière lui. L'humain sursauta violemment en poussant malgré lui un cri rapidement réprimé. Un libre ! Ici ! Derrière lui ! Dès que ses pieds retouchèrent terre, il pivota sur lui-même afin de regarder qui était là et adopter ensuite la meilleure solution à suivre : si c'était un garde, fuir et vite ; si c'était son ancien maître, fuir et très très vite. Dans tous les cas, un bon coup de poing aiderait à la fuite, d'où l'intérêt de se retourner.

Son poing était donc déjà fermé, son bras prêt à se détendre, son coeur en action et le souffle court. Il commençait déjà à bondir mais ! Rien ! Le vide sidéral. Ou plutôt un vide sidérant. Il était certain de ne pas avoir rêvé, certain d'avoir entendu un bruit. Soudain, il sentit un truc contre son mollet. Un rat ! L'humain sauta sur ses pieds en un instant. Il n'était pas encore mort, un rat n'allait pas le bouffer ! Mais en baissant finalement les yeux, il vit que :

"Ffffffffou ! C'est qu'un chat."

Le soupir avait été lourd mais l'expression avait été prononcée avec le souffle, sans bruit, dans un chuchotement quasi-silencieux. L'humain regarda les deux adorables yeux vert et la fourrure un peu sale.

"Ca doit être plein de puces, ce machin là."

Un rongeur couina et lui fit tourner la tête. Une petite souris se tenait en alerte contre le mur.

"Allez hop ! Va faire ton boulot ! Et celui là est à ta taille en plus."

L'humain avait parlé au chaton. Il l'attrapa par la peau du cou et le jeta en direction de la souris. Il falait bien que les chats servent à chasser la vermine. Arian n'avait crainte de lui avoir fait du mal : un félin retombe toujours sur ses pattes. Il n'empêchait que cet épisode disparu presque aussitôt de l'esprit de l'esclave : cet histoire de chat n'expliquait pas celle des pas.

Chercheur - Guérisseur

Manikaluchi était vraiment très amusé par les réactions de ce jeune garçon. Car maintenant, il l'avait bien remarqué et il en était sur, ce n'était pas une fille. Son sursaut et son cri en croyant avoir remarqué sa présence ou encore son coup de poing tenter et arrêter avant de frapper l'air. Il pensait que c'était une personne, mais non, ce n'était qu'un simple petit chat d'un dizaine de centimètre de hauteur, ce n'était donc pas un coup de poing qui aurait pu le toucher mais plutôt un coup de pied. Vraiment, il l'intéressait de plus en plus celui-là.

Par contre, lorsqu'il le traita de sac à puce, ce fut une chose que l'homme appréciait beaucoup moins.

* Qui dit sale ne veut pas dire plein de puce, je suis propre moi ! Un inculte... Mauvais point... Il faudra arranger ça rapidement... *

Le médecin n'eut pas le temps de faire grand chose, et ne chercha pas beaucoup d'ailleurs lorsque l'esclave l'attrapa par la peau du cou et l'envoya faire, soit disant, son boulot, et l'envoya donc vers un énorme rat. Ni une ni deux, il redevint humain, pas question qu'il bouffe cette bête hideuse juste pour lui faire plaisir. Manika épousseta rapidement ses vêtements avant de se tourner vers le garçon en souriant.

« Ce n'était pas très gentil de ta part de m'envoyer vers ce vilain rat... Mais si tu le veux absolument pour le manger... Il est à toi... »

Entre son avait dernière demie-phrase et la dernière, il avait donne un coup de pied rapide sur le rat, le tuant en lui rompant le cou d'un geste vif. Bon bah maintenant par contre, il avait ses chaussures bonnes à mettre à la poubelle. Bah oui, avec son boulot, il ne peut pas se permettre de ramenait de bactéries, et là même en les nettoyant, il en resterait toujours. Très mauvaise chose.

Le médecin n'ajouta rien de plus, et sans rien dire s'approcha de Arian, tournant autour de lui tel un prédateur devant sa proie. Il regarda ses fesses, ses bras, ses jambes, son torse qu'il palpa légèrement, attrapa son menton pour voir son visage. Bon, une très bonne chose, il avait l'air en assez bonne santé. En plus, il n'avait pas ce côté niais, vu qu'il ne s'était pas laisser attendrir par lui en chaton et l'envoyer littéralement envoyer balader. Il s'arrêta face à lui, souriant puis annonça tranquillement, parlant avec son bras gauche autour de lui et la main droite battant l'air aux rythmes de ses paroles.

« Je vais faire simple. Toi, tu viens chez moi. Tu as le choix bien entendu, mais sans vouloir te faire passer pour un ignorant, les seule sortie est là-bas. Ici, il est plus facile d'entrer que de partir. Tu as donc aucune chance de ne pas te faire voir par des gardes et de leur échapper. Tu seras donc envoyer aux pires marchands d'esclaves, qui ont les pires acheteurs également, ou envoyer en prison. Là tu seras avec un charmant compagnon de cellule, qui je suis sur vu ta bouille, sera ravie de se souvenir de sa vie vivante et se rappeler qu'il n'est pas encore mort avec quelques plaisirs charnels... Donc à toi de voir... A toi de choisir. »

Bien évidemment, il n'avait pas beaucoup de choix. Enfin, s'il voulait absolument rester ici, tant pis,. Il y avait peu de chance qu'il trouve mieux, mais il n'avait pas envi de se battre dès le départ juste pour l'avoir, même s'il était vrai que jouer un peu ne lui ferait pas de mal et qu'il pourrait tout de suite tester une de ses nouvelles concoctions. Toujours en prendre avec soi, cela peu toujours être utile.

Esclave

Une nouvelle exclamation de surprise surgit entre les ténèbres grandissantes des cachots. Arian s'était retourné en un bond, une fois de plus. Sauf que cette fois, il était si certain qu'il n'y avait personne derrière lui, il avait regardé en lançant le chat, que son cœur avait fait un bond hors de sa poitrine. Il n'avait pas non plus été prêt à se défendre. Rien, une vraie souris devant un énorme matou. D'ailleurs la comparaison n'était pas si idiote. En pleine cité polymorphe, il avait vite deviné que le chaton disparu n'était autre que celui qui se tenait maintenant devant lui.

Il vit le rat s'effondrer. Assommé ? Mort ? Mort, il ne l'espérait pas. Car tuer un rat d'un coup de pied dénotait d'une force et vitesse assez effrayante. Il laissa l'autre s'approcher de lui alors qu'il fixait encore le corps inanimé. Il sursauta lorsqu'il sentit des doigts se poser sur lui. La main était si chaude. Lorsqu'elle se retira, il frissonna. Le froid tombait vite maintenant que le soleil était couché. Et l'humidité des lieux vous transperçait jusqu'aux os. Le polymorphe se planta finalement devant lui une fois son inspection terminée. Il se mit à parler. L'humain savait déjà plus ou moins ce qu'il allait dire et l'écouta d'une oreille mollassonne pendant qu'il regardait le nombre incroyable de geste qu'il faisait pour agrémenter ses paroles.

Dans un sourire discret, il songea que cet homme, s'il devenait manchot, ne saurait plus se faire comprendre. Il fallut quelques secondes pour qu'il se rende compte que l'autre avait terminé ses explications ou ses menaces. L'humain recula d'un demi pas, histoire de ne pas être dos au mur et de pouvoir contempler son maître. Il le dévisagea sans aucune honte : chacun son tour. Le polymorphe était plutôt bel homme. Ce qui constituait un avantage non négligeable pour eux deux. Il y avait juste cette lueur, ce regard qu'il avait dans les yeux qui lui déplaisait. Il ignorait ce que cela voulait dire.

"Et bien... Je ne vois pas pourquoi je n'accepterai pas une proposition si alléchante. Mais, avant cela, pourrais-je savoir ce que vous faîtes dans la vie ?"

Avant qu'il n'eut pu faire un autre geste, un cri derrière lui :

"Halte ! Qui va là ?"

Arian sursauta à nouveau se rapprochant drastiquement du chaton humanoïde. Lorsqu'il se retourna pour faire face à l'auteur du cri, il pouvait presque coller son dos contre la poitrine de son possible propriétaire. Il vit deux hommes. Le premier était un garde armé d'une lance, le second armé d'une lanterne était son ancien propriétaire. Arian se sentit. Sa respiration à nouveau se faisait courte. Il y eut un silence pénible et plus lourd que l'orage. L'esclave n'osait faire un bruit ni un geste. Ce fut l'ancien maître qui prit le premier la parole :

"Merci, monsieur de l'avoir arrêté. Alors Arian ?! Je t'avais de ne pas t'enfuir ! Tu vas le regretter !
-Je ne vous connais pas, monsieur ! Vous me confondez avec quelqu'un d'autre !"

Le mensonge était gros mais forcément nécessaire. Arian se maudissait cependant, sa discussion avec le chaton lui avait fait perdre son attention et ses cris avaient attiré la garde. L'explication du premier polymorphe avait caché les bruits de pas. L'humain serrait les poings maudissant son imbécilité et la lance qui se tenait pointée sur sa gorge.

Chercheur - Guérisseur

Ah non, il n'avait aucune force, il avait tuer ce rat simplement grâce à sa rapidité et sa précision. Un cou précis n'a besoin d'aucune puissance pour faire de très gros dégâts. Bref, ce n'était pas le plus important. Manika l'avait bien vu frissonner et cette réaction l'amusa un moment. Enfin, le médecin venait de terminé son inspection et proposer qu'il vienne avec lui et le garçon se mit à l'inspecter à son tour. Pas de problème, il était loin d'avoir la moindre honte et se laissa inspecter sans aucun soucis. S'il avait voulu palper aussi, il se serrait laisser faire.

Le garçon avait l'air d'accepter son offre, lui demandant même qu'elle était son travail. En souriant, il répondit tout simplement.

« Médecin. »

Il allait reprendre la parole lorsqu'une voix se fit entendre vers l'entrée du tunnel. Manika se tourna alors vers les bruits. Il fut surpris en sentant un corps se serrer contre lui. Celui-ci n'avait pas l'air très content et rassuré de voir du monde venir vers eux. Mais il ne fit rien et ne bougea pas, se contentant de le regarder presque tremblé de peur alors que deux hommes arrivèrent près d'eux. Un garde qui tenait sa lance près de la gorge de l'esclave, et un autre homme tenant une lanterne, moche et vieux d'après lui, mais bon, Manikaluchi avait des goûts particulier aussi il faut dire, alors peut-être que tout le monde ne le voyait pas ainsi.

L'autre maître le remercia d'avoir trouvé son esclave, annonçant au garçon qu'il allait le regretter pour s'être enfuis, alors que le dit fuyard disait ne pas le connaître. Manika continua de regardait la situation autour de lui pendant un moment avant de passer ses bras en souriant autour de l'esclave, appuyant sa tête sur son épaule.

« Très heureux de vous avoir aider mon ami, mais je ne pense pas que la suite vous plaira énormément. Manikaluchi Ja'Kamioste, pour vous servir, ou non. Il est vrai que vous avait une adorable bouille ici là, mais vous l'avez laissé s'échapper. Seul moyen pour nous autre de savoir qu'il vous appartient serait une marque, hors il n'en a aucune de visible. J'ai déjà vérifié. Il en a peut-être autre part, mais non visible, vous le savez, elles sont compter comme inexistence. »

Le médecin marqua un petit temps d'arrêt. Durant son dialogue, il avait par exemple passé ses doigts de la main droite sur la joue gauche du garçon, montrant bel et bien qu'il était intéressé par ce petit. Montrer son corps d'un geste pour bien faire comprendre qu'il n'y avait aucune marque. Une chose qu'il était sur, son nom était connu vers les maîtres les plus cruel et idiots. Un docteur comme lui... C'était toujours chez lui qu'on venait commander diverses fiole et seringue pour donner quelques punitions, et lors de sa présentation, il avait montré son manteau, faisant bien comprendre qu'il en avait sur lui et qu'il en userait s'il le faudrait. Mais bon, la violence gratuite ainsi n'était pas drôle du tout pour lui. Avec un côté de plaisir, d'accord, sinon... Ce n'était pas bien.

« Votre esclave vous a donc échappé et je l'ai trouvé, il est donc à présent de mon droit de l'acheter, surtout que je suis venu ici pour cela. Etant dans ses couloirs, il est comme une autre de ses marchandises. Donc maintenant il ne reste qu'à vous de vous trouver quelqu'un d'autre que vous aurez plus de facilité à contrôler, tandis que moi et cet adorable enfant partons d'ici. Et ceux le plus rapidement possible. Je paierait notre brave ami présent... et tout le monde sera content. »

Une nouvelle foi, pendant qu'il avait parlé, il avait gentiment repoussait la lance du garde et lui tendait une bourse pleine d'argent. Il ne savait plus trop combien il avait à l'intérieur, mais une telle somme était loin d'être petite pour un simple garde qui ne gagne pas énormément dans sa vie. De son côté, médecin, chercheur et professeur à l'université... tout cela ça paie plus que bien.

Jusqu'à présent, il n'avait pas du tout lâché le dit Arian, car il venait d'apprendre son nom grâce à ce type, ainsi il montrait bien qu'il était hors de question qu'il reparte sans lui. C'était lui qu'il voulait, alors il l'aurait !

Esclave

Une bouille, lui ? Sous les doigts caressants de son futur maître, Arian faisait la moue. Une bouille ! Pour lui, une bouille, c'était pour les enfants. Avait-il l'air d'un gamin ? Cela l'avait un peu vexé. Il était fier d'être dans l'âge adulte et le comparer à un gamin ne lui plut évidemment pas. D'un naturel taquin mais également rancunier, il se dit que son futur maître subirait sa vengeance un jour. Une vengeance innoffensive et plutôt mesquine mais il n'en avait cure. Une main vint écarter quelques pans de ses vêtements afin de montrer sa peau vierge de tout signe distincitf. Il savait qu'il n'en avait aucune et espérait fortement que ça continuerait comme ça. Il savait également que lui infliger le fer ou le tatouage diminuerait grandement sa valeur et cela rebutait souvent ses maîtres.

Le nom de la personne qui lui pesait sur l'épaule surgit soudain dans les airs. L'ancien maître d'Arian avait sans aucun doute connu ce nom. Son visage changea un peu, mais de manière perplexe, comme lorsqu'on essait de remuer un lointain souvenir qui n'avait laissé en vous qu'un sentiment de puissance. L'humain voyait sans aucun problème que l'autre songeait déjà à s'écraser. Manikaluchi Ja'Kamioste sonnait comme le nom d'un puissant personnage et il était en train de s'y laisser tromper. Arian, lui, se souvenait parfaitement de ce nom et cela le laissait encore plus perplexe. Il se souvenait parfaitement avoir assisté au châtiment d'un ancien fuyard chez un de ses précédents maîtres. Le fuyard avait passé un si mauvais moment qu'il en était devenu le plus docile de tous. Ses camarades avaient depuis lors tous eu peur de faire un pas qui ne plairait pas au maître.

Manikaluchi semblait décontracté et blasé. Il n'avait apparemment que l'envie de s'en aller de cet endroit sordide. Arian, lui, commençait à hésiter. Est-ce que cela ne serait pas dangereux d'entrer au service de celui qui fournissait les drogues pour punir les esclaves ? Le pas de travers était-il permis chez lui ? Il ne lui fut pas donné le temps d'aller plus avant dans sa réflexion. En effet, le maître à la lanterne avait posé cette dernière et était en train de compter l'argent donné par le garde. Il avait renversé le contenu de la bourse dans sa main et était en train de compter les pièces sous l'oeil avide du garde. Un oeil trop avide. Arian connaissait ce regard. Il tourna la tête vers son nouveau maître et murmura :

"Il vaudrait mieux que nous y allions et vite. Le coin va compter au moins un meurtrier de plus."

Sans attendre son assentiment, il posa une main sur l'un des poignet posé non loin de son cou et commença à marcher pour les éloigner. Déjà, il voyait le garde avancer la main pour toucher -ou plutôt s'emparer- d'une des piécettes.

Chercheur - Guérisseur

[Posté directement chez Mani ^^]